Howard et Billy, dieux de la comédie !

[-Kaonashi-]

Allez coucher ailleurs, Howard Hawks, 1949.
Titre français étrange pour I Was A Male War Bride.
Comme pour La Dame du vendredi et L’Impossible monsieur Bébé, la collaboration Cary Grant & Hawks fait des merveilles. Le film va vite, les dialogues sont à l’avenant, le couple Ann Sheridan (souriante et amusée) & Cary Grant (faussement outré) fonctionne très bien. C’est tendre, mais ça reste avant tout une comédie dynamique avec rebondissements et situations comiques à foison.
5.5/6

Un, deux, trois, Billy Wilder, 1961.
Billy Wilder co-signa le scénario de Ninotchka pour Lubitsch, il en reprend ici pas mal d’éléments, mais pour faire cette fois-ci un film très cynique, une comédie sans le moindre temps mort, avec des personnages tous plus délurés les uns que les autres. Tout le monde en prend pour son grade, et c’est sûrement ça le plus jouissif.
Entre James Cagney, patron américain de la branche de Coca-Cola installée à Berlin ouest (en 1961 hein...), ses employés allemands qui ont encore les réflexes de garde à vous et de claquements de talons directement hérités de 12 ans de nazisme, la jeune fille américaine naïve et bête comme le petit orteil de son pied droit (qui constate, pleine de surprise, que Otto, lu à l’envers, se lit également Otto !), le jeune Allemand de l’est à la tête pleine d’illusions communistes, le trio d’agents russes somme toute prêts à tout pour passer du côté ouest et y rester...
6/6


Bref deux bijoux de la comédie américaine de la grande époque !

[Alex Blackwell]

Comme pour La Dame du vendredi et L’Impossible monsieur Bébé, la collaboration Cary Grant & Hawks fait des merveilles.

Monkey Business (chérie je me sens rajeunir) n'est pas mal non plus

[Requiem]

Comme pour La Dame du vendredi et L’Impossible monsieur Bébé, la collaboration Cary Grant & Hawks fait des merveilles.

Monkey Business (chérie je me sens rajeunir) n'est pas mal non plus

C'est vrai, même si je trouve qu'il a assez mal vieilli, ces thèmes et ses enjeux comiques ayant été usés jusqu'à la corde depuis...

[Simone Choule]

Un, deux, trois, Billy Wilder, 1961.
Billy Wilder co-signa le scénario de Ninotchka pour Lubitsch, il en reprend ici pas mal d’éléments, mais pour faire cette fois-ci un film très cynique, une comédie sans le moindre temps mort, avec des personnages tous plus délurés les uns que les autres. Tout le monde en prend pour son grade, et c’est sûrement ça le plus jouissif.

Jamais vu celui-là !!!
J'attends le zone 1 avec la plus grande impatience...

[John T. Chance]

je conseille Boule de feu, d'Howard Hawks, scénarisé par Billy Wilder avec la complicité de Charles Brackett. Un petit bijou, vraiment, orné de la présence de Barbara Stanwyck.

[-Kaonashi-]

je conseille Boule de feu, d'Howard Hawks, scénarisé par Billy Wilder avec la complicité de Charles Brackett. Un petit bijou, vraiment, orné de la présence de Barbara Stanwyck.

Ouhou, voilà qui est intéressant !!
Je vais aller me renseigner sur ce film auprès de ma fournisseuse officielle de raretés cinés.