Robert Mulligan (1925-2008)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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monfilm
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Re: Robert Mulligan

Message par monfilm »

Grimmy a écrit :Baby the rain must fall deveint en vf Le sillage de la violence. Pas vu malheureusement. J'ai le dvd zone 1 , mais bon y a pas de sous titres français alors, heu...
J'étais tellement vexé par cette erreur de jaquette que j'ai traduit ligne par ligne le film à partir des sta. Du coup je ne l'ai toujours pas vu, histoire d'oublier ce que j'avais traduit et découvert. Mais ça avait l'air pas mal :D
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Tout le reste est dérisoire.
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Cathy
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Re: Robert Mulligan (1925-2008)

Message par Cathy »

Come September (1961)

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Un homme d'affaires américain vient en villégiature dans sa villa italienne plus tôt que prévu. En effet chaque septembre, il vient et retrouve sa compagne d'un mois, une italienne passionnée. Son majordome transforme également sa villa en hôtel de luxe quand il n'est pas là et l'accueil de deux groupes de jeunes gens va perturber toutes ces habitudes.

Robert Mulligan signe une comédie sans prétention mais fort agréable sur fond de cette Italie qui séduit tant le cinéma américain, avec ses paysages noyés de soleil, ses villas somptueuses, ses vespas, mais aussi avec ces personnages, bien caractérisés. L'homme d'affaires qui a des principes et des habitudes et dans lequel Rock Hudson est particulièrement à l'aise. Certes la scène de la poursuite dans un camion de volatiles est un hommage à Howard Hawks, comment ne pas penser en voyant cette scène à Bringing up Baby. Evidemment Rock Hudson est là encore utiliser comme un Cary Grant de substitution, mais il est quand même excellent dans le rôle. A ses côtés Gina Lollobrigida est séduisante à souhait dans son rôle d'italienne passionnée. Robert Mulligan prouve aussi avec l'excellent Walter Slezak qu'on peut être un second rôle drôle sans en faire des tonnes. Sandra Dee et Bobby Darin complètent parfaitement le casting, avec leurs rôles de jeunes dans lequel se retrouvent en écho les deux "adultes". C'est donc une comédie sympathique, plutôt drôle même si ce n'est pas hilarant qui fait passer un très agréable moment. A noter que les passages en italien ne sont pas sous-titrés volontairement ce qui permet le quiproquo final. Alors certes, certains rebondissements sont attendus, mais le film est fort agréable.

Je remercie la personne qui m'a donné ce DVD car elle ne trouvait pas le film drôle car franchement j'ai été plutôt séduite par cette confrontation "jeunes/adultes" et ces acteurs fort sympathiques.
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Jeremy Fox
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Re: Robert Mulligan (1925-2008)

Message par Jeremy Fox »

Je note ce film dans mon pense bête ; ça peut tout à fait me plaire.
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Cathy
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Re: Robert Mulligan (1925-2008)

Message par Cathy »

Jeremy Fox a écrit :Je note ce film dans mon pense bête ; ça peut tout à fait me plaire.
Je le pense aussi :wink: !
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Miss Nobody
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Re: Robert Mulligan (1925-2008)

Message par Miss Nobody »

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Une certaine rencontre - Love with the proper stranger

Dans l'ombre, ce très beau film, méconnu et visiblement mal-aimé des éditeurs de dvd, jouit d'une jolie réputation. Même si je n'ai pas pu le découvrir dans les meilleures conditions, je viens compléter le concert inaudible des louanges...

Car « Une certaine rencontre » est incontestablement un beau film, qui mérite mieux que l'oubli poli dans lequel il sombre. D'abord car il réunit à l'écran deux grands acteurs, Natalie Wood et Steve McQueen, qui sont incontestablement à l'apogée de leur talent ici. Ils forment un couple vraiment étonnant, certainement l'un des plus touchants et les plus sympathiques que le cinéma romantique ait connu.

Les personnages sont dépeints avec beaucoup de justesse. On parvient à cerner leurs singularités au travers de petits détails a priori anodins dans le jeu des acteurs (de la nervosité, de la fragilité, de la fatigue), et ils ne nous semblent alors que plus vrais à l'écran.

Quant au thème de l'avortement, délicat et assez inédit pour un film de cette époque, il est traité avec beaucoup de subtilité, rendant compte à la fois de la difficulté du geste et de l'importance du suivi, du soutien psychologique et médical. Jamais on ne cherche à nous faire la morale... bien qu'évidemment, la nécessité des législations à venir n'apparaît que plus flagrante au vue des problèmes que posent l'acte clandestin. Le film ne s'appesantit néanmoins pas sur le sujet et l'histoire suit son cours, intimiste et simple.

Entre la nouvelle vague naissante et l'Hollywood moribond, Robert Mulligan trouve un juste milieu: son film est humble et très personnel mais il est surtout profondément et magnifiquement romantique.

9/10
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Major Tom
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Re: Robert Mulligan (1925-2008)

Message par Major Tom »

Love With the Proper Stranger
(Robert Mulligan, 1963)
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"That's what love is - bells and banjos playing?
How they brainwash you! And here I spend my whole life
like a nut waiting for what? A stranger.
"
Séducteur à la petite semaine, Rocky (Steve McQueen) retrouve un jour Angela (Natalie Wood), une vendeuse qu'il a connu pour un soir et qui lui annonce qu'elle attend un enfant de lui. À son contact, il va soudain être confronté avec l'homme qu'il est vraiment. Ils décident de chercher à trouver l'argent nécessaire pour un avortement clandestin...

Alternant ainsi entre comédie légère et drame social sombre, le film dépeint avec beaucoup de sensibilité la réalité de son époque. Retraçant le processus pour rencontrer un docteur, jusqu'à la sidérante scène d'avortement programmé dans des conditions sanitaires médiocres, Love With the Proper Stranger apparaît comme un film très moderne pour son temps. Le récit redevient plus léger ensuite.
"First time in my life I come to see a girl,
I feel like I'm 14 years old. Even when I was 14,
I didn't feel like that
"
Steve McQueen et Natalie Wood transcendent leur image de stars pour incarner avec force des personnages prolétariens. Natalie Wood a eu aux États-Unis la réputation d'être une mauvaise actrice, inexplicablement (toutefois, je connais mal sa filmographie pour vraiment juger mais, par exemple ici, elle conjugue une grande beauté à une intensité qui force l'adhésion). Dans Love With the Proper Stranger, elle fait vivre son personnage avec intelligence et acuité. Derrière la propension à l'agitation vaine se cache une grande fragilité qui la rend vraiment émouvante.
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Qu'il joue un intrépide soldat, un flic implacable, un homme d'affaires ou un ivrogne qui se cuite, McQueen est impressionnant. Son jeu dépouillé de toute prétention insuffle à son personnage une vitalité et une authenticité qui ne résident pas simplement dans ce qu'il dit ou ce qu'il fait. C'est plutôt dans la manière très charismatique dont il se comporte, dans ses déplacements (avec parfois la grâce d'une ballerine) et son sens du détail toujours juste.

(En coulisses de ce tournage est née l'idylle entre Natalie Wood et McQueen, et la réputation de bourreau des cœurs pour McQueen)
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"I didn't *know* you then. I didn't *care* about you.
But I *know* you now. I *LIKE* you.
"
Bref, voilà un excellent film que je recommande chaudement aux veinards qui parviendraient à le dégoter. Je trouve étonnant vu la notoriété post-mortem des deux stars qu'un tel film ne soit toujours pas sorti en DVD chez nous. En plus, McQueen n'a pas énormément tourné, donc en dehors de ses nombreuses qualités Love With the Proper Stranger pourrait (devrait) être édité dans une collection dédiée à l'acteur...
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Miss Nobody
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Re: Robert Mulligan (1925-2008)

Message par Miss Nobody »

Major Tom a écrit : Natalie Wood a eu aux États-Unis la réputation d'être une mauvaise actrice, inexplicablement (toutefois, je connais mal sa filmographie pour vraiment juger mais, par exemple ici, elle conjugue une grande beauté à une intensité qui force l'adhésion). Dans Love With the Proper Stranger, elle fait vivre son personnage avec intelligence et acuité. Derrière la propension à l'agitation vaine se cache une grande fragilité qui la rend vraiment émouvante.
Natalie Wood n'est pas ce que l'on pourrait qualifier une EXCELLENTE actrice, mais elle est toujours charmante et souvent convaincante. Elle est très bonne dans des films dramatiques comme "La fièvre dans le sang", un peu moins quand elle gesticule dans tous les sens dans "La grande course..." par exemple (mais bon, dans le registre de la pure comédie, les interprétations sont très rarement subtiles). D'une manière générale, elle a quand même une tendance à livrer des interprétations un brin hystérique par moment, et a en faire un peu trop quand il s'agit de s'emporter.
Mais ce qui est génial ici, c'est que cette tendance à l'agitation (comme tu dis), cette nervosité à fleur de peau, sert complètement le film car colle tout à fait au personnage. Chacun de ses gestes un peu trop brusques, de ses éclats de voix, représente Angela, femme forte et émotive à la fois, qui fait face la tête haute à une situation qui la bouleverse à l'intérieur.
Certaines de ces scènes, souvent assez accessoires (comme celle où elle pleure en silence contre le mur de sa "chambre" après avoir fermé le rideau), véhiculent tellement d'émotions retenues, de gravité, et d'universalité à la fois, qu'on ne peut qu'être admiratif... du jeu de l'actrice certes... mais surtout de la superbe direction de Mulligan...
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Jeremy Fox
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Re: Robert Mulligan (1925-2008)

Message par Jeremy Fox »

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Le Rendez-vous de septembre (Come September)

Robert L.Talbot (Rock Hudson), riche homme d’affaires américain, part en villégiature tous les mois de septembre en Italie dans sa villa au bord de la mer où il y retrouve sa maîtresse Lisa (Gina Lollobrigida), une italienne passionnée. Quelle n’est pas sa surprise lorsque, voulant déroger à ses habitudes, il s’y rend en juillet pris d'un désir pressant de se retrouver dans les bras de Lisa (sur le point de se marier), et qu'il découvre que, sous les ordres de son majordome, la villa est transformée en hôtel tout le restant de l’année ! Même si très mécontent de s'être ainsi fait rouler dans la farine, pour ne pas humilier son majordome devant le groupe de jeunes filles installé quelques jours en ces lieux paradisiaques, il va devoir faire semblant de se comporter en simple client de 'l'hôtel', dans l'obligation de partager une promiscuité encombrante l'empêchant de pouvoir se retrouver au lit avec Lisa, la seule idée qui le préoccupe...

Malgré son extrême sensibilité, sa touche très personnelle et son immense talent très peu remis en question, Robert Mulligan continue à avoir beaucoup de mal à se faire connaitre dans notre pays ; les passionnés de cinéma l’ont quand même à juste titre adopté depuis plusieurs décennie. Au début des années 80, la filmographie de ce réalisateur venu de la télévision se résumait pour nous cinéphiles français au magnifique Un été 42 (Summer of 42') - grâce aussi à Michel Legrand et à une Jennifer O'Neill dont nous étions tous tombés amoureux - ainsi qu’à L’Autre (The Other), un film fantastique assez unique, devenu rapidement culte. Il aura fallu attendre bien après la sortie de son ultime film, le mésestimé et pourtant magnifique Un été en Louisiane (The Man in the Moon), pour que d’autres titres fassent discrètement leur apparition sur le devant de la scène. De nos jours, on peut s’extasier très légitimement sur la superbe adaptation de Harper Lee, Du silence et des ombres (To Kill a Mockingbird) avec Gregory Peck, ou redécouvrir le très beau Une certaine rencontre (Love with the Propser Stranger) avec le mémorable couple que formaient Natalie Wood et Steve McQueen, ainsi par exemple que l’une des comédies les plus amusantes des années 60, le film qui nous concerne ici, Le Rendez-vous de septembre (Come September) avec l’improbable duo composé de Rock Hudson et Gina Lollobrigida qui contre toute attente fonctionne à merveille.

Lorsque l’on évoque aujourd’hui la comédie américaine hollywoodienne d’un point de vue historique, on a tendance à ne plus faire ressortir, pour schématiser, que les noms de Charlie Chaplin, Ernst Lubitsch, Frank Capra, Billy Wilder ou Blake Edwards tout en oubliant quasi systématiquement la ‘Sex Comedy’ des années 60 dont la voie avait été ouverte par Confidences sur l’oreiller (Pillow Talk) de Michael Gordon avec l’inénarrable couple Rock Hudson/Doris Day. Car si ce sont effectivement des comédies sans prétention autre que d’amuser par des dialogues à sous-entendus et des situations à quiproquos, certaines remplissent pleinement leur mission, et à ce titre, devraient pouvoir sans honte compter parmi les plus satisfaisants fleurons du genre. Une comédie ne devrait pas obligatoirement chercher à faire passer un quelconque message pour pouvoir obtenir la respectabilité : à partir du moment où le but est atteint, celui de faire rire ou sourire tout du long, offrir 90 minutes de bonheur aux spectateurs qui ne cherchent qu’à en prendre, pourquoi n'aurait-on pas le droit de décréter que le film ayant remporté ce challenge est une réussite ? Ce préambule pour en arriver à dire que la locution ‘sans prétentions’ ne devrait pas nécessairement se comprendre comme étant un qualificatif dépréciatif et du coup en profiter pour fortement conseiller Come September, l’un des premiers films de Robert Mulligan, ce réalisateur toujours injustement oublié faute peut-être à sa grande discrétion. Car s'il est évident que ce n’est pas encore une œuvre très personnelle, elle n’en est pas moins parfaitement bien réalisée, la mise en scène élégante de Mulligan surclassant aisément celles plus plates des autres spécialistes de la ‘Sex Comedy’, les Michael Gordon, Delbert Mann ou autres Melvin Frank, ce dernier allant réunir à nouveau quatre ans plus tard Rock Hudson et Gina Lollobrigida dans une comédie qui se révèlera cette fois totalement laborieuse, Etranges compagnons de lit (Strange Bedfellows).

Rendez-vous de septembre raconte l’histoire d’un riche homme d’affaires américain joué par Rock Hudson qui part en villégiature tous les mois de septembre en Italie dans sa villa au bord de la mer où il y retrouve sa maîtresse Lisa, une italienne passionnée que Gina Lollobrigida semble avoir pris un immense plaisir à interpréter. Quelle n’est pas sa surprise lorsque, voulant déroger à ses habitudes, il s’y rend en juillet pris d'un désir pressant de se retrouver dans les bras de Lisa - qui était quand même sur le point de se marier et qui plaque tout pour rejoindre son amant - et qu'il découvre que, sous les ordres de son majordome, la villa est transformée en hôtel tout le restant de l’année ! Malgré le fait d'être très mécontent que l'on se soit à ce point moqué de lui, pour ne pas humilier son majordome devant le groupe de jeunes filles installé quelques jours en ces lieux paradisiaques, il va devoir faire semblant d'être un simple client de 'l'hôtel'. Le voilà donc dans l'obligation de partager une promiscuité encombrante l'empêchant de pouvoir se retrouver au lit avec Lisa, la seule idée qui le préoccupe comme dans toutes bonnes ‘Sex Comedy’ qui se respectent dont les trois films avec le couple mythique composé par Rock Hudson et Doris Day. Actuellement, un groupe de jeunes filles accompagné d’un chaperon assez rigide sur les mœurs a donc élu domicile dans ses quartiers. Il n’est pas au bout de ses peines et sa tranquillité va être encore plus mise à mal lorsqu’un autre groupe arrive peu après, constitué cette fois-ci de jeunes garçons à la recherche de conquêtes estivales. Encore plus difficile pour lui de trouver un moment pour câliner sa chérie d’autant plus qu’il lui prend l’idée d’être en même temps le défenseur de la vertu des jouvencelles émancipées : faites ce que je dis mais pas ce que je fais !

Ecrite par deux spécialistes parmi les plus doués dans le genre, Stanley Shapiro (Opération Jupons de Blake Edwards ou encore les comédies parmi les plus drôles avec Doris Day) et Maurice ‘Pink Panther’ Richlin, Come September est une comédie qui prend son temps pour présenter les personnages et installer les situations et les quiproquos, un film charmant, lumineux et dépaysant puisque William Daniels s’est visiblement délecté à photographier la chaleureuse campagne romaine baignée de soleil à travers laquelle nos protagonistes se plaisent à ‘flâner’ notamment en vespas. Une intrigue agréable et fort bien menée sans pour autant être trépidante (nous ne sommes pas loin s’en faut dans une ‘Screwball’), une drôlerie constante grâce à de savoureux dialogues, d’innombrables situations cocasses (le bouchon de champagne qui aurait dû entériner la nuit d'amour mais qui la retarde encore plus pour avoir provoqué un accident), un casting plus que séduisant conduit par un Rock Hudson qui prouvait qu’il ne pouvait pas mieux s’épanouir que dans la comédie et qui s’amuse ici comme un fou (il faut l’avoir vu dans sa scène de danse), une Gina Lollobrigida pétillante, un Walter Slezak délectable et un couple de jeunes qui ne fait pas trop pâle figure – même si bien en deçà - joué par Sandra Dee et Bobby Darin, ce dernier prenant même le temps de nous gratifier d’une chanson plutôt plaisante, ‘Multiplication’. Tentez l’expérience et je parie que vous regretterez de devoir quitter aussi vite ce paradisiaque bord de mer, ces villas somptueuses et ce groupe finalement plus que sympathique. Une comédie pleine de charme et encore trop peu connue au cours de laquelle si quelques longueurs viennent certes s’y inviter et si on ne rit pas sans cesse à gorges déployées, le sourire est néanmoins constamment présent sur nos lèvres. Rafraichissant !
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Re: Robert Mulligan (1925-2008)

Message par Tancrède »

il est zone all ce dvd ??
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Jack Carter
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Re: Robert Mulligan (1925-2008)

Message par Jack Carter »

il existe en zone 2 sous le titre "Rendez-vous de septembre"

il est pas cher en zone 2 UK (stf indiqué)
http://www.play.com/DVD/DVD/4-/570836/C ... oduct.html
Image
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Robert Mulligan (1925-2008)

Message par Tancrède »

Jack Carter a écrit :il existe en zone 2 sous le titre "Rendez-vous de septembre"

il est pas cher en zone 2 UK (stf indiqué)
http://www.play.com/DVD/DVD/4-/570836/C ... oduct.html
intéressant merci !
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Jeremy Fox
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Re: Robert Mulligan (1925-2008)

Message par Jeremy Fox »

Tancrède a écrit :
Jack Carter a écrit :il existe en zone 2 sous le titre "Rendez-vous de septembre"

il est pas cher en zone 2 UK (stf indiqué)
http://www.play.com/DVD/DVD/4-/570836/C ... oduct.html
intéressant merci !
Oui, ils y sont bien, ç'est là que je l'ai acheté :wink:

Sinon, j'avais oublié de parler aussi de la mise en scène de Mulligan, beaucoup plus fluide, élégante et sans les fautes de goûts de celles de Delbert Mann ou Michael Gordon, les réalisateurs des autres néanmoins excellentes comédies citées plus hauts, celles avec Doris Day.
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Boubakar
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Re: Robert Mulligan (1925-2008)

Message par Boubakar »

Rendez-vous de Septembre (1961)

Je me joins aussi au clan des amateurs du film, car je le trouve très réussi.
En ajoutant aux qualités énoncés par Jeremy et Cathy, j'ajouterais une petite touche de subversion par-ci par-là (notamment quand le jeune dit à une fille qu'il drague "qu'elle a une belle cage thoracique", tout en pointant le regard là où il faut :fiou: ), et des acteurs superbes (Rock Hudson a un charisme dément, et Gina Lollobrigida est sublime, avec un sourire à tomber (et elle a une très belle scène de danse), sans oublier une photo sublime, qui donne envie d'aller à la Riviera.
Le film n'est pas hilarant, mais réserve quand même de beaux moments de comédie, quand les jeunes essaient de faire épuiser "le vieux" pour qu'ils aient le champ libre avec les filles, mais celui-ci reste toujours impeccable jusqu'au bout de la nuit, et la scène où son majordome, par un quiproquo dû à la non-connaissance de la langue italienne, le fait passer pour un dangereux bandit. :lol:
Ça fait pas mal penser à L'impossible Mr Bébé dans l'enchainement des quiproquos, mais Mulligan arrive a y arriver son originalité propre pour rendre ce film très sympathique, et proche de ce qu'aurait pu faire Billy Wilder.
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Jeremy Fox
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Re: Robert Mulligan (1925-2008)

Message par Jeremy Fox »

Boubakar a écrit :Rendez-vous de Septembre (1961)


Ça fait pas mal penser à L'impossible Mr Bébé dans l'enchainement des quiproquos...
..mais heureusement (en ce qui me concerne), ce n'est pas une Screwball comédie survitaminée mais au contraire un film qui prend son temps pour flaner sous le soleil radieux de l'italie, ce qui le rend d'autant plus plaisant. Le film a très bien vieilli dans ma tête et je peux maintenant dire qu'il s'agit d'une de mes comédies préférées. Content que ça t'ai plu :wink:
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Re: Robert Mulligan (1925-2008)

Message par Best »

Je me rajoute aux amateurs de cette comédie emplie de charme et très agréable à suivre d'un bout à l'autre.
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