La voix de Julie Andrews ????Strum a écrit :Pas chez moi. J'adore son accent anglais. Mais bon...il faut dire que je chantais "the rain in Spain..." (subjugué que j'étais par la voix mélodieuse de Julie Andrews) tout petit déjà alors ce film a une certaine valeur sentimentale pour moi.Grant Boyer a écrit :les "chansons-parlés" d'Harrisson sont particulierment gonflantes.
George Cukor (1899-1983)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Invité
- Messages : 5977
- Inscription : 14 avr. 03, 11:54
Vous voulez maroufler ? Je suis votre homme...
-
- n'est pas Flaubert
- Messages : 8464
- Inscription : 19 nov. 05, 15:35
- Contact :
-
- King of (lolli)pop
- Messages : 15433
- Inscription : 14 avr. 03, 15:14
Je trouve que My Fair Lady a de grosses qualités mais aussi et c'est bien dommage de gros défauts, dont les seconds rôles très lourds.
Sinon j'adore la direction artistique du film, la scène du ballet est très belle, mais les chansons sont vraiment faiblardes, le film trop long(2H40, alors qu'il faudrait couper au moins une demi-heure) et effectivement les chansons "parlées" de Harrison sont mauvaises. D'autant qu'il y a en a plein, ce qui devient roboratif.
Sinon j'adore la direction artistique du film, la scène du ballet est très belle, mais les chansons sont vraiment faiblardes, le film trop long(2H40, alors qu'il faudrait couper au moins une demi-heure) et effectivement les chansons "parlées" de Harrison sont mauvaises. D'autant qu'il y a en a plein, ce qui devient roboratif.
Je vote pour Victoria Romanova
-
- n'est pas Flaubert
- Messages : 8464
- Inscription : 19 nov. 05, 15:35
- Contact :
- Jack Griffin
- Goinfrard
- Messages : 12389
- Inscription : 17 févr. 05, 19:45
J'ai aussi beacoup d'affection pour My Fair Lady : le livret, les compositions, la direction artistique, la photographie, et bien entendu le duo de comédiens Rex Harrisson (formidable !) et Audrey Hepburn ( ). En revanche (et Jeremy Fox ne sera pas surpris ), je reste déçu devant la mise en scène pépère et rarement ingénieuse de George Cukor.
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25419
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
Revu récemment, j'ai aussi du mal. Le film est assez ennuyeux, la musique quelconque (et encore plus lorsqu'elle est "parlée" par Rex Harrison). A la même époque, je préfère très largement (au moins musicalement) "La mélodie du bonheur" qui a permis à Julie Andrews de se venger de ne pas avoir eu le rôle dans My Fair Lady.
-
- Entier manceau
- Messages : 5463
- Inscription : 7 sept. 05, 13:49
- Localisation : Entre Seine et Oise
Une étoile est née, de George Cukor
Intense mélodrame ou la musique exalte les passions, les excès et la chute. James Mason livre une magnifique composition dans le rôle de Norman Maine, rongé par l'auto-destruction. Après une première partie un peu conventionnelle, le film prend son envol et la scène, une représentation de la vie. Cukor fait chanter cette démesure par un artifice de couleurs sombres jusqu'à ce final crépusculaire et finalement rédempteur. Judy Garland, bien que légèrement agaçante, personnifie l'héroine de "musical" pouvant accomplir ses rêves. Si Cukor choisit l'envers du décor et la fin d'une illusion,
la fascination du spectacle reste intacte.
Intense mélodrame ou la musique exalte les passions, les excès et la chute. James Mason livre une magnifique composition dans le rôle de Norman Maine, rongé par l'auto-destruction. Après une première partie un peu conventionnelle, le film prend son envol et la scène, une représentation de la vie. Cukor fait chanter cette démesure par un artifice de couleurs sombres jusqu'à ce final crépusculaire et finalement rédempteur. Judy Garland, bien que légèrement agaçante, personnifie l'héroine de "musical" pouvant accomplir ses rêves. Si Cukor choisit l'envers du décor et la fin d'une illusion,
la fascination du spectacle reste intacte.
- Ouf Je Respire
- Charles Foster Kane
- Messages : 25914
- Inscription : 15 avr. 03, 14:22
- Localisation : Forêt d'Orléans
Aaaaaaaah, James Mason!
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Miss Nobody
- heureuse d'être contente
- Messages : 9561
- Inscription : 23 oct. 05, 16:37
- Localisation : Quelque part ailleurs
Outre James Mason, évidemment grandiose, je ne trouve pas Judy Garland agaçante... au contraire, dans ce film, elle m'emeut d'avantage que dans d'autres... Pendant cette période, elle était au plus mal: les studios lui pourrissait la vie, elle prenait trop de médicaments, son visage boursouflé, changeant selon les scènes me fait du tord (quand je pense que Miss Garland avait 32 ans pour ce film, elle en fait 10 de plus, c'est effrayant)... En sachant cela, on regarde le film autrement. Je ressens parfois la même tristesse en regardant de plus près les yeux de Marilyn dans ses derniers films...Joe Wilson a écrit :Une étoile est née, de George Cukor
Intense mélodrame ou la musique exalte les passions, les excès et la chute. James Mason livre une magnifique composition dans le rôle de Norman Maine, rongé par l'auto-destruction. Après une première partie un peu conventionnelle, le film prend son envol et la scène, une représentation de la vie. Cukor fait chanter cette démesure par un artifice de couleurs sombres jusqu'à ce final crépusculaire et finalement rédempteur. Judy Garland, bien que légèrement agaçante, personnifie l'héroine de "musical" pouvant accomplir ses rêves. Si Cukor choisit l'envers du décor et la fin d'une illusion,
la fascination du spectacle reste intacte.
Pour en revenir au film lui même, je l'ai revu jeudi avec toujours autant de plaisir, mais c'est horriblement triste... à la fin, je n'en pouvais plus de pleurer .
En tout cas, merci Arte de diffuser encore ces chefs d'oeuvre (et en VO!).
-
- Entier manceau
- Messages : 5463
- Inscription : 7 sept. 05, 13:49
- Localisation : Entre Seine et Oise
C'est vrai que je suis peut-être un peu sévère, mais je n'évoque pas tant l'intensité émotionnelle de Garland, souvent bouleversante, que certains tics jeu et des postures un peu trop affectées. Dez toute façon, mes reproches concernent uniquement les scènes de dialogue: dès qu'elle retrouve la scène, on la sent dans son élément, et ses prestations dansées sont magnifiques.
De toute façon, il n'est pas contradictoire de trouver son jeu parfois limité (notamment dans les scènes d'intimité) et d'être malgré tout ému par sa présence (pour les raisons que tu viens d'évoquer, Miss Nobody).
De toute façon, il n'est pas contradictoire de trouver son jeu parfois limité (notamment dans les scènes d'intimité) et d'être malgré tout ému par sa présence (pour les raisons que tu viens d'évoquer, Miss Nobody).
-
- Producteur Exécutif
- Messages : 7320
- Inscription : 30 juin 05, 08:00
Lorsqu'Oliver Niles lui rend visite dans sa loge et qu'elle lui raconte la déchéance de Norman, le supplie, la voix chevrotante, de trouver un rôle pour son mari sans que jamais il ne sache qu'elle y est pour quelque chose, elle est tout sauf "limitée".Joe Wilson a écrit : De toute façon, il n'est pas contradictoire de trouver son jeu parfois limité (notamment dans les scènes d'intimité)
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99628
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99628
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
As tu eu l'occasion de voir The Clock de Minnelli ? Elle prouvait ici qu'elle pouvait être aussi à l'aise dans un registre purement dramatique et inimiste d'autant plus que le film n'est pas un musical et qu'elle ne doit à aucun moment ni chanter ni danser. Son jeu est dans ce film d'une belle sobriété et elle se révèle très touchante.Joe Wilson a écrit :
De toute façon, il n'est pas contradictoire de trouver son jeu parfois limité (notamment dans les scènes d'intimité) et d'être malgré tout ému par sa présence (pour les raisons que tu viens d'évoquer, Miss Nobody).