Rainer Werner Fassbinder (1945-1982)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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ApOk
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Message par ApOk »

Une petite news en passant, pour ceux que ça intéresse :
La Fondation Rainer Werner Fassbinder a écrit :Le Berlin Alexanderplatz de Fassbinder remastérisé

Nous sommes enfin en mesure de vous communiquer le lien avec le service de presse de la BAVARIA ! C’est avec joie que nous venons d’apprendre que la remasterisation du Berlin Alexanderplatz de Fassbinder est désormais en cours de réalisation.
Attention : le communiqué de presse de la BAVARIA n’est pas en français.
http://www.bavaria-film.de/index.php?id=350&news=8332
http://www.bavaria-film-international.d ... tail&id=15
Vous trouverez régulièrement sur notre site des informations relatives à l’avancée de ce projet mais aussi d’autres actualités.
Alligator
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Message par Alligator »

Faustrecht der Freiheit (Le droit du plus fort) - Rainer Werner Fassbinder - 1975

Je ne trouve pas de topic Fassbinder. :o La fonction recherche est mal en point.

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Mon premier Fassbinder. Drôle d'impression.
Je suis partagé entre la satisfaction d'avoir suivi une histoire captivante, cette lente et cruelle descente en fourberie et la déception de la forme, austère, même pas nature, simple, qui m'a fait penser bien souvent à des productions télévisuelles teutonnes dont je tairais le nom et qui rendent hommage de manière détournée à l'industrie pétrolifère. Ben oui, je sais, ce n'est pas la même chose. Ben j'y peux rien. Je n'ai pas eu de grand choc visuel. Par contre l'évolution des personnages, la profonde brutalité de leurs relations - même si elles peuvent paraître un brin outrancières et exagérées par moments - reste l'élément axial du film - je veux le croire. L'interprétation de Fassbinder lui même est, comment dirais-je, impressionnante. Il est difficile de ne pas s'attacher à lui, de s'attrister de sa naïve trajectoire.
Bref, une histoire touchante, grâce à l'acteur principal, mais une réalisation qui ne m'a pas interpellé plus que ça.
Je suppose que ce dépouillement formel procède du style même du réalisateur et qu'il conviendra de parfaire mon éducation fassbinderienne avec bien des lectures de ses autres créations. Au boulot!

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Die Bitteren Tränen der Petra von Kant (Les larmes amères de Petra von Kant) (Rainer Werner Fassbinder, 1972) :
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Comment dire? Je ne me suis pas ennuyé un instant. Pourtant, j'ai la forte et désagréable impression de ne pas avoir bien saisi les différents noeuds de l'histoire. Et surtout ces cadrages, la disposition des corps, souvent figés, les rares mouvements, en un mot l'austérité de la mise en scène. Tout cela exerce sur mon regard une espèce de déconvenue, une hésitation, un retrait pour finalement me laisser un goût amer.
Au delà des rapports de force chez ces personnages, rapports qui sont l'axe central justifiant presque ou intégralement leurs désirs, leurs amours, leurs haines, ce qui me parait quelque peu réducteur (et je ne doute pas que j'édicte là quelque chose qui l'est également mais c'est le sentiment que j'éprouve là maintenant) que veut dire Fassbinder? Je ne saisis pas trop. Est-ce réellement une démonstration? Ou juste une interrogation? Les dialogues sont souvent affirmatifs cependant, quant aux actes, ils ne sont que cela. Des cris. Il n'y a guère que Petra qui ne sait plus à quelle existence se vouer dès lors qu'elle tombe amoureuse. Il lui faudra un passage violent en forme de paroxysme hystérique pour prix de son amour tronqué.
Toujours est-il que je ne suis pas parvenu à intégrer toutes les données du film, je le crains et par conséquent à l'apprécier plus que cela. Un film qui me laisse sur ma faim.
Alligator
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Message par Alligator »

Liebe ist kälter als der Tod (L'Amour est plus froid que la mort) (Rainer Werner Fassbinder, 1969) :

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Pas vraiment charmé par ce qui ressemble à un exercice de style slalomant entre parodie et hommage à plusieurs cinémas. C'est un peu flou pour moi. On m'avait parlé d'A bout de souffle, j'y aurais plutôt vu du Melville. L'attitude rigide, l'imperméable, le chapeau d'Ulli Lommel, son mutisme, son économie d'effets font penser au Samouraï de Delon ou au doulos de Belmondo. La chevauchée fait penser en effet à une sorte d'A bout de souffle. Je ne connais pas suffisamment le cinéma de Chabrol, encore moins celui de Rohmer pour y trouver quoique ce soit qui justifierait la dédicace du film. Un peu trop jeunôt ou inculte encore pour accéder à tous les codes.

Le film en lui même est très froid. Le titre nous avait prévenu. Le film est plus froid que l'amour qui est plus fort que la mort. Un froid léthal. Avec quelques plans très longs. Des cadrages baignent dans une lumière de cimetière, de morgue comme j'aime à me les imaginer, froide, mais apaisée. Plus proche du paradis que l'enfer. Certains plans sont sur ce point d'une beauté métallique et douce à la fois. Perturbant dans le bon sens du terme.
Mais au final, si je ne me suis pas ennuyé, je reste pourtant assez détaché du propos du film, peut-être par paresse, sans doute par inintérêt pour les personnages.
Nicolas Brulebois
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Message par Nicolas Brulebois »

Alligator a écrit : Le film est très froid...
... et pourtant certains moments sont sacrément hot: Hanna Schygulla seins nus, moi, ça me rend tout chose :shock: :oops:

J'aime beaucoup son personnage, entre putain et femme fatale, victime et complice, voire délatrice.
Ce n'est certes pas une vision très positive de la féminité... mais dans un film tout entier basé sur une réappropriation de clichés/mythes cinématographiques noirs, c'est tout à fait cohérent :idea:
Alligator
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Re: Fassbinder à Beaubourg

Message par Alligator »

Lola (Rainer Werner Fassbinder, 1981) :

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La relation entre Schukert (un Mario Adorf qui fait immanquablement penser à Günter Lamprecht) et Lola (sublime Barbara Sukowa) ne peut pas ne pas faire lien avec la série Berlin Alexanderplatz tournée un peu auparavant. Les relations fassbinderiennes sont vraiment très mal fagottées. Entendons par là que les personnages aiment à tisser des liens de domination et de duperie plutôt glauques, du moins pas épanouissants pour deux deuschmarks. Evidemment que la vie est compliquée. Les personnages de Fassbinder heurtés, cassés, déstructurés font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont, leur passé, leur désirs et ambitions, leur rêves et cauchermars, en un mot, ils sont puissamment vrais. De ce fait, le film touche, avec violence comme toujours (mais encore, peut-être moins que par ailleurs? ma filmographie fassbinderienne est encore très courte), il empoigne et serre le coeur, tendre et violent à la fois.
J'ai adoré Berlin Alexanderplatz, j'ai bien aimé Le droit du plus fort ou Les larmes de Petra Von Kant, pas trop emballé par L'amour est plus fort que la mort, et cette Lola prend le chemin du podium en première place avec la série.

Pour couronner le tout, la photographie, sorte de polychrome énervé, m'a enchanté, rendant une sorte d'hommage au cinéma de Sirk et plus probablement à son directeur photo Russel Metty, auteur de ces sublimes déchaînements d'expression de couleurs. On retrouve dans la maison de Von Bohm, les branches de fleurs qu'Hudson coupe dans Tout ce que le ciel permet.

Les acteurs parlons-en. Armin Mueller-Stahl, Barbara Sukowa, Mario Dorf sont d'une justesse et d'une richesse chromatiques eux aussi qui ne laissent pas de m'esbaudir. La mise en scène des comédiens est comme toujours avec Fassbinder le metteur en scène de théâtre d'une finesse et d'une beauté à faire pleurer. Je commence sérieusement à me faire du soucis : je me fassbinderise de plus en plus.

Berlin Alexanderplatz a été une révélation, un baptême.
Lola est une confirmation.
Vivement l'eucharistie!
Dernière modification par Alligator le 3 juin 08, 16:01, modifié 1 fois.
Alligator
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Re: Fassbinder à Beaubourg

Message par Alligator »

Welt am Draht (Le Monde sur le fil) (Rainer Werner Fassbinder, 1973) :

une trentaine de captures

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J'aimerais tant voir ce téléfilm dans des conditions optimales. Ici, j'ai dégoté une vieille copie granuleuse, floue sur les travellings et les mouvements en général, surtout dont les sous-titres anglais laissent à désirer : certaines phrases n'apparaissent à l'écran que pendant un dixième de seconde. Avec cette histoire à énigme alambiquée, mystère dans une société d'ordinateurs qui créent des univers parallèles vituels, à l'image de Total Recall en quelque sorte, intrigue où des personnages disparaissent ou meurent, ce n'est pas évident de comprendre toutes les subtilités.

Pourtant ce fut par moments un réel plaisir. Fassbinder s'est fait plaisir, c'est une évidence et ce petit cadeau qu'il s'offre en filmant un polar noir, mâtiné de science-fiction, alphavillien, il nous le fait partager. Son enthousiasme est communicatif. Qu'un éditeur, bonne âme, n'a-t-il eu encore l'idée de sortir ça en dvd! C'est incroyable. Ce téléfilm est très riche cinématographiquement. Certes, il n'a pas la richesse et la profondeur de Berlin Alexanderplatz, mais formellement, il est d'un haut niveau de maitrise technique.

Outre les clins d'oeil au genre, que je n'ai pas tous relevé évidemment, mais je pense encore là à l'apparition d'Eddie Constantine, on a aussi un film quasiment dédié à l'effet miroir. Combien de séquences composées de main de maître avec les jeux de miroir? Ils sont innombrables. Mais pas uniquement, souvent les personnages sont pris à travers le voile des vitres, des glaces. La vision qui est donnée de cette réalité est corrompue, faussée, du moins troublée. Pour un film sur les faux-semblants, qui interroge la notion même du réel, cette démarche scénique est pour le moins judicieuse. Quand la réflexion des personnages, la recherche de la vérité (enquête), la définition de la vérité et la perte d'identité sont transposées dans une mise en scène très intelligente, dopée par une innovation constante. Fassbinder épate par la maitrise de ses cadres et le discours de non-dit qu'il parvient à rendre d'une totale lisibilité. Il faut absolument qu'un éditeur nous sorte ce dvd! C'est important. S'il vous plait. Vite.......
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Re: Fassbinder à Beaubourg

Message par ApOk »

De mémoire et je veux pas dire de bêtises mais il me semble que la Fondation est sur le coup pour une restauration.
Alligator
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Re: Fassbinder à Beaubourg

Message par Alligator »

:D
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Re: Fassbinder à Beaubourg

Message par ApOk »

Alligator a écrit ::D
Et Carlotta qui annonce que RWF sera encore une fois à l'honneur en 2010, on peut s'attendre à des surprises.
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odelay
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Re: Rainer Werner Fassbinder

Message par odelay »

Gaumont vient de sortir ce qui semble être une belle édition de Querelle. Mais gros pb quand on voit les langues, le film ne serait pas proposé en VO, c'est à dire en Anglais et ce serait donc une fausse VO en Allemand qui serait privilégiée avec bien sûr el Français. Ce film a été tourné en Anglais et il a souvent été diffusé ainsi au ciné (je l'ai vu dans cette langue). Il ne s'agit pas d'un mic -mac de différentes langues post synchronisé comme ça se faisait bcp dans le ciné européen à l'époque. Ce n'est pas parce que fassbinder est allemand qu'il faut se dire que forcément la VO est dans cette langue. J'espère qu'il s'agit d'une erreur, sinon pas question que je l'achète pourtant les bonus m'intéresseraient vraiment. Qq'un en saurait plus?

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Re: Rainer Werner Fassbinder

Message par ApOk »

Ouh la...pas au courant de ce truc, je vais garder mon Z1 pas terrible en attendant, au moins y'a la véritable VO ! :mrgreen:
Alligator
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Re: Rainer Werner Fassbinder

Message par Alligator »

Querelle (Rainer Werner Fassbinder, 1982) :

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Autres captures
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Et un Fassbinder que je n'ai pas compris, un! Mais cela ne m'empêche pas d'avoir des choses à dire en dehors de mon inaptitude à l'entendement.
D'aussi loin qu'il m'en souvienne, ce film avait déjà marqué ma mémoire. J'ai des images d'un reportage photo sur le tournage pour un "Première" avec le Brad Harris de "Midnight express", en tenue de marin, adossé à une bite qui n'était pas que d'amarrage. Cet énorme phallus, priapique, tendu vers le ciel, a de quoi titiller la curiosité du premier ado boutonneux venu. Aussi, quand je me suis mis à fureter dans la filmographie de Fassbinder avec une jubilation et une avidité de mordu, j'avais hâte qu'une édition de ce Querelle finisse par sortir (il n'est pas de l'intégrale).

Et comme il arrive souvent quand on nourrit une si fiévreuse attente, elle se trouve accoucher d'une petite souris. Ce n'est pourtant pas de la forme qu'est venue cette désolation. D'ordinaire, l'image, l'esthétique qu'impose un réalisateur peut m'échauder. Or, ici, bien au contraire, le travail sur les couleurs rouges, orangées, en contraste avec les éclairages verts et bleutés n'ont bien entendu fait agréablement songer au travail de Russell Metty sur les Douglas Sirk colorisés. Quant à l'insistance que d'aucuns considéreront sûrement comme excessive sur l'esthétique homosexuelle mâle, elle m'a paru au contraire comme une image éclaboussante certes, de la fantasmagorie gay des années 80, à ce titre parfaitement en adéquation avec son époque. Mais mieux encore, les costumiers et les décorateurs sont parvenus à y accoller l'esthétique cinématographique homosexuelle précédente, depuis le Gabin de "La Bandera" jusqu'au Brando de "Sur les quais".

Du "Chant d'amour" de Genêt au "Cargo de nuit" d'Axel Bauer, les évocations nous invitent en quelque sorte à entrer dans le monde homosexuel. Cet aspect introspectif m'a plu. Loin de la cage aux folles et des extravagances si éloignées des réalités, les hommes s'enfilent, se bagarrent, s'aiment, se désirent, souffrent dans leur coeur du regard réprobateur des autres, de ces conflits intérieurs nourris par le monde extérieur. Les hommes dépeints par Genêt qu'adapte Fassbinder ne sont pas tous conscients de leur homosexualité, ne l'acceptent pas forcément. L'homosexualité est présentée crûment, vraie, sans l'excentricité folklorique coûtumière.

Ce qui m'a le plus embêté, ce sont les dialogues, certaines interactions entre personnages que je subodore à double sens et que je n'ai pas réussi à lire. Entre le texte de Genêt et la relecture de Fassbinder, j'avoue que mon inculture m'a mis dans une fâcheuse posture par moments. J'ai cru pendant longtemps que Querelle était, comme son nom et son comportement semblaient l'indiquer entre les bagarres, le meurtre et surtout la machination contre son frère, une personnification de la perversité, celle qui se nourrit du conflit, du spectacle de la souffrance et de la colère chez les autres. Mais peu à peu il apparait évident que cette piste est trop simpliste, puis carrément erronée. Au final, je ne sais pas du tout ce que ce film raconte. Les petits encarts m'ont enfoncé dans cet abysse de perplexité.

Auss me suis-je bien plus attaché à siroter le jeu des comédiens en tout point excellents. Celui qui fait la plus forte impression est sans aucun doute Franco Nero d'une belle complexité, jouant de son charme énigmatique, de son image westernienne et giallesque, de son apparence froide et dure tout en contradiction avec la chaleur de sa passion amoureuse pour Querelle. Je me demande s'il ne figure pas Fassbinder lui même, spectateur énamouré, essayant tant que faire se peut d'être le plus détaché malgré le bouillonnement de ses sentiments et ses désirs. Du reste, la structure de l'histoire, la place de ce personnage et la configuration des lieux situent le film dans un cadre très théâtral. Les quais, le café et les alentours à terre sont un peu la scène alors que depuis sa cabine, sur son bateau, Nero semble en position de spectateur, de critique ou de commentateur. Ce n'est qu'une impression personnelle, je n'y mettrais pas ma main à couper non plus. On peut déblatérer non? Oui, surtout quand on n'a rien compris.

Bien sûr Brad Harris joue bien le mauvais garçon, le Marlon Brando de service, peut-être aussi une part de Fassbinder, mais il y a quelque chose qui cloche... je n'arrive pas à en saisir la nature, quelque chose dans le regard peut-être qui me bloque un peu, une réserve dans son jeu?

Jeanne Moreau (étrange en allemand), Günther Kaufmann et surtout Hanno Pöschl m'ont bien plu. Laurent Malet fait quelques apparitions remarquées mais trop furtives pour réellement éclater.

Je suis vraiment désolé de ne pas avoir compris ce film. Pourquoi une photographie floutée, baveuse dans le bar, à l'inverse de l'extérieur plus nette, précise? Je vois bien l'obsession caractéristique de Fassbinder à filmer les personnages à travers les transparences ou les reflets des miroirs, mais quelle en est la signification?

A garder pour le revoir avec plus de Fassbinder dans ma besace, une expérience plus fournie du cinéaste, peut-être après avoir lu Genêt et là sans doute aurai-je la chance de comprendre et qui sait, de l'apprécier à juste titre?
ApOk
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Re: Rainer Werner Fassbinder (1945-1982)

Message par ApOk »

Et tu seras ravi d'apprendre que le nouveau master de Welt am Draht a été présenté au Festival de Berlin !

http://www.fassbinderfoundation.de/node ... detail/187
Alligator
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Re: Rainer Werner Fassbinder (1945-1982)

Message par Alligator »

Achhhhh!
Super Soul
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Re: Rainer Werner Fassbinder (1945-1982)

Message par Super Soul »

ApOk a écrit :Et tu seras ravi d'apprendre que le nouveau master de Welt am Draht a été présenté au Festival de Berlin !
http://www.fassbinderfoundation.de/node ... detail/187
Et tu seras ravi (??) d'apprendre que, par ailleurs, la Cinémathèque française organise à partir d'aujourd'hui un hommage à Michael Ballhaus, chef-op' de Fassbinder (et Scorsese, Redford, Coppola, Nichols, Newman...)
Avec en prime, une leçon de cinéma samedi 20 février (en présence d'Olivier Assayas, d'Eric Gautier et de Serge Toubiana).
Je parle pas aux mecs qui ont une scène de chasse sur leur pull
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