Un grand cinéaste japonais dont nombre d'oeuvres mériteraient d'être remises en lumière dans un festival ou à la Cinémathèque Française. Si CARLOTTA pouvaient éditer quelques uns de ces films et les proposer sur grand écran ... L'originalité et la modernité des oeuvres de Yasuzô MASUMURA demeurent encore aujourd'hui indiscutables ... L'opposition entre raison et passion traverse les âges.Spike a écrit :A ma connaissance, seul son film La Berceuse de la grande terre est sorti en BR (au Japon uniquement).bruce randylan a écrit :Au fait, quand est-ce qu'on aura droit à du Masumura en blu-ray ? Ou tout simplement de nouveaux titres...
D'autres titres de sa filmographie sont disponibles en VoD HD (seulement au Japon, évidemment), mais je ne connais pas la qualité des masters (c'est-à-dire s'il s'agit de nouveaux masters HD, de masters HD datant de l'ère DVD, voire d'upscales) : Le Soldat yakuza, L’Ange rouge, La Chatte japonaise, Jeux dangereux, Hanzo the Razor : L'Enfer des supplices et Double suicide à Sonezaki, de mémoire.
Yasuzô Masumura (1924-1986)
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Re: Yasuzo Masumura
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Re: Yasuzo Masumura
"Malheureusement", il y a déjà eu une rétro Masumura en 2007 à la cinémathèque. La prochaine risque d'être dans bien, bien longtemps.two lovers a écrit : Un grand cinéaste japonais dont nombre d'oeuvres mériteraient d'être remises en lumière dans un festival ou à la Cinémathèque Française.
C'est pas une intégrale mais c'est bien complet (et j'en avais bien profité)
http://www.cinematheque.fr/cycle/yasuzo ... a-273.html
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Re: Yasuzô Masumura (1924-1986)
L'étrange Festival avait aussi passé quelques uns de ses films il me semble.
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Yasuzo Masumura
Ce cycle m'aurait bien plu. Dommage que je n'ai pu en profiter. Effectivement, la sélection était conséquente.bruce randylan a écrit :"Malheureusement", il y a déjà eu une rétro Masumura en 2007 à la cinémathèque. La prochaine risque d'être dans bien, bien longtemps.two lovers a écrit : Un grand cinéaste japonais dont nombre d'oeuvres mériteraient d'être remises en lumière dans un festival ou à la Cinémathèque Française.
C'est pas une intégrale mais c'est bien complet (et j'en avais bien profité)
http://www.cinematheque.fr/cycle/yasuzo ... a-273.html
Il ne me reste donc plus qu'à croiser les doigts et espérer que CARLOTTA, un jour peut-être ...
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Re: Yasuzô Masumura (1924-1986)
La bete aveugle
Une jeune femme mannequin est kidnappée par un sculpteur aveugle qui veut en faire une statue, par le pouvoir de sens du touché.
Comme je tente d’apprendre le japonais, je continue de fureter dans le cinema nippon, d’Ozu à Sion, au hazard des emprunts a la bibliothèque.
J’ai bien aimé ce film que j’ai perçu comme le haut du panier d’une production « bis » ou de genre. Une oeuvre de qualité ayant trouvé son chemin dans un courant de productions petit budget. Je peux me tromper vu que je connais rien au contexte du cinema japonais de l’epoque.
Parmi les limites du film, J’ai trouvé la mise en scene assez sage, sans grande personnalité.
L’interpretation du sculpteur aveugle n’est pas toujours convainquante.
Sinon le film degage une ambiance forte, grace notamment au surprenant décor.
Huis clos poisseux, on suit la chronique qui vas de l’obsession artistique à la folie.
Une des forces du film est de toujours rester tres « terre à terre ». Alors que le decorum de l’atelier aurait pu donner lieu a une approche baroque (cf les gallio ou la hammer), ici on reste dans le realisme. La piece attenante qui sert de cuisine, chambre,... est depeinte avec realisme et crudité. Ceci renforce la peinture de la folie des personnages. On est pas dans le glamour ou le concept mais le naturalisme.
Ainsi je n’ai rien trouvé de ridicule dans la derniere partie. Les personnages sombrent physiquement.
Et la dernière scene est tres forte meme si l’action en soit est irréaliste vue les moyens mis en oeuvre
Je l’imagine directement tiré du livre.
J’allais oublié de le dire mais l’actrice principale Midori Mako a beaucoup de charme.
Ces actrices japonaises avaient (ont) tout de meme une beauté unique.
Une jeune femme mannequin est kidnappée par un sculpteur aveugle qui veut en faire une statue, par le pouvoir de sens du touché.
Comme je tente d’apprendre le japonais, je continue de fureter dans le cinema nippon, d’Ozu à Sion, au hazard des emprunts a la bibliothèque.
J’ai bien aimé ce film que j’ai perçu comme le haut du panier d’une production « bis » ou de genre. Une oeuvre de qualité ayant trouvé son chemin dans un courant de productions petit budget. Je peux me tromper vu que je connais rien au contexte du cinema japonais de l’epoque.
Parmi les limites du film, J’ai trouvé la mise en scene assez sage, sans grande personnalité.
L’interpretation du sculpteur aveugle n’est pas toujours convainquante.
Sinon le film degage une ambiance forte, grace notamment au surprenant décor.
Huis clos poisseux, on suit la chronique qui vas de l’obsession artistique à la folie.
Une des forces du film est de toujours rester tres « terre à terre ». Alors que le decorum de l’atelier aurait pu donner lieu a une approche baroque (cf les gallio ou la hammer), ici on reste dans le realisme. La piece attenante qui sert de cuisine, chambre,... est depeinte avec realisme et crudité. Ceci renforce la peinture de la folie des personnages. On est pas dans le glamour ou le concept mais le naturalisme.
Ainsi je n’ai rien trouvé de ridicule dans la derniere partie. Les personnages sombrent physiquement.
Et la dernière scene est tres forte meme si l’action en soit est irréaliste vue les moyens mis en oeuvre
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Je l’imagine directement tiré du livre.
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J’allais oublié de le dire mais l’actrice principale Midori Mako a beaucoup de charme.
Ces actrices japonaises avaient (ont) tout de meme une beauté unique.
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Re: Yasuzô Masumura (1924-1986)
J’ai enchaine sur Tatouage.
Moins enthousiastes que certains commentaires trouvés deci dela sur le forum.
L’histoire autour de la possession d’une femme par son tatouage m’a moins intéressé.
Le film a de nombreuses qualités, tres différentes de celles de La bete aveugle. La mise en scene est plus reussie, les exterieurs en studio distillent une ambiance lourde.
Les premieres scenes avec l’araignée sont saisissantes
Le film cultive jusqu’au l’ambiguïté sur la personnalité reelle de la jeune femme.
D’ailleurs son histoire d’amour avec le jeune commis est finalement le ressort le plus interessant.
Un film solide mais qui deroule un scenario un peu simpliste à partir de dit tatouage. L’interpretation est tres bien.
La copie est plutot belle mais le dvd souffre de probleme et de definition. Un bluray serait bien venue.
Moins enthousiastes que certains commentaires trouvés deci dela sur le forum.
L’histoire autour de la possession d’une femme par son tatouage m’a moins intéressé.
Le film a de nombreuses qualités, tres différentes de celles de La bete aveugle. La mise en scene est plus reussie, les exterieurs en studio distillent une ambiance lourde.
Les premieres scenes avec l’araignée sont saisissantes
Le film cultive jusqu’au l’ambiguïté sur la personnalité reelle de la jeune femme.
D’ailleurs son histoire d’amour avec le jeune commis est finalement le ressort le plus interessant.
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Un film solide mais qui deroule un scenario un peu simpliste à partir de dit tatouage. L’interpretation est tres bien.
La copie est plutot belle mais le dvd souffre de probleme et de definition. Un bluray serait bien venue.
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Re: Yasuzô Masumura (1924-1986)
C'est sorti au Japon dans ce format il y a environ 6 mois. Sauf exception, il faut en général attendre quelques années avant que les éditeurs occidentaux ne leur emboîtent le pas (soit parce que les studios japonais refusent purement et simplement de licencier le master HD, soit parce qu'ils en demandent un prix exorbitant, soit parce qu'ils imposent un achat groupé avec d'autres titres moins intéressants - par peur de l'import récursif par les consommateurs nippons).The Eye Of Doom a écrit : ↑23 sept. 20, 23:18J’ai enchaine sur Tatouage.
(...)
La copie est plutot belle mais le dvd souffre de probleme et de definition. Un bluray serait bien venue.
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Re: Yasuzô Masumura (1924-1986)
Il y a un truc que je comprends pas bien:
S’ils sortaient des editions avec ssta, ils vendraient leur bluray a l’export et tt le monde seraient contents ( en gros...)
Et je vois mal les japonais se jeter sur des impots us ou europe de bluray de leurs film de patrimoine...
S’ils sortaient des editions avec ssta, ils vendraient leur bluray a l’export et tt le monde seraient contents ( en gros...)
Et je vois mal les japonais se jeter sur des impots us ou europe de bluray de leurs film de patrimoine...
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Re: Yasuzô Masumura (1924-1986)
Parce que ça les priverait de l'argent qu'ils pourraient obtenir en licenciant les films/masters à des éditeurs anglophones/occidentaux. De plus, les Japonais adoptent assez souvent une mentalité isolationniste/nationaliste/xénophobe (choisissez votre adjectif préféré) : pour eux, la culture japonaise doit rester aux Japonais et ne pas être aisément accessible aux étrangers.The Eye Of Doom a écrit : ↑25 sept. 20, 12:00S’ils sortaient des editions avec ssta, ils vendraient leur bluray a l’export et tt le monde seraient contents ( en gros...)
En tout cas, c'est ce qui arrive dans le domaine de l'animation japonaise : les prix sont tellement prohibitifs qu'ils préfèrent importer des éditions étrangères avec des sous-titres imposés et souvent une qualité d'image inférieure.The Eye Of Doom a écrit : ↑25 sept. 20, 12:00Et je vois mal les japonais se jeter sur des impots us ou europe de bluray de leurs film de patrimoine...
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Re: Yasuzô Masumura (1924-1986)
Apres La bete aveugle et Tatouage, decouverte de Passion.
Une femme mariée qui s’ennuie fréquente une école d’art et demarre une liaison avec une jeune femme dont la beauté la fascine. Cette dernière a toutefois un amant et l’affaire se complique. Le mari vas finir par s’en meler
Curieux film qui se regarde avec plaisir et intérêt sans que je puisse dire vraiment pourquoi.
Enfin si :
La beauté redoutable de Ayako Wakao et le charme fin et irresistible de Kyoko Kishida y sont pour beaucoup. Il y a tres peu de plans où elles n’apparaissent pas.
Le curieux traitement de l’homosexualité feminine qui semble tout à fait normal pour tout le monde bien que condamné par les convenances.
La derive vers le couple à trois, la encore complètement normal car conclusion naturelle de l’affaire.On est dans un huis clos à 4 où tout le monde sait que tout cela n’est probablement que faux semblant mais joue le jeu et en rajoute.
L’obsession du contrat pour sceller les relation: on se met d’accord, on signe avec son sang et cochon qui s’en dedit!
La figure de la déesse de miséricorde : j’ai pas compris.
Le curieux personnage de l’écrivain qui reçoit les confidences.
Les étranges morceaux de papiers rouges qui contiennent les somnifères (j’ai pas compris non plus l’interet de ces derniers)
La conclusion, ouverte.
Masumura filme tout cela avec classe, sans effet de manche, créant une sorte d’anti suspense, cotonneux où s’enferme le quatuor On joue à rever une passion que l’on aimerait vivre,
Une femme mariée qui s’ennuie fréquente une école d’art et demarre une liaison avec une jeune femme dont la beauté la fascine. Cette dernière a toutefois un amant et l’affaire se complique. Le mari vas finir par s’en meler
Curieux film qui se regarde avec plaisir et intérêt sans que je puisse dire vraiment pourquoi.
Enfin si :
La beauté redoutable de Ayako Wakao et le charme fin et irresistible de Kyoko Kishida y sont pour beaucoup. Il y a tres peu de plans où elles n’apparaissent pas.
Le curieux traitement de l’homosexualité feminine qui semble tout à fait normal pour tout le monde bien que condamné par les convenances.
La derive vers le couple à trois, la encore complètement normal car conclusion naturelle de l’affaire.On est dans un huis clos à 4 où tout le monde sait que tout cela n’est probablement que faux semblant mais joue le jeu et en rajoute.
L’obsession du contrat pour sceller les relation: on se met d’accord, on signe avec son sang et cochon qui s’en dedit!
La figure de la déesse de miséricorde : j’ai pas compris.
Le curieux personnage de l’écrivain qui reçoit les confidences.
Les étranges morceaux de papiers rouges qui contiennent les somnifères (j’ai pas compris non plus l’interet de ces derniers)
La conclusion, ouverte.
Masumura filme tout cela avec classe, sans effet de manche, créant une sorte d’anti suspense, cotonneux où s’enferme le quatuor On joue à rever une passion que l’on aimerait vivre,
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Re: Yasuzô Masumura (1924-1986)
Il te reste donc le meilleur des quatres Masumura sortis chez nous en 2004, La Femme de Seisaku.The Eye Of Doom a écrit : ↑19 oct. 20, 21:51 Apres La bete aveugle et Tatouage, decouverte de Passion
Curieux d'avoir ton avis après ces trois-là, dont je garde finalement assez peu de souvenir, hormis La Bête aveugle.
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Re: Yasuzô Masumura (1924-1986)
Je viens de lire la fort interessante critique de Passion par
Il evoque un aspect important dont je ne parlais pas qui est la volonté de domination du personnage jouee par Ayako Wakao. Ce aspect est mis en avant dans le film mais quelquepart ne m’a pas paru essentiel au propos.
En effet, l’amante n’est pas la seule a vouloir soumettre les autres, chacun essaye a sa facon: contrat, chantage, convenances sociale,...
De plus le film joue sur la perception du spectateur du personnage de l’amante. Celle-ci soumet sans vergogne l’epouse, se joue d’elle, ... bref apparait comme l’intrigante type, machiavélique, et on s’attend a tout moment à la révélation de son but ultime, la raison d’etre de toutes ces intrigues. Or en fait, il n’y a pas d’intrigues ni de but, seulement des relations d’adultes consentants. Personne ne semble dupe, surtout pas l’epouse qui rentre dans le jeu, ni meme le mari plus tard. Le personnage de l’amante semble en fait une gamine qui s’amuse avec celles et ceux qui veulent bien jouer avec elle.
Cette lecture explique la curieuse fin:
Sur son site.
Il evoque un aspect important dont je ne parlais pas qui est la volonté de domination du personnage jouee par Ayako Wakao. Ce aspect est mis en avant dans le film mais quelquepart ne m’a pas paru essentiel au propos.
En effet, l’amante n’est pas la seule a vouloir soumettre les autres, chacun essaye a sa facon: contrat, chantage, convenances sociale,...
De plus le film joue sur la perception du spectateur du personnage de l’amante. Celle-ci soumet sans vergogne l’epouse, se joue d’elle, ... bref apparait comme l’intrigante type, machiavélique, et on s’attend a tout moment à la révélation de son but ultime, la raison d’etre de toutes ces intrigues. Or en fait, il n’y a pas d’intrigues ni de but, seulement des relations d’adultes consentants. Personne ne semble dupe, surtout pas l’epouse qui rentre dans le jeu, ni meme le mari plus tard. Le personnage de l’amante semble en fait une gamine qui s’amuse avec celles et ceux qui veulent bien jouer avec elle.
Cette lecture explique la curieuse fin:
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Re: Yasuzô Masumura (1924-1986)
Dernier films disponibles malheureusement :
La femme de Seisaku
Issue d’une famille miserable, Okane, une jeune femme devient la maitrise d’un riche commercant. A la mort de celui-ci et de son pere, elle retourne avec sa mere au village natal où la population les méprise. Mai, Seisaku, un fils de famille, soldat dynamique et exemplaire, reviens de la guerre...
Des les premieres scenes on est happé par ce film. Sobre, tres rigoureuse, la mise en scene de Masumura nous fait pénétrer dans le contexte étouffant de la société japonaise des annees 30. Les etres sont enfermés voire broyés par les préceptes sclérosants et mortifaires. La femme n’a pas d’issue au dela du cadre strict du role d’epouse. Okane, traumatisée par le mepris qu’elle endure du fait d’avoir ete la maitrese d’un homme pour sauver sa famille de la misere, n’a plus que faire de ce jeu de role dans lequel elle n’a pas sa place. L’amour fou qu’elle vas connaitre avec Seisaku vas lui offrir un salut.
Mais la société vas mettre en grave peril le couple.
D’aucun pourrait trouver l’omnipresence du theme musical un peu lourde. Ce n’est pas mon cas, je trouve que cet arrière plan recurent dans le film contribue a l’ambiance et à l’emotion.
Ayako Wakao est toujours aussi belle et porte superbement le role.
A propos Okane veut dire argent en japonais.
Bon, il fait le dire, la copie est scandaleuse, truffée d’artefact de compression. j’ai plusieurs fois penser a renoncer de poursuivre tellement c’est moche....
Les films couleurs avaient deja les memes defauts mais en N&B le ressenti est encore pire. On voit bien que le materiel d’origine est d’une qualité au moins correcte mais que c’est la compression qui gache tout
Une honte.
Il faut le savoir.
Une copie correcte en bluray, voire meme en dvd, devrait exister pour rendre justice a ce film (comme d’ailleurs au 3 autres).
Pour conclure, tres belle decouverte de l’oeuvre d’un cineaste japonais dont j’ignorai l’existante il y a 6 mois. Et je ne manquerais pas de decouvrir d’autres de ces films si l’occasion se presente (cd dont je doute malheureusement...)
La femme de Seisaku
Issue d’une famille miserable, Okane, une jeune femme devient la maitrise d’un riche commercant. A la mort de celui-ci et de son pere, elle retourne avec sa mere au village natal où la population les méprise. Mai, Seisaku, un fils de famille, soldat dynamique et exemplaire, reviens de la guerre...
Des les premieres scenes on est happé par ce film. Sobre, tres rigoureuse, la mise en scene de Masumura nous fait pénétrer dans le contexte étouffant de la société japonaise des annees 30. Les etres sont enfermés voire broyés par les préceptes sclérosants et mortifaires. La femme n’a pas d’issue au dela du cadre strict du role d’epouse. Okane, traumatisée par le mepris qu’elle endure du fait d’avoir ete la maitrese d’un homme pour sauver sa famille de la misere, n’a plus que faire de ce jeu de role dans lequel elle n’a pas sa place. L’amour fou qu’elle vas connaitre avec Seisaku vas lui offrir un salut.
Mais la société vas mettre en grave peril le couple.
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D’aucun pourrait trouver l’omnipresence du theme musical un peu lourde. Ce n’est pas mon cas, je trouve que cet arrière plan recurent dans le film contribue a l’ambiance et à l’emotion.
Ayako Wakao est toujours aussi belle et porte superbement le role.
A propos Okane veut dire argent en japonais.
Bon, il fait le dire, la copie est scandaleuse, truffée d’artefact de compression. j’ai plusieurs fois penser a renoncer de poursuivre tellement c’est moche....
Les films couleurs avaient deja les memes defauts mais en N&B le ressenti est encore pire. On voit bien que le materiel d’origine est d’une qualité au moins correcte mais que c’est la compression qui gache tout
Une honte.
Il faut le savoir.
Une copie correcte en bluray, voire meme en dvd, devrait exister pour rendre justice a ce film (comme d’ailleurs au 3 autres).
Pour conclure, tres belle decouverte de l’oeuvre d’un cineaste japonais dont j’ignorai l’existante il y a 6 mois. Et je ne manquerais pas de decouvrir d’autres de ces films si l’occasion se presente (cd dont je doute malheureusement...)
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Re: Yasuzô Masumura (1924-1986)
Grand souvenir au cinéma lors d'une reprise. Par contre tu m'apprends que le DVD est dégueu. Pas revu. Les autres Masumura dispos, oui, mais pas celui là.The Eye Of Doom a écrit : ↑25 nov. 20, 22:59 La femme de Seisaku
Bon, il faut le dire, la copie est scandaleuse, truffée d’artefact de compression. j’ai plusieurs fois penser a renoncer de poursuivre tellement c’est moche....
Cela vient après un échange sur l ' intérêt d'amasser tant de DVD, de Blu (rubrique : combien de DVD possédez-vous ?) ... et la découverte du mauvais vieillissement de certains DVD zone 1. Je n'en suis quand même pas au point de tout bazarder dans la rubrique "petites annonces" mais ça agace
J'ai vu les mêmes que toi mais on peut en voir d'autres avec sous titres anglaisEt je ne manquerais pas de decouvrir d’autres de ces films si l’occasion se presente (cd dont je doute malheureusement...)
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Re: Yasuzô Masumura (1924-1986)
J’ai vu les dvd dispo a la bibliotheque Francois Truffaut a Paris. Je suis quand meme surpris de la (tres) mauvaise qualité sur ces 4 films.