Angie Dickinson

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Federico
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Re: Angie Dickinson

Message par Federico »

Supfiction a écrit :
Federico a écrit :et faut vraiment que je revois les deux Fuller... :wink:
China gate ?
...et c'est tout.
J'ai cru qu'elle jouait aussi dans Le jugement des flèches mais en fait elle n'était que la doublure voix de Sarita Montiel. :?
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Supfiction
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Re: Angie Dickinson

Message par Supfiction »

Je découvre qu'il y a un BR américain qui a l'air pas mal, malheureusement sans stf.

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kiemavel
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Re: Angie Dickinson

Message par kiemavel »

Supfiction a écrit :Je découvre qu'il y a un BR américain qui a l'air pas mal, malheureusement sans stf.

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Ah oui, celui là n'est pas facile à voir il me semble, tout au moins avec du français. Le film avait été édité en vhs (et en vost) mais je ne pense pas qu'il soit passé sur une chaine française ou alors pas hier. Je l'avais récupéré chez un loueur de vidéos qui se débarrassait de ses classiques. Dans la même collection, il y avait 2 autres films difficiles à voir à l'époque :
Les aventures du capitaine Wyatt et La vallée de la peur. Le même jour, j'avais aussi récupéré dans une autre collection un 3ème Walsh : Les nus et les morts
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Supfiction
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Re: Angie Dickinson

Message par Supfiction »

Qui veut retourner à l'école ?


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Kevin95
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Re: Angie Dickinson

Message par Kevin95 »

:shock:

Je veux voir ce film (même avec Vadim derrière la caméra).
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Re: Angie Dickinson

Message par Federico »

The love war (1970, George McCowan) Téléfilm

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Dans ma quête totalement désintéressée :fiou: de la filmo d'Angie Dickinson, j'ai pu mettre la main sur cet Objet Télévisuel Non Identifié, probablement inédit sous nos latitudes et qui n'est jamais sorti aux USA qu'en VHS et dans un DVD que je suppose très cheap et limité à un simple transfert fait à la maison.

Ce téléfilm au format assez court (1h10) fut diffusé la première fois le 10/03/1970 sur la chaîne ABC dans la collection "ABC Movie of the Week".

Son réalisateur, le Canadien George McCowan (1927–1995) est alors l'un des ces hommes à tout faire de la télévision américaine, réalisateur régulier ou occasionnel sur une multitude de séries diverses et variées. Parmi elles, un épisode de la seconde saison des Envahisseurs (Un curieux voyage), expérience qui, on va le voir, influencera certainement ce téléfilm, fauché mais sympathique.

La Terre est convoitée par deux planètes aussi lointaines que joueuses. Pour régler ce conflit à l'amiable, chacune a envoyé chez nous (enfin, c'est-à-dire sur le sol américain) trois représentants ayant pris apparence humaine et qui devront se battre à mort. L'équipe des vainqueurs fera remporter notre planète à ses dirigeants. Comme il se doit, les uns sont des gentils, prêts à de bonnes relations avec les Terriens, les autres de gros méchants qui nous annihileront pour nous remplacer.

Le téléfilm débute par la destruction façon... Envahisseurs (sauf qu'il faut tourner une sorte de clé et que la désintégration à effet de solarisation est accompagnée de flammes !) d'un de ces guerriers par un adversaire, interprété par Lloyd Bridges dont on découvrira bientôt qu'il fait partie de l'escadron des gentils. Autre emprunt direct aux petits copains de David Vincent : ces aliens utilisent un petit disque détecteur/communicateur (associé à un micro qui tient du thermomètre de piscine !)
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Alors qu'il poursuit sa traque, Bridges est dragué dans un bus par une jeune femme apparemment en fuite et qui s'attache très vite à cet homme au comportement étrange puisqu'il semble totalement indifférent à ses approches. Le fait qu'il s'agisse d'Angie Dickinson au sommet de sa beauté relève déjà en soi de la SF et du fantastique le plus débridé. :P Mais nous vaut également des dialogues fort plaisants lorsque Bridges, l'air coincé, avoue qu'il n'a jamais eu de "contact" avec une femme et que la sublime Angie, aussi émoustillée qu'émoustillante s'amuse à lui donner des points positifs à chacune de ses remarques aussi maladroites que désarmantes de franchise.
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Allons, fais risette...
N'ayant plus un rond, la craquante s'incruste et suit Bridges dans un hôtel où il lui révèle qui il est et sa mission. Après lui avoir fait ingérer un somnifère, il lui fait chausser les (ridicules) lunettes spéciales permettant de démasquer les aliens. Y compris entre eux mais ne me demandez pas pourquoi...
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Je vous avais prévenus... :mrgreen:
Découvrant la réelle apparence de son compagnon, elle s'évanouit.

On notera l'astuce (l'économie ?) consistant à ne dévoiler cette apparence qu'à la toute fin (une vague forme ectoplasmique entrevue très brièvement à travers les lunettes abandonnées au sol) mais aussi que cette histoire de verres révélateurs se retrouvera 18 ans plus tard au coeur du génial Invasion L.A. de John Carpenter*.

Quant au twist final...
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...du chasseur-chassé, il est trop prévisible et évoque immanquablement celui de La dixième victime d'Elio Petri puisqu'Angie n'était qu'un alien ayant pris l'enveloppe humaine la plus désirable possible pour tromper Bridges. Les méchants avaient donc triché et envoyé un quatrième soldat. Hou les gros vilains ! :mrgreen:
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J'avoue une légère préférence pour l'enveloppe terrienne... :oops:
Conclusion : un téléfilm sans prétention ni moyens (les transparences dans le bus !) à la réalisation hyper-basique (les duels - maladroits - au pistolet à rayons comme une version pas drôle de ceux des Tontons flingueurs et les poursuites en bagnoles sont miteuses), qui aurait facilement pu durer 1/2h de moins (le duel final dans la ville abandonnée est interminable) et aux gros trous de scénario...
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Comment se fait-ce que Bridges ne détecte-il pas qu'Angie est un ennemi ?
Pourquoi n'a-t-elle pas plus tôt profité de son intrusion pour éliminer Bridges et son adjoint ??
Et puis, dès le départ, quel intérêt à Bridges de révéler aussi facilement son incroyable identité à une Terrienne ??? :shock:
...mais qui dégage un certain charme par sa naïveté et aussi un peu beaucoup parce que Dickinson y est absolument à tomber. :oops: Et puis on dira tout ce qu'on voudra de son talent** mais personne n'objectera le fait qu'elle resta très pro dans toutes les circonstances, donnant toujours le meilleur d'elle-même, y compris dans des oeuvres aussi mineures que celle-ci.
Le pauvre Lloyd Bridges joue par contre un peu trop bien le type en bois et comme d'hab' donne l'impression de mâcher en permanence un vieux chewing ou une chique (c'est plus fort que moi mais chaque fois que je le croise dans un film, il me fait penser à Bush Jr). :mrgreen:
Accordons néanmoins à ce téléfilm le mérite - typique de son époque - de nous éviter une happy end.

A noter que cette même année 1970, McCowan tournera The challenge, un téléfilm au scénario très proche mais sans intervention extra-terrestre. Du reste, ce procédé assez classique consistant à faire se battre une poignée de soldats plutôt que des armées entières afin de décider de l'issue d'un conflit se trouvait d'une certaine façon déjà dans l'épisode Le soldat écrit par Harlan Ellison pour la série Au-delà du réel en 1964.

On doit aussi à McCowan quelques réalisations pour le cinéma dont la plus connue est sans doute La chevauchée des sept mercenaires (1972), troisième et ultime séquelle du film de Sturges. McCowan commettra aussi Alerte dans le cosmos en 1979, un film de SF post-apocalyptique avec Jack Palance, remake (parait-il atroce) du sublime La vie future de William Cameron Menzies (1936).

(*) Autre amusant lien carpenterien : James Bridges, l'un des fistons de Lloyd, jouera lui aussi un alien vivant une histoire d'amour avec une belle Terrienne dans l'émouvant Starman (1984).

(**) Bien qu'il me soit difficile de rester objectif la concernant, je ne la considère pas comme une très grande actrice mais elle fit plus d'une fois preuve d'un réel talent derrière ses sourires et sa silhouette à damner. Et j'invite une fois encore les plus perplexes à revoir ses scènes avec Brando dans La poursuite impitoyable ou son infirmière compréhensive du Combat du capitaine Newman. Ne parlons même pas de Rio Bravo...
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Re: Angie Dickinson

Message par Lord Henry »

Federico a écrit :The love war (1970, George McCowan) Téléfilm
Dans ma quête totalement désintéressée :fiou: de la filmo d'Angie Dickinson, j'ai pu mettre la main sur cet Objet Télévisuel Non Identifié, probablement inédit sous nos latitudes
En l'occurrence, non, puisque je l'ai découvert il y a des lustres à la télévision française - sur la 6, je crois bien. Le genre de productions qui remplissaient les cases de l'après-midi ou les secondes parties de soirées à une époque, et qui depuis a complétement disparu des grilles de programmes.
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Re: Angie Dickinson

Message par Federico »

Lord Henry a écrit :
Federico a écrit :The love war (1970, George McCowan) Téléfilm
Dans ma quête totalement désintéressée :fiou: de la filmo d'Angie Dickinson, j'ai pu mettre la main sur cet Objet Télévisuel Non Identifié, probablement inédit sous nos latitudes
En l'occurrence, non, puisque je l'ai découvert il y a des lustres à la télévision française - sur la 6, je crois bien. Le genre de productions qui remplissaient les cases de l'après-midi ou les secondes parties de soirées à une époque, et qui depuis a complétement disparu des grilles de programmes.
Merci pour ce correctif. J'avais oublié que certaines chaînes récupèrent souvent (et pour pas cher) des petites productions de ce type.
Par curiosité, te souviendrais-tu du titre français, si il y en eut un ? Le titre original est complètement idiot mais sans doute fallait-il mettre le mot "love" pour le caser dans les heures creuses de l'après-midi... :roll:
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Re: Angie Dickinson

Message par Lord Henry »

Aucun souvenir. En revanche, si tu t'intéresses à la carrière télé d'Angie Dickison, je te recommande "See The Man Run" - là aussi, j'ai oublié le titre français. Un téléfilm dans la meilleure tradition des séries B de jadis: un scénario astucieux, une interprétation de première bourre et une réalisation sans un poil de graisse.
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manuma
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Re: Angie Dickinson

Message par manuma »

Diffusé sous le titre :

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Re: Angie Dickinson

Message par Federico »

manuma a écrit :Diffusé sous le titre :

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Eh ben c'est pas mieux. :mrgreen:
En plus, le résumé est à côté de la plaque. L'histoire ne se passe absolument pas "dans un avenir lointain" et Bridges n'est pas envoyé pour faire un rapport mais pour dézinguer les gros vilains de l'autre planète.
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Re: Angie Dickinson

Message par julien »

Federico a écrit :Le téléfilm débute par la destruction façon... Envahisseurs
C'est d'ailleurs le même compositeur qui en a signé la musique : Dominic Frontière. Je rejoins un peu la critique de télé 7 jours. Ça se laisse voir mais c'est assez oubliable. Dans le côté fauché ça m'a rappelé un peu le film de science-fiction de Roger Corman, Not of This Earth, où un agent extraterrestre de la planète Davanna a pour mission de trouver du sang humain pour sauver sa race menacée par les conséquences d'une guerre nucléaire dévastatrice. Et là aussi, on trouvait des effets spéciaux pas mal bricolés...
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"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Angie Dickinson

Message par manuma »

Par ailleurs, George McGowan a récidivé dans la science-fiction quelques années plus tard avec le bidonnant The Shape of things to come, un nanar, un vrai... avec Jack Palance en vilain mégalo rêvant de dominer la galaxie.

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Re: Angie Dickinson

Message par kiemavel »

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China Gate de Samuel Fuller avec Gene Barry et Angie Dickinson

http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... &start=195

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Re: Angie Dickinson

Message par Jack Carter »

90 ans aujourd'hui. Happy birthday.
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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