Je me rappelle d’une rétrospective, voici quelques années, à la Cinémathèque Française.
J’y ai découvert (extasié)
La Terre Tremble,
Senso,
Ludwig,
L’Innocent (à redécouvrir, celui-ci)…
Le programme (comme toujours dithyrambique) insinuait aussi que
Violence et Passion était une grande œuvre injustement méconnue…
Je l’ai vu quelques années plus tard. Et je suis au regret de dire que ce film m’a paru calamiteux d’un bout à l’autre ! Lancaster incapable de la moindre nuance dans son rôle de pseudo misanthrope coupé du monde (en fait de misanthrope, il fait surtout penser à un gros nounours, le pauvre), et Helmut Berger condamné à rejouer son rôle de jeune homme ambigu, cette fois avec beaucoup moins de maestria.
Et puis, franchement… nous pondre cette histoire simpliste de voisinage bruyant et envahissant quand on a fait (quelques années plus tôt)
La Terre Tremble… Non, décidément, cela n’est pas sérieux.