C'est parce qu'ils sont tous juifs.kiemavel wrote: ↑21 Nov 20, 10:44A la rédac. y'a plusieurs gauchistes qui aiment les films chiants. P ' tain, le chocJean-Pierre Festina wrote: ↑21 Nov 20, 08:10
Dans le genre Mélodrame de gauche chiant comme la mort, c'est un classique.
https://www.dvdclassik.com/critique/det ... gement-loy
La Comédie italienne
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Re: La Comédie italienne
MONTRES POUR HOMMES MODE Thierry Mugler, Filippo Loretti, Lorus, MVMT, Calvin Klein, Louis Pion, Fossil, Cerruti 1881, G-shock premium, Casio pro-trek, Invicta, Chanel, Ted Lapidus, Nuxe, Stührling Original, Esprit, Michael Kors, Diesel, Daniel Wellington, Hugo Boss, Emporio Armani, Cluse, Gucci, Guess, Lacoste, Superdry, Maserati, Nixon, Pulsar, Tommy Hillfiger, Swarowski, Kookai, Dior, Marc Jacobs, Lotus, Dolce Gabbana, Mauboussin... et bien sûr Festina !
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Re: La Comédie italienne
Ils se glissent partout, même à la rédac. C’est horrible
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Re: La Comédie italienne
MONTRES POUR HOMMES MODE Thierry Mugler, Filippo Loretti, Lorus, MVMT, Calvin Klein, Louis Pion, Fossil, Cerruti 1881, G-shock premium, Casio pro-trek, Invicta, Chanel, Ted Lapidus, Nuxe, Stührling Original, Esprit, Michael Kors, Diesel, Daniel Wellington, Hugo Boss, Emporio Armani, Cluse, Gucci, Guess, Lacoste, Superdry, Maserati, Nixon, Pulsar, Tommy Hillfiger, Swarowski, Kookai, Dior, Marc Jacobs, Lotus, Dolce Gabbana, Mauboussin... et bien sûr Festina !
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Re: La Comédie italienne
Comme ça tu n'as plus besoin de rendre leur or !
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Re: La Comédie italienne
Vu L'agent de Luigi Zampa avec Alberto Sordi.
Très sympathique comédie, on retrouve le ton grinçant de l'humour italien de l'époque. Sordi est, une nouvelle fois, hilarant. J'ai trouvé un petit ventre mou au film, certaines scènes un peu longues (celle où il créé un immense embouteillage en faisant la circulation par exemple), mais globalement on rit beaucoup et le dernier tiers, qui s'intéresse davantage aux magouilles politiques relances bien le film.
Vision assez pessimiste, mais somme toute assez réaliste, de l'injustice.
Je suis curieux de découvrir Le Commissaire de Comencini, dans lequel on retrouve Sordi dans un rôle semblable mais avec un angle qui semble assez différent (dixit la chronique sur DVDclassik
).
Très sympathique comédie, on retrouve le ton grinçant de l'humour italien de l'époque. Sordi est, une nouvelle fois, hilarant. J'ai trouvé un petit ventre mou au film, certaines scènes un peu longues (celle où il créé un immense embouteillage en faisant la circulation par exemple), mais globalement on rit beaucoup et le dernier tiers, qui s'intéresse davantage aux magouilles politiques relances bien le film.
Vision assez pessimiste, mais somme toute assez réaliste, de l'injustice.
Je suis curieux de découvrir Le Commissaire de Comencini, dans lequel on retrouve Sordi dans un rôle semblable mais avec un angle qui semble assez différent (dixit la chronique sur DVDclassik

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Re: La Comédie italienne
C'est moi le responsable 
J'avoue que j'attendais assez peu du Commissaire, et que les vingt dernières minutes m'avaient stupéfait.

J'avoue que j'attendais assez peu du Commissaire, et que les vingt dernières minutes m'avaient stupéfait.
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Re: La Comédie italienne
Pas de quoi rougir, au contraire, j'adore avoir de nouvelles pistes de visionnages (bien que je n'en manque pas avec une watchlist qui doit être à pas loin de 1000 titres...) en lisant une critique

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Re: La Comédie italienne
Nos héros retrouveront-ils leur ami mystérieusement disparu en Afrique ? Ettore Scola, 1968
Spoiler ! La réponse est oui, voir le visage au premier plan de Nino Manfredi sur la jaquette.
Excellent film porté par des acteurs géniaux (Sordi, Manfredi, Blier), un compositeur fabuleux (Armando Trovaioli) et une équipe technique (monteur, cadreur et coloriste en particulier) phénoménale, typique de ces années 60 extravagantes.
Quant à Age-Scarpelli et Scola, ils ont eu le bon goût d'écrire et de mettre en scène des personnages qui échappent par moments à leur caricature. Alberto Sordi par exemple, qui interprète un industriel d'abord réticent à l'idée de s'aventurer dans une contrée sauvage, puis se met peu à peu à devenir le bobo par excellence, c'est-à-dire le grand bourgeois épris de rousseauisme et donneur de leçons au prolétaire. La fin, superbe et presque bouleversante, nous le montre quittant le continent africain, le visage perdu dans les regrets.
Dans les notes de production, un certain Eddy Moine (tiens ?) nous parle d'une "véritable satire anticolonialiste". Passons sur une expression aussi subtile qu'une crème au beurre ; que voit-on réellement ? Un expat' négrier pendant quelques minutes, une rapide évocation des mines de diamants, le tout perdu dans des espaces très largement vierges : c'est peut-être un peu léger pour en faire une satire, à plus forte raison pour l'assortir d'un "véritable", adjectif qui a toujours senti son bonimenteur.
S'il y a une satire bien plus flagrante et mordante que celle du colonialisme, son objet serait proche du film "Les statues meurent aussi" de Resnais et Marker qui évoque l'engouement des occidentaux pour un art nègre et un mode de vie qu'ils persistent à mal comprendre afin de satisfaire leur appétit d'exotisme ; c'est en tout cas le principal ressort comique du film, et la caractéristique centrale du personnage de Sordi. A la fin, il tombe réellement amoureux de ce pays, sans doute sur un malentendu (il y aurait d'ailleurs beaucoup à dire sur le rôle que jouent les malentendus dans ce film, comme celui du village qui révère Nino Manfredi, sorcier de la pluie auto-proclamé qui, un jour et par bravade, parvient à la réveiller pour de bon).
De tout temps, et de nos jours en particulier, il conviendrait de résister à l'envie de poser une étiquette sur une oeuvre d'art (ici, un film), fût-ce à titre de témoignage de moralité. C'est le pire service qu'on puisse lui rendre.
Entretien moyennement intéressant d'Ettore Scola en bonus. "Quand le public va voir Le fanfaron, il sait faire la part des choses et n'aime pas le côté fripon du personnage principal". Admettons.
Spoiler ! La réponse est oui, voir le visage au premier plan de Nino Manfredi sur la jaquette.
Excellent film porté par des acteurs géniaux (Sordi, Manfredi, Blier), un compositeur fabuleux (Armando Trovaioli) et une équipe technique (monteur, cadreur et coloriste en particulier) phénoménale, typique de ces années 60 extravagantes.
Quant à Age-Scarpelli et Scola, ils ont eu le bon goût d'écrire et de mettre en scène des personnages qui échappent par moments à leur caricature. Alberto Sordi par exemple, qui interprète un industriel d'abord réticent à l'idée de s'aventurer dans une contrée sauvage, puis se met peu à peu à devenir le bobo par excellence, c'est-à-dire le grand bourgeois épris de rousseauisme et donneur de leçons au prolétaire. La fin, superbe et presque bouleversante, nous le montre quittant le continent africain, le visage perdu dans les regrets.
Dans les notes de production, un certain Eddy Moine (tiens ?) nous parle d'une "véritable satire anticolonialiste". Passons sur une expression aussi subtile qu'une crème au beurre ; que voit-on réellement ? Un expat' négrier pendant quelques minutes, une rapide évocation des mines de diamants, le tout perdu dans des espaces très largement vierges : c'est peut-être un peu léger pour en faire une satire, à plus forte raison pour l'assortir d'un "véritable", adjectif qui a toujours senti son bonimenteur.
S'il y a une satire bien plus flagrante et mordante que celle du colonialisme, son objet serait proche du film "Les statues meurent aussi" de Resnais et Marker qui évoque l'engouement des occidentaux pour un art nègre et un mode de vie qu'ils persistent à mal comprendre afin de satisfaire leur appétit d'exotisme ; c'est en tout cas le principal ressort comique du film, et la caractéristique centrale du personnage de Sordi. A la fin, il tombe réellement amoureux de ce pays, sans doute sur un malentendu (il y aurait d'ailleurs beaucoup à dire sur le rôle que jouent les malentendus dans ce film, comme celui du village qui révère Nino Manfredi, sorcier de la pluie auto-proclamé qui, un jour et par bravade, parvient à la réveiller pour de bon).
De tout temps, et de nos jours en particulier, il conviendrait de résister à l'envie de poser une étiquette sur une oeuvre d'art (ici, un film), fût-ce à titre de témoignage de moralité. C'est le pire service qu'on puisse lui rendre.
Entretien moyennement intéressant d'Ettore Scola en bonus. "Quand le public va voir Le fanfaron, il sait faire la part des choses et n'aime pas le côté fripon du personnage principal". Admettons.
MONTRES POUR HOMMES MODE Thierry Mugler, Filippo Loretti, Lorus, MVMT, Calvin Klein, Louis Pion, Fossil, Cerruti 1881, G-shock premium, Casio pro-trek, Invicta, Chanel, Ted Lapidus, Nuxe, Stührling Original, Esprit, Michael Kors, Diesel, Daniel Wellington, Hugo Boss, Emporio Armani, Cluse, Gucci, Guess, Lacoste, Superdry, Maserati, Nixon, Pulsar, Tommy Hillfiger, Swarowski, Kookai, Dior, Marc Jacobs, Lotus, Dolce Gabbana, Mauboussin... et bien sûr Festina !