George Cukor (1899-1983)
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Je suis tout à fait d'accord avec le sens théâtral inné du cinéma du Cukor qui n'est pas vraiment gênant - surtout si les acteurs sont excellents, et ils le sont en général dans chacune de ses oeuvres. Le sommet de son art (théâtral si l'on veut) sans conteste, je le trouve personnellement dans son splendide Women.
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- Euphémiste
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- petite crêpe, ouhou petite crêpe
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Mais euh... Zut, zut et rata-zut, j'ai pas TCM.Solal a écrit :Le premier est diffusé et rediffusé depuis plusieurs années sur TCM, souvent pendant la période des fêtes. Tu devrais pouvoir en trouver une copieHolly Golightly a écrit :LA CROISÉE DES DESTINS (Bhowani Junction).
LES GIRLS (Les Girls)
Je REVE de voir ces deux films. Mais ils sont totalement introuvables. C'est pas juste !!
Bon, j'ai pas la télé tout court, donc forcément...
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- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
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Voilà qui est intéressant ! Merci beaucoup pour l'informationJeremy Fox a écrit :
Sur tous les sites canadiens et américains : c'est un all zone en plus
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- Georges Perec
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La "théâtralité" ne me gêne pas en soi, et chez Cukor moins qu'un autre. C'est juste que ce film-ci, malgré l'utilisation ingénieuse de l'espace, m'a paru moins vivant que d'autres, pas aussi pétillant qu'il aurait pu l'être, ce qui ne m'a pas empêché d'y prendre de l'agrément.Solal a écrit :C'est un peu confus dans mon souvenir (ma dernière vision remonte à plusieurs années) mais je crois qu'il y a une distribution assez astucieuse de l’espace, avec cette suite d'hôtel transformée en scène politique complexe, au moins duelle, où l’on converse sans se comprendre de fenêtre à fenêtre et où l’on circule de l’avant-scène aux coulisses en empruntant différents escaliers, des couloirs dérobés, sinueux, etc. Opposition redoublée dans la confrontation de ces intérieurs où se joue la conquête du pouvoir aux lieux publics où sont mis en scène les fondements de l’institution. Cukor se montre souvent « théâtral » mais je trouve qu’il le porte plutôt bien ici, d’autant qu’il est tout de même question de représentation(s) politique(s).Bartlebooth a écrit :Cela dit, cette plaisante comédie souffre un peu de son origine théâtrale qui se traduit par un certain statisme, malgré le talent habituel de Cukor dans la direction d'acteurs et l'organisation de l'espace.
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Ou alors commence par un film plus classique (Si a star is born est un grand film, ca reste une comédie musicale, ce qui peut le rendre hermétique aux non-fans du genre) : le génial philadelphia story, ou femmesJeremy Fox a écrit :A STAR IS BORN : très beau DVD Warnersomeone1600 a écrit :Il faudrait que j'approfondisse sa filmographie... vous me conseillez ??? (je sens que je vais me ruiner bientot moi... )
Personnellement je n'aime pas Susan and God, et Born yesterday
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Je pense au contraire que les non fans des comédies musicales peuvent apprécier ce film car il s'agit plus d'un mélodrame que d'un pur musical.Ballin Mundson a écrit :Ou alors commence par un film plus classique (Si a star is born est un grand film, ca reste une comédie musicale, ce qui peut le rendre hermétique aux non-fans du genre)Jeremy Fox a écrit :
A STAR IS BORN : très beau DVD Warner
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On est d'accord. A star is born est une des comédies musicales les plus abordables, mais je pense (pour l'avoir testée avec mon entourage), qu'elle l'est encore moins que des comédies plus classiques.Jeremy Fox a écrit :
Je pense au contraire que les non fans des comédies musicales peuvent apprécier ce film car il s'agit plus d'un mélodrame que d'un pur musical.
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Indiscrétions (The Philadelphia Story) de George Cukor.
Produit en 1940, le film a du détoner lors de sa sortie en... 1947. Le ton de ce film, très aristocratique, renvoie très largement à l'esprit de la fin des années 1930. Sa réalisation est sobre - essentiellement limitée aux recadrages - et trahit l'origine théâtrale de l'oeuvre originale. Elle sert fort bien les dialogues brillants et les acteurs. J'ai d'abord trouvé que Cary Grant n'était pas au meilleur de sa forme dans le rôle de Dexter Haven, aristocrate cynique légèrement porté sur la boisson (difficulté à saisir le personnage ou défaut dans la direction d'acteurs ?). Un peu plus loin dans le film tout s'éclaire : SPOILER les regards fuyants sont le signe de la gêne de Dexter d'avoir introduit des reporters dans l'ex-demeure conjugale à la suite d'un chantage du rédacteur en chef d'un journal à scandales.
Katharine Hepburn est magnifique dans son rôle de beauté glacée se dégivrant à la chaleur de l'alcool. S'il manque le caractère corrosif et satirique des comédies de Mankiewicz (ici producteur) le ton est vraiment réjouissant. Les collaborations Cukor-Hepburn sont décidément synonymes de réssite. Une très belle comédie hollywoodienne dépassant les limites du Star System.
Produit en 1940, le film a du détoner lors de sa sortie en... 1947. Le ton de ce film, très aristocratique, renvoie très largement à l'esprit de la fin des années 1930. Sa réalisation est sobre - essentiellement limitée aux recadrages - et trahit l'origine théâtrale de l'oeuvre originale. Elle sert fort bien les dialogues brillants et les acteurs. J'ai d'abord trouvé que Cary Grant n'était pas au meilleur de sa forme dans le rôle de Dexter Haven, aristocrate cynique légèrement porté sur la boisson (difficulté à saisir le personnage ou défaut dans la direction d'acteurs ?). Un peu plus loin dans le film tout s'éclaire : SPOILER les regards fuyants sont le signe de la gêne de Dexter d'avoir introduit des reporters dans l'ex-demeure conjugale à la suite d'un chantage du rédacteur en chef d'un journal à scandales.
Katharine Hepburn est magnifique dans son rôle de beauté glacée se dégivrant à la chaleur de l'alcool. S'il manque le caractère corrosif et satirique des comédies de Mankiewicz (ici producteur) le ton est vraiment réjouissant. Les collaborations Cukor-Hepburn sont décidément synonymes de réssite. Une très belle comédie hollywoodienne dépassant les limites du Star System.
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Une femme qui s'affiche de Georges Cukor (1953)
J'en gardais un bon souvenir d'enfance; la nouvelle vision de ce classique de la comédie américaine n'a pas été une déception... Ce film concilie légèreté et intelligence et donne à Judy Holliday l'occasion de faire une superbe composition de femme-enfant volubile... De plus, le sujet de film est vraiment une anticipation surprenante du monde de la télévision et de la publicité et c'est finalement de nos jours que la fable de Cukor prend tous son sens, à l'heure de la télé réalité...
Indémodable; je file me prendr ele DVD dans les jours qui viennent...
J'en gardais un bon souvenir d'enfance; la nouvelle vision de ce classique de la comédie américaine n'a pas été une déception... Ce film concilie légèreté et intelligence et donne à Judy Holliday l'occasion de faire une superbe composition de femme-enfant volubile... De plus, le sujet de film est vraiment une anticipation surprenante du monde de la télévision et de la publicité et c'est finalement de nos jours que la fable de Cukor prend tous son sens, à l'heure de la télé réalité...
Indémodable; je file me prendr ele DVD dans les jours qui viennent...