Il est étrange de constater comment des films fondateurs pour un pays demeurent tout à fait inconnus dans d'autres, à l'instar de cettte oeuvre collective réalisée en 1953 (Lion d'argent à Venise).
La jaquette du dvd édité par Kino -éditeur de Metropolis- propose une citation de Truffaut précisant que la nouvelle vgue française n'aurait pu voir le jour sans ce film de Morris Engel. Et pour cause: dans un style quasi documentaire, la narration improvise et suit les déambulations urbaines d'un enfant de sept ans (interprétation parfaite) livré à lui-même dans New-York (pour des raisons que les curieux pourront découvrir par eux-mêmes). N'ayant jamais mis les pieds dans cette ville, j'affirmerai pourtant sans peine que sa pulsation interne est parfaitement retranscrite. Certaines longueurs (mêmes activités répétées sur fon d'une omniprésente musique jazzy) sont utilement remplacées par le silence et une soudaine dimension contemplative (description de la fin de la journée à la plage).
Fin très finement observée et réaliste.
Little Fugitive (R. Ashley, M. Engel, R. Orkin - 1953)
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Little Fugitive (R. Ashley, M. Engel, R. Orkin - 1953)
Night of the hunter forever
Caramba, encore raté.