George Cukor (1899-1983)

[Jeremy Fox]

Vacances ressort aujourd'hui en version restaurée.

[Jeremy Fox]

Des avis sur A life of her Own qui repasse sur TCM ?

[feb]

J'ai le souvenir d'un drame assez solide avec une Ann Dvorak qui mange Lana Turner tout au long du film et un bon Ray Milland.
Je le place dans les Cukor de 2ème niveau et je pense que ça va prendre 5/6 au niveau de ton carnet de notes

[Jeremy Fox]

J'ai le souvenir d'un drame assez solide avec une Ann Dvorak qui mange Lana Turner tout au long du film et un bon Ray Milland.
Je le place dans les Cukor de 2ème niveau et je pense que ça va prendre 5/6 au niveau de ton carnet de notes

A vérifier donc : je mets déjà 5 points d'avance pour miss Turner

[feb]

J'ai le souvenir d'un drame assez solide avec une Ann Dvorak qui mange Lana Turner tout au long du film et un bon Ray Milland.
Je le place dans les Cukor de 2ème niveau et je pense que ça va prendre 5/6 au niveau de ton carnet de notes

A vérifier donc : je mets déjà 5 points d'avance pour miss Turner

Ca laisse +1 point pour la réalisation de Cukor, ça va jouer serré

[Jeremy Fox]

Des avis sur A life of her Own qui repasse sur TCM ?

Et bien c'est vraiment très bien : L'histoire d'un amour impossible jamais mièvre mais au contraire brillant grâce à l'intelligence du scénario et des dialogues mais également grâce à un casting 4 étoiles et au talent jamais démenti de Cukor pour la direction d'acteurs. La réputation de "cinéaste des femmes" qu'a acquit Cukor n'est une fois encore pas usurpée, réussissant ici non moins que trois superbes portraits de femmes : non seulement le personnage interprété par Lana Turner mais également ceux tenus par Ann Dvorak et Margaret Phillips en femme handicapée. Les comédiens masculins ne déméritent pas, que ce soient Louis Calhern, Tom Ewell (superbes premières séquences de 'casting' des futurs mannequins), Barry Sullivan et bien évidemment Ray Milland. A signaler un thème aussi beau qu'entêtant de Bronislau Kaper et la perfection technique des équipes de la MGM. Très belle surprise.

[Jeremy Fox]

J'ai le souvenir d'un drame assez solide avec une Ann Dvorak qui mange Lana Turner tout au long du film et un bon Ray Milland.
:

Par contre Ann Dvorak à beau être formidable, elle disparaît de l'intrigue avant la fin du premier tiers.

[feb]

J'ai le souvenir d'un drame assez solide avec une Ann Dvorak qui mange Lana Turner tout au long du film et un bon Ray Milland.
:

Par contre Ann Dvorak à beau être formidable, elle disparaît de l'intrigue avant la fin du premier tiers.

Au temps pour moi Jeremy, j'étais persuadé que son personnage était présent tout au long de l'intrigue

[Jack Carter]

Des avis sur A life of her Own qui repasse sur TCM ?

Et bien c'est vraiment très bien : L'histoire d'un amour impossible jamais mièvre mais au contraire brillant grâce à l'intelligence du scénario et des dialogues mais également grâce à un casting 4 étoiles et au talent jamais démenti de Cukor pour la direction d'acteurs. La réputation de "cinéaste des femmes" qu'a acquit Cukor n'est une fois encore pas usurpée, réussissant ici non moins que trois superbes portraits de femmes : non seulement le personnage interprété par Lana Turner mais également ceux tenus par Ann Dvorak et Margaret Phillips en femme handicapée. Les comédiens masculins ne déméritent pas, que ce soient Louis Calhern, Tom Ewell (superbes premières séquences de 'casting' des futurs mannequins), Barry Sullivan et bien évidemment Ray Milland. A signaler un thème aussi beau qu'entêtant de Bronislau Kaper et la perfection technique des équipes de la MGM. Très belle surprise.

Je le note.

[Supfiction]

Et bien c'est vraiment très bien : L'histoire d'un amour impossible jamais mièvre mais au contraire brillant grâce à l'intelligence du scénario et des dialogues mais également grâce à un casting 4 étoiles et au talent jamais démenti de Cukor pour la direction d'acteurs. La réputation de "cinéaste des femmes" qu'a acquit Cukor n'est une fois encore pas usurpée, réussissant ici non moins que trois superbes portraits de femmes : non seulement le personnage interprété par Lana Turner mais également ceux tenus par Ann Dvorak et Margaret Phillips en femme handicapée. Les comédiens masculins ne déméritent pas, que ce soient Louis Calhern, Tom Ewell (superbes premières séquences de 'casting' des futurs mannequins), Barry Sullivan et bien évidemment Ray Milland. A signaler un thème aussi beau qu'entêtant de Bronislau Kaper et la perfection technique des équipes de la MGM. Très belle surprise.

Je le note.

Je l'ai revu pour l'occasion mais j'ai réalisé en cours que je l'avais déjà vu (mais en v.o. pure à l'époque). Ray Milland est très classe. Miss Turner est dans son élément, il y a chez elle une constante fragilité (accentuée par sa petite taille) malgré son physique avantageux qui fait son charme incomparable même lorsque son personnage rencontre le succès (professionnel ici). Il semble d'ailleurs que le film, au-delà de son aspect mélo, traite du sentiment de vacuité des êtres dans le monde moderne et de la situation précaire de la femme en particulier.

[Jeremy Fox]

Il semble d'ailleurs que le film, au-delà de son aspect mélo, traite du sentiment de vacuité des êtres dans le monde moderne

Ca c'est très clair et très intelligemment décrit.

[Supfiction]

Il semble d'ailleurs que le film, au-delà de son aspect mélo, traite du sentiment de vacuité des êtres dans le monde moderne

Ca c'est très clair et très intelligemment décrit.

[Miss Nobody]

A life of her Own
Et bien c'est vraiment très bien

Je le note.

J'aimerais rétablir un peu l'équilibre de la balance.

J'ai moi aussi découvert le film après les quelques avis postés ci-dessus... et c'est très clairement un Cukor de seconde zone.
Un mélodrame féminin très anecdotique, assez bavard, qui désintéresse assez vite malgré l'accumulation d'éléments larmoyants (amour impossible, suicide, handicap), la faute à des personnages trop "bons", manquant de relief, à un rythme qui se traîne, et à une tonalité moraliste ennuyante (comme souvent avec les mélos de ce type, il y a un "guide de bonne conduite" à peine dissimulé entre les lignes du script).

traite du sentiment de vacuité des êtres dans le monde moderne et de la situation précaire de la femme en particulier.

C'est effectivement bien vu... mais le film ne va pas assez loin dans cette direction à mon avis - au contraire d'autres grands mélos...
A quelques lignes de dialogue près (où on perçoit un peu cette quête vaine de bonheur, et la décadence irrémédiable qui se profile pour ce personnage qui croit s'accomplir et prendre en main sa destinée mais qui, en réalité, reste enfermé dans sa condition de femme : dépendante de son physique, de sa jeunesse, des hommes et des impératifs moraux de l'époque)... on reste dans un film pour ménagères manquant nettement d'ambition.


Pour le plaisir, un extrait de l'article assassin du New York Times (archive de 1950) :
Two years' absence from the movies obviously did not improve Lana Turner's talents as an actress or her studio's regard for what she can do. (...) Somehow, while watching this picture, with its cliches, its lush inanities and its vacuum-sealed preoccupation with the two-bit emotions of one dame, it was difficult for this reviewer to believe that such a film had been made in this year, 1950, and with the world in the state that it is. Pictures like this were the fashion fifteen years ago, when the screen and its candy-munching audience were in a much more infantile stage.But apparently the powers that be at Metro decided that there still is a place for a poor little glamour-girl story—and that Miss Turner has what it takes. (...) And we have poor Ray Milland playing the Montana sap who falls for her with a perpetual air of discomfort, indicating that he had read the script.

[Jeremy Fox]

Agence Cupidon, The Model and the Marriage Broker (1951)



La directrice d'une agence matrimoniale rencontre par hasard une jeune modèle qui est la maîtresse d'un homme marié. Emue par son sort, elle décide de lui faire rencontrer le véritable amour.

Le titre français n'a strictement rien à voir avec le film. En effet nous sommes dans une comédie sociale plutôt grinçante, sur la vie de célibataires et d'une femme, elle-même malheureuse qui cherche à faire le bonheur de ceux qui l'entourent, même si c'est une marieuse. Son véritable tempérament explose par sa rencontre fortuite, et surtout un échange malencontreux de sac. Cukor dessine comme il en a l'habitude de jolis portraits de femmes, que ce soit ce modèle ou cette marieuse, intrigante, mais charmante au demeurant. Il y a aussi tous ces portraits des âmes solitaires, ce suédois qui aime marcher, cette vieille fille de 40 ans, ce dirigeant d'une entreprise maritime, bref toute une galerie de personnalités attachantes. Le film est porté par le duo féminin formé par Thelma Ritter en marieuse pleine d'humour, et Jeanne Crain, en mannequin ravissante, ses tenues sont d'ailleurs toutes plus ravissantes les unes que les autres, Scott Brady prête ses traits au radiologue dupé par la marieuse, mais qui finalement tombera dans ses filets. Nous sommes donc dans ces comédies de moeurs chères à Cukor. Même s'il s'agit d'un petit film du réalisateur, il n'en demeure pas moins charmant et agréable, et bien méconnu.

J'étais un peu passé à côté lors de ma découverte du film qui se révèle en fait exactement tel que tu le décris, une délicieuse comédie de mœurs superbement interprétée ; un Cukor pas si mineur que ça, en tout cas sacrément plaisant.

[frédéric]

L'oiseau bleu


Une grosse curiosité, l'avant dernier film de Cukor adapté d'une pièce de théâtre et tourné en Russie. Ca ressemble un peu au Magicien d'Oz mais en moins bien. La meilleure séquence est celle de la nuit jouée par Jane Fonda et des enfants du futur. Elizabeth Taylor est plutôt bonne dans un de ses derniers grands rôles, le visuel oscille entre le bon et le moins bon. Enfin la copie diffusée par TCM est très moyenne, peut être vu la rareté du film. Cela donne un ensemble inégal mais pas déplaisant, aimerai découvrir du coup la version des années 40 avec Shirley Temple.