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Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
Bon écoutez pas la peine de perdre du post pour rien ... J'adore ce film, je l'ait toujours trouvé très impressionnant et il est évident qu'il est très efficace et que la réalisation n'est sûrement pas mauvaise, et que beaucoup de scènes sont très enlevées et osées ... Mais j'ai trouvé, à un moment, peut-être à force de le regarder justement, que la réalisation était très "familiale", très commerciale, d'une certaine manière ... Malheureusement, je suis incapable d'expliquer plus ce que j'ai ressenti, c'était il y a vingt ans aussi, et je ne suis pas spécialiste du cinéma ni de la mise en scène ... Alors si vous, vous avez cette culture, et si vous pensez que je dis des bêtises, pourquoi pas mais expliquez-moi pourquoi ... Merci
- Alexandre Angel
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
Surtout la scène de sexe entre Richard Dreyfuss et Lorraine Gary!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
Élégant ça.
Je crois surtout que pour avoir le droit de poster sur le forum, il faudra bientôt passer un concours d'entrée attestant d'un BAC+5 en analyse filmique. Particulièrement si on veut émettre un avis sur un film que certains se sont appropriés et pour lesquels toute maladresse ou imprécision est synonyme de mise au ban immédiate. Je fais le même constat que toi aujourd'hui, et le plus souvent n'ai même plus l'envie d'exprimer un avis étayé, au seul titre que je sens que je ne fais pas autorité, que je n'ai pas le bagage requis.Frédéric 33 a écrit : ↑10 sept. 22, 14:28 Bon écoutez pas la peine de perdre du post pour rien ... J'adore ce film, je l'ait toujours trouvé très impressionnant et il est évident qu'il est très efficace et que la réalisation n'est sûrement pas mauvaise, et que beaucoup de scènes sont très enlevées et osées ... Mais j'ai trouvé, à un moment, peut-être à force de le regarder justement, que la réalisation était très "familiale", très commerciale, d'une certaine manière ... Malheureusement, je suis incapable d'expliquer plus ce que j'ai ressenti, c'était il y a vingt ans aussi, et je ne suis pas spécialiste du cinéma ni de la mise en scène ... Alors si vous, vous avez cette culture, et si vous pensez que je dis des bêtises, pourquoi pas mais expliquez-moi pourquoi ... Merci
Après, on s'étonne que beaucoup de nouveaux ne font qu'un passage sans lendemain sur le forum, ben oui...
- Alexandre Angel
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
J'ai plutôt perçu de l'étonnement devant l'adjectif "plat", quoiqu'on pense du film.
Au pire, les critiques négatives de l'époque parlaient de spectacle compétent techniquement mais décérébré, de film réactionnaire et puritain. Mais pas de réalisation plate. On ne s'attend pas à ça.
Au pire, les critiques négatives de l'époque parlaient de spectacle compétent techniquement mais décérébré, de film réactionnaire et puritain. Mais pas de réalisation plate. On ne s'attend pas à ça.
Dernière modification par Alexandre Angel le 10 sept. 22, 15:03, modifié 1 fois.
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
Oui c’est exactement ça. Tout ce très bon développement et un adjectif qui gâche un peu. Du coup on ne retient plus que ça. Ce qui est dommage.
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
Inutile d'aller chercher plus loin ou d'invoquer le fait que tu ne serais pas un cinéphile spécialiste. Tu ne dis pas de bêtises, si tu n'as pas revu Jaws depuis vingt ans, c'est juste qu'il est temps de confronter le souvenir de ton ressenti à une révision du film.Frédéric 33 a écrit : ↑10 sept. 22, 14:28 ... j'ai trouvé, à un moment, peut-être à force de le regarder justement, que la réalisation était très "familiale", très commerciale, d'une certaine manière ... Malheureusement, je suis incapable d'expliquer plus ce que j'ai ressenti, c'était il y a vingt ans aussi (...)
(Et même constat parfois que Beule sur le BAC +5 en analyse filmique qui découragerait les nouveaux venus d'insister - ou même de s'inscrire tout simplement. Si on devait être diplômé d'une grande école de cinéma pour avoir le droit de partager sa passion sur des forums, il ne resterait pas grand monde...)
Bref, revenons à ce ressenti vieux de vingt ans...
Au risque de radoter, je reste sur le souvenir d'une redécouverte en salle il y a quelques mois, lors de laquelle je m'étais pris une bonne grosse claque que je n'avais pas vu venir. Je croyais connaître par cœur ce film de requin, j'avais complètement oublié que la deuxième heure est d'abord une formidable aventure maritime. Dès qu'il s'agit de filmer la navigation du bateau, c'est proprement hallucinant.
"Commercial" et "familial" sont deux termes qu'on accole souvent au cinéma de Steven Spielberg (le papa du blockbuster, en gros), mais dans son cas ça n'a rien de péjoratif et ça n'enlève rien au talent de filmeur et de conteur du bonhomme. Encore une fois, dès que nos trois héros se mettent en chasse (le vieux loup de mer, le fils à papa marin d'eau douce et un mec qui n'a rien à faire là), le film prend la mer lui aussi et décolle littéralement la rétine. Virtuosité, dynamisme, plaisir de filmer hyper contagieux (nul besoin d'être un "spécialiste" pour le ressentir), souffle de l'aventure maritime, acteurs épatants, musique de je-sais-plus-qui au diapason... tant pis si c'est une matrice du blockbuster commercial et familial, ça reste avant tout ébouriffant et enthousiasmant au possible.
Donc revois-le, c'est tout sauf de l'eau plate.
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
Merci de votre soutien, en effet si je ne suis pas un spécialiste en analyse filmique, j'essaye de m'y orienter car j'ai eu beau avoir beaucoup, beaucoup vu de films classiques au cinéma au quartier latin, il y a un moment où tu te rends compte que l'on comprend quelque chose au cinéma ... Dans les bouquins, et les bons ! Malheureusement je n'ai pas eu le temps, de faire assez de recherches en région parisienne. J'ai pu quand même trouver quelques pépites d'analyse filmique, sur Hitchcock notamment.
Par ailleurs, j'aimerais aussi dire que ma spécialité c'est la PHILOSOPHIE et qu'en matière d'analyse, de profondeur et de conceptualité je crois qu'on est les champions, en qualité et en difficulté. Or, justement, et pour tacler moi aussi, gentiment, un peu les gros durs de l'analyse filmique présents ici s'il y en a, je dois dire que la conceptualité propre aux spécialistes du cinéma m'a paru assez souvent quelque peu rhétorique, verbaliste et prétentieuse.
Pas mal d'intellectuels ou de spécialistes de domaines assez techniques conceptuellement devraient avoir étudié un tout petit peu la philosophie pure et dure. Parce que alors, je peux vous dire que leurs concepts font alors pâle figure à côté de ceux d'un Leibniz ou d'un Kant ! Je pense à la pédagogie dans le niveau primaire par exemple ou toutes les sciences de l'éducation.
Revoir le film encore une fois ? Malheureux, je fais partie de ceux qui l'ont regardé, enfin toute la seconde partie, tous les jours pendant une certaine période de plusieurs mois ! ... Durant mes études. La nuit ... C'était génial. Je serai plutôt de ceux qui pensent ici que c'est au final un chef-d'oeuvre, la performance étant tellement impressionnante.
Curieusement, l'un des passages qui m'ennuyaient ou me dissuadaient de le voir en entier était la scène de la plongée où Hooper découvre la tête du pêcheur et la dent. Non qu'elle soit efficace, elle me fait toujours peur d'ailleurs, c'est de la véritable horreur qui joue sur l'angoisse d'avoir cette fin-là, finir au fond d'un bateau avec la tête à moitié déchirée par un requin ... Mais je trouve qu'elle sort le film de sa magie, comme si elle était une espèce de temps mort, un passage un peu de trop pour moi. Ou est-ce par ce que c'est de la pure horreur que cela m'était pénible ? Je ne sais pas ... C'est vraiment subjectif ...
Quant à mon sentiment de réalisation "plate", je comprends que l'adjectif puisse interloquer. Tellement de scènes sont vigoureuses, osées et traumatisantes ... Je ne saurais pas l'expliquer mais j'ai senti une volonté explicite de cadrer cela pour le grand public, et comme je le disais tout à l'heure, depuis vingt ans je ne sais plus en quoi précisément. Je vous le redirai si je prends le temps de le revoir.
Ah la discussion nocturne autour de la bombe ... Culte, culte, culte ...
Par ailleurs, j'aimerais aussi dire que ma spécialité c'est la PHILOSOPHIE et qu'en matière d'analyse, de profondeur et de conceptualité je crois qu'on est les champions, en qualité et en difficulté. Or, justement, et pour tacler moi aussi, gentiment, un peu les gros durs de l'analyse filmique présents ici s'il y en a, je dois dire que la conceptualité propre aux spécialistes du cinéma m'a paru assez souvent quelque peu rhétorique, verbaliste et prétentieuse.
Pas mal d'intellectuels ou de spécialistes de domaines assez techniques conceptuellement devraient avoir étudié un tout petit peu la philosophie pure et dure. Parce que alors, je peux vous dire que leurs concepts font alors pâle figure à côté de ceux d'un Leibniz ou d'un Kant ! Je pense à la pédagogie dans le niveau primaire par exemple ou toutes les sciences de l'éducation.
Revoir le film encore une fois ? Malheureux, je fais partie de ceux qui l'ont regardé, enfin toute la seconde partie, tous les jours pendant une certaine période de plusieurs mois ! ... Durant mes études. La nuit ... C'était génial. Je serai plutôt de ceux qui pensent ici que c'est au final un chef-d'oeuvre, la performance étant tellement impressionnante.
Curieusement, l'un des passages qui m'ennuyaient ou me dissuadaient de le voir en entier était la scène de la plongée où Hooper découvre la tête du pêcheur et la dent. Non qu'elle soit efficace, elle me fait toujours peur d'ailleurs, c'est de la véritable horreur qui joue sur l'angoisse d'avoir cette fin-là, finir au fond d'un bateau avec la tête à moitié déchirée par un requin ... Mais je trouve qu'elle sort le film de sa magie, comme si elle était une espèce de temps mort, un passage un peu de trop pour moi. Ou est-ce par ce que c'est de la pure horreur que cela m'était pénible ? Je ne sais pas ... C'est vraiment subjectif ...
Quant à mon sentiment de réalisation "plate", je comprends que l'adjectif puisse interloquer. Tellement de scènes sont vigoureuses, osées et traumatisantes ... Je ne saurais pas l'expliquer mais j'ai senti une volonté explicite de cadrer cela pour le grand public, et comme je le disais tout à l'heure, depuis vingt ans je ne sais plus en quoi précisément. Je vous le redirai si je prends le temps de le revoir.
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- Supfiction
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
On avait des poètes, historiens, techniciens, et comiques sur le forum, il nous manquait un philosophe. bienvenue.
Les petits ou gros tacles sur le forum, quasi inévitables si l’on dit un mot de travers concernant certains films et auteurs, il ne faut pas s’en formaliser.
Bien sûr que Spielberg est commercial, mais cela ne gâche rien. Par contre des scènes osées, je ne vois pas de quoi tu parles.
Les petits ou gros tacles sur le forum, quasi inévitables si l’on dit un mot de travers concernant certains films et auteurs, il ne faut pas s’en formaliser.
Bien sûr que Spielberg est commercial, mais cela ne gâche rien. Par contre des scènes osées, je ne vois pas de quoi tu parles.
Dernière modification par Supfiction le 10 sept. 22, 16:58, modifié 1 fois.
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
L’occasion pour moi de redire à quel point le bouquin est mauvais.Alexandre Angel a écrit : ↑10 sept. 22, 14:31Surtout la scène de sexe entre Richard Dreyfuss et Lorraine Gary!
Et à quel point c’est un miracle que les multiples scénaristes aient pu en tirer un film pareil - sans oublier la mise en scène de Spielberg. Il n’y a qu’à voir ou revoir les extraits postés par odelay pour se rendre compte de l’inventivité et de la précision hallucinantes du boulot de Spielberg et de Bill Butler le chef op.
Donc désolé Frédéric pour ma réponse expéditive qui a pu sembler brusque. D’ailleurs plus qu’une réponse, c’était simplement une réaction authentiquement étonnée.
Car on peut reprocher plein de choses au film, mais s’il y a une chose que l’on peut lui reconnaître, c’est bien d’avoir une mise en scène à l’antithèse de la platitude.
- Alexandre Angel
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
Sans blaguer, pour le coup, il y aurait pu y avoir cette scène dont on voit les rushes (ou un extrait de tournage je ne sais plus), en bonus, où, dans la scène de l'"étang", le mec de la barque se fait promener, au dessus de la surface de l'eau, par le requin qui le tient dans la bouche.Supfiction a écrit : ↑10 sept. 22, 16:14 Par contre des scènes osées, je ne vois pas de quoi tu parles.
Graphiquement, c'est assez hard.
Sinon, je pense que Frédéric parle d'"osé" au sens d'audacieux formellement ou techniquement.
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
Merci pour l'accueil,
Oui, voilà, osé en ce sens là.
Après, pour le côté plat et commercial de ce film, je dirai que mon ressenti ou ma perception dépend, - même si elle vaut pour elle-même - d'un cadre estudiantin assez intello où ce film a pu, inévitablement, être d'abord rejeté comme familial et commercial. Et puis c'est aussi vrai pour ce dont il parle, un policier part en campagne contre un requin, bon, c'est pas du Bergman. Mais la façon dont il en parle, elle n'est pas inintéressante du tout ni mauvaise sur le plan cinématographique, bien au contraire ! Mais pour voir cela, il faut un regard plus ouvert que l'intellectuallsme petit-bourgeois de la fin du siècle dernier, ainsi que des connaissances en cinéma. J'avoue mon incompétence totale ici pour faire l'analyse filmique de ce film. Mais est-il, a-t-il assez tôt été étudié en fac de cinéma ? ...
Oui, voilà, osé en ce sens là.
Après, pour le côté plat et commercial de ce film, je dirai que mon ressenti ou ma perception dépend, - même si elle vaut pour elle-même - d'un cadre estudiantin assez intello où ce film a pu, inévitablement, être d'abord rejeté comme familial et commercial. Et puis c'est aussi vrai pour ce dont il parle, un policier part en campagne contre un requin, bon, c'est pas du Bergman. Mais la façon dont il en parle, elle n'est pas inintéressante du tout ni mauvaise sur le plan cinématographique, bien au contraire ! Mais pour voir cela, il faut un regard plus ouvert que l'intellectuallsme petit-bourgeois de la fin du siècle dernier, ainsi que des connaissances en cinéma. J'avoue mon incompétence totale ici pour faire l'analyse filmique de ce film. Mais est-il, a-t-il assez tôt été étudié en fac de cinéma ? ...
- Alexandre Angel
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
Non, tu le rappelles toi-même en partie, les films américains à succès des années 70 n'avaient pas la cote de ce côté de l'Atlantique (plus chez eux je pense). Ils étaient considérés comme des machins bien faits (l'expression "bien fait" revenait si souvent, je m'en souviens, dans la bouche des spectateurs) mais roublards (commerciaux, sinon réac) comme Le Parrain, L'Exorciste, French Connection, L'Arnaque, Jaws . Sans parler des films catastrophes, dont l'influence se fait sentir sur Jaws.
La critique française ( pour ne citer qu'elle) a commencé à lâcher prise avec Star Wars puis, surtout, Les Aventuriers de l'Arche perdue. Mais il y avait encore des réserves (que je partage d'ailleurs - je ne parle que de cette dernière époque).
La critique française ( pour ne citer qu'elle) a commencé à lâcher prise avec Star Wars puis, surtout, Les Aventuriers de l'Arche perdue. Mais il y avait encore des réserves (que je partage d'ailleurs - je ne parle que de cette dernière époque).
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
Bonne question, tiens. Je ne sais même pas s’il a déjà été étudié en école de ciné, que ce soit en France ou ailleurs.Frédéric 33 a écrit : ↑10 sept. 22, 16:33 Mais est-il, a-t-il assez tôt été étudié en fac de cinéma ? ...
En tout cas merci d’avoir fait remonter le topic de l’un de mes 10 films préférés all-time.
- tchi-tcha
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Re: Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)
On a aussi beaucoup d'agriculteurs (tous ceux qui ne sont pas parisiens)Supfiction a écrit : ↑10 sept. 22, 16:14 On avait depoètes, historiens, techniciens, et comiques sur le forum, il nous manquait un philosophe. bienvenue.
Je souligne ce qui m'intéresse, parce que là il n'y a plus l'excuse de la formulation maladroite (contrairement à la réalisation "plate" donc).Frédéric 33 a écrit : ↑10 sept. 22, 15:58 ...j'ai senti une volonté explicite de cadrer cela pour le grand public, et comme je le disais tout à l'heure, depuis vingt ans je ne sais plus en quoi précisément.
En quoi ce serait un reproche de penser au public auquel on s'adresse ? Spielberg n'est pas Kant, il ne s'adresse pas à ses pairs mais aux publics de tous âges qui se retrouvent ensemble dans une salle de cinéma le temps d'une projection.
Cadrer pour le grand grand public n'était clairement pas la préoccupation première d'un Kant (ses trois Critiques sont immenses mais c'est pas du Alexandre Jollien niveau lecture, on va dire), c'en est une pour Spielberg, et ça me semble légitime.
Et c'est là que j'aurais besoin d'explications (si ça ne t'embête pas de continuer à creuser un peu la question) : comment peut-on à la fois le trouver génial et lui reprocher d'être trop commercial et trop familial (ce qui s'est traduit par cette maladroite "réalisation plate" avant d'aller te coucher).
C'est un ressenti qui dépasse le cadre intello-arrogant étudiant dont tu dois être sorti depuis un bon moment (j'espère). En voulant trop analyser ce qu'il est (l'acte de naissance du blockbuster), tu en perds presque de vue que Les Dents de la Mer est aussi une œuvre d'art (et un p*tain de bon film).
Quand au bouquin que Flol trouve très mauvais, du trèeees lointain souvenir qu'il m'en reste c'était surtout très mal écrit, avec plein de lourdeurs qui ne demandaient qu'à se faire sabrer. Ce ne sera en tout cas ni la première ni la dernière fois qu'un livre médiocre offre le matériau de base d'un bon film. Ready Player One c'est pas non plus de la grande littérature il me semble, mais Spielberg y a aussi trouvé un terrain de jeu à sa mesure (histoire de rester sur Spielberg et de ne pas ressortir le sempiternel exemple de Sur la Route de Madison).
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