Phnom&Penh a écrit : ↑26 août 20, 18:40
Je le trouve juste énorme dans Le Cid d'Anthony Mann, dans le genre de rôle qu'il affectionnait, et pour le côté "fort et fragile", il faut avouer que Welles, dans La soif du mal, le traite beaucoup plus mal que Wyler dans Ben Hur avec sa blague, et qu'il s'en tire extrêmement bien, comme le très grand acteur qu'il était. Mais il a du souffrir
Et, entre la souffrance et le genre du rôle qu'il aimait, Peckinpah, dans Major Dundee, le met bien entre les deux. Du costaud, mais du bien frâlé.
Et aussi dans Le seigneur de la guerre où le guerrier tombe par amour d'une femme (qu'il aime d'ailleurs de manière amorale); dans La planète des singes où il morfle bien, considéré comme un simple animal qu'on expose une bonne partie du film. Le rôle qu'Heston affectionne c'est souvent un personnage heroïque qui tombe de son piédestal par ses propres défauts ou ses faiblesses refoulées. La souffrance entre en compte dans les personnages qu'il a interprété. Il fait partie des acteurs hollywoodiens un brin masochistes (à l'instar de Marlon Brando ou Kirk Douglas).
Phnom&Penh a écrit : ↑26 août 20, 18:40
En revanche, pour le rapport avec Louis de Funès, là je laisse O'Malley responsable de ses propos
Faut bien surenchérir face aux propos de certains forumeurs
Bonner [/quote a écrit :
Mort aux jeunes !!! Vous verrez quand vous aussi vous aurez le cerveau tout flasque et que vous raconterez 50 fois la même chose aux gosses de 40 ans !!!
Je te rassure, on n'a pas attendu d'avoir plus de quarante ans et le cerveau tout flasque pour commencer à radoter.
D'ailleurs Major Dundee radote peu, c'est moi un des spécialistes du sujet. Sa blague était juste excellente
Un de mes amis radote énormément mais vu que j'ai une mémoire de poisson rouge ça ne me gêne pas car j'ai chaque fois l'impression que c'est nouveau.
Le secret des Incas - Jerry Hopper (1954)
Film d’aventure qui combine la chasse au trésor avec le folklore péruvien, une très belle photo qui met en valeur l’authenticité du Machu Pichu et sa tribu d’indiens costumés, des personnages qui restent sordides, aventuriers de fortune ou réfugié. Malheureusement rien d’inattendu, l’amour pointe son nez de manière assez artificielle et rapide, le caractère cupide et détestable d’Harry Steele, pourtant bien brossé dès le début, ne résiste finalement pas beaucoup à la belle Nicole Maurey. Une intrigue amoureuse qui fait perdre beaucoup d’élan au récit d’aventure. Charlton Heston est charismatique à souhait, véritable influence d’Indiana Jones (dans l’habit comme dans les bons mots, la cupidité en moins), dommage que l’histoire ne suive pas.
TitiPopCulture a écrit : ↑30 sept. 23, 11:19
Number One - Tom Gries (1969)
Je me demande si manuma a vu cette rareté....manuma ?
Jeremy Fox a écrit : ↑12 oct. 23, 10:39
Oui il l'a vu avec un petit 4/10 à la clé ; je suis justement en train de le regarder et ça me plait assez pour l'instant. Résultat final en début d'après midi
Jeremy Fox a écrit : ↑12 oct. 23, 10:39
J'ai trouvé ça très bien : le portrait d'un quarterback, ancien grand champion qui hésite quant à la suite de sa carrière car l'âge se fait sentir ; doit-il raccrocher, se reconvertir dans sa vie professionnelle ou non ? Charlton Heston excellent dans un rôle pas spécialement sympathique, un homme qui doute et qui déprime faisant retomber sa mauvaise humeur sur ses proches, et un arrière fond documentaire assez intéressant sur les coulisses du football américain. Et puis il y a Diana Muldaur.
Déception de mon côté, de la part du tandem gagnant de Will Penny. Un pré-North Dallas Forty virant au mélo appuyé, avec un Charlton Heston pas très crédible sur le terrain et un score de Dominic Frontière à côté de la plaque. Mais Jeremy a tout de même raison, c'est vrai qu'il y a Diana Muldaur (et aussi G.D. Spradlin, que l'on retrouvera d'ailleurs dans le film de Kotcheff)
Jeremy Fox a écrit : ↑22 déc. 23, 07:17
Ça vaut quoi Le Maître des îles (The Hawaiians) de Tom Gries ?
Découvert sur Arte, il y a une dizaine d'années. Dans mon souvenir, rien de folichon, un peu longuet même, mais pas désagréable non plus. Un récit d'aventures mâtiné de soap-opera, avec de gros moyens bien visibles. J'avais surtout retenu le très bon score d'Henry Mancini (que tu m'as donné envie de réécouter).
Jeremy Fox a écrit : ↑22 déc. 23, 07:17
Ça vaut quoi Le Maître des îles (The Hawaiians) de Tom Gries ?
Découvert sur Arte, il y a une dizaine d'années. Dans mon souvenir, rien de folichon, un peu longuet même, mais pas désagréable non plus. Un récit d'aventures mâtiné de soap-opera, avec de gros moyens bien visibles. J'avais surtout retenu le très bon score d'Henry Mancini (que tu m'as donné envie de réécouter).
Merci.
J'aime bien le roman de Michener dont le film n'adapte que la dernière partie
Jeremy Fox a écrit : ↑22 déc. 23, 08:40
Merci.
J'aime bien le roman de Michener dont le film n'adapte que la dernière partie
You're welcome ! Il faudrait d'ailleurs que je jette un œil au Roy Hill, qui a meilleure réputation et une distribution des plus séduisantes. Sinon, également adapté de Michener, je garde un plutôt bon souvenir du Caravans de James Fargo, bande rétro tournée en Iran et somptueusement photographiée par Douglas Slocombe.
Jeremy Fox a écrit : ↑22 déc. 23, 08:40
Merci.
J'aime bien le roman de Michener dont le film n'adapte que la dernière partie
You're welcome ! Il faudrait d'ailleurs que je jette un œil au Roy Hill, qui a meilleure réputation et une distribution des plus séduisantes. Sinon, également adapté de Michener, je garde un plutôt bon souvenir du Caravans de James Fargo, bande rétro tournée en Iran et somptueusement photographiée par Douglas Slocombe.
Adolescent je dévorais les pavés de Michener : Texas, Les deriveurs, Pologne, Chesapeake, Colorado, L'alliance... plus les bouquins étaient gros plus j'étais content
