Douglas Sirk (1897-1987)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Lord Henry
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Lord Henry »

A l'expérience, il me faut convenir que je conçois peu d'inclination à l'endroit des productions de Ross Hunter. Une constatation qui sort renforcée de ma récente vision de The Chalk Garden.
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Miss Nobody
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Miss Nobody »

Je ressors des tiroirs une vieille critique, histoire d'avoir le sentiment de contribuer encore un peu à la vie du forum naphta. :oops:

Mirage de la vie - 1959
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« Mirage de la vie » c'est un peu le mélodrame ultime, l'archétype qui brasse tous les codes, tous les clichés, toutes les figures imposées du genre, pour un résultat exemplaire. C'est aussi l'adieu magnifique de Douglas Sirk à Hollywood, aux actrices vieillissantes qu'il avait su si bien sublimer (ici Lana Turner), à leurs partenaires masculins toujours un peu trop beaux et trop lisses (ici John Gavin), aux teintes contrastées du Technicolor et aux clairs-obscurs dont il avait fait une marque de fabrique.

Le film est construit autour de l'histoire de deux femmes, l'une blanche, l'autre noire, deux veuves avec chacune un enfant à charge, dont les chemins se croisent un jour dans la misère, et se séparent dix ans plus tard dans le faste.
Lana Turner est la blonde ambitieuse et intègre, qui part en quête de gloire sur les planches new-yorkaises. Juanita Moore est l'amie fidèle et servante dévouée, qui se dirige dès le premier jour vers la cuisine pour y effectuer les tâches domestiques que sa couleur de peau lui impose. De l'ambition découle la vanité. Lana/Lora qui refuse de se prostituer d'abord, qui envoie balader son amoureux trop exclusif ensuite, finit par s'offrir au metteur en scène qui lui vaut son premier succès. Elle multiplie les contrats, gravit les marches du succès, puis s'offre le confort d'un petit palace et le luxe de choisir ses rôles. Mais tandis que son univers s'élargit, que son orgueil grandit, elle s'éloigne des réalités et de ses proches... De la piété découle l'aveuglement. Juanita/Annie, pétrie de moralité et des meilleures intentions chrétiennes, est une femme généreuse, à l'écoute, et pourtant incapable de percevoir combien le mal-être de sa fille, blanche de peau et noire de sang, est profond. Elle s'impose à elle dans un excès d'amour, lui prie de rester sage et d'accepter sa condition : celle de l'ombre, où l'on subit sans broncher les peines quotidiennes et les injustices et où l'on rêve, non sans ironie, au plus beau jour de sa vie, ...celui de ses funérailles.

Quête d'amour, quête de réussite, quête de bonheur, l'intrigue de « Mirage de la vie » est finalement assez simple. La richesse du film se situe dans le fait qu'aucun personnage n'est univoque, ou foncièrement bon, au delà des apparences premières; chacun possèdant au contraire une ambivalence qui les rend pour partie responsables du sort qui les frappe. Parmi les deux trames qui s'entremêlent dans « Mirage de la vie », néanmoins, l'une prend définitivement le pas sur l'autre. La partie « blanche » paraît aujourd'hui bien conventionnelle tandis que toute la tranche traitant de la ségrégation dégage une vraie puissance émotionnelle. Sujet rare au cinéma, le malaise identitaire de cette jeune-fille, déchirée entre ses racines noires et son apparence blanche, entre l'être et le paraître, produit des scènes assez bouleversantes. C'est alors l'occasion pour Sirk d'égratigner une société américaine raciste, qui ne permet pas l'ambiguïté ou le mélange, et qui ne supporte pas la différence. Derrière les artifices cinégéniques, le message est clair: le rêve américain n'est qu'un mirage. Pour peu qu'on soit femme, qu'on soit mère, qu'on soit noir ou marginal, l'accomplissement et le bonheur miroités semblent inaccessibles. Et, engoncé dans des normes et des valeurs désuètes, l'avenir de la jeune génération ne semble pas plus prometteur.

Grand succès populaire, malgré les critiques peu tendres de l'époque, « Mirage de la vie » est un film qui plait encore aujourd'hui malgré ses excès, et qui s'enrichit même, sans doute, de notre regard rétrospectif, dévoilant avec l'âge des aspects plus ironiques et des constats impitoyables...
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Profondo Rosso
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Profondo Rosso »

All I Desire (1953)

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En 1900, Naomi Murdoch a quitté sa famille de province pour faire du théâtre. Une dizaine d'années plus tard, sa fille Lily l'invite à venir la voir jouer une pièce dans son collège de Riverdale. Son arrivée met la ville en émoi, réveille de vieux conflits et déclenche de nouvelles tempêtes émotionnelles...

On considère la grande série de mélodrame Universal de Douglas Sirk avec le flamboyant Le Secret Magnifique et tous les signes distinctifs qu'on associe à cette période du réalisateur : technicolor flamboyant de Russell Metty, personnages hors-normes, pathos marqué... All I Desire est pour Sirk l'étape qui précède, à mi-chemin entre le récit de mœurs rural et les grands mélodrames provinciaux à venir. Il développe déjà des thèmes qui seront au cœur des futurs films tout en s'en démarquant sur certains points important pour ce qui est une vrai œuvre de transition. Aussi et surtout, dans un registre légèrement différent All I Desire s'avère aussi beau et poignant que ses successeurs plus reconnus.

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Sirk nous plonge déjà dans ces bourgades provinciales où chaque attitude se voit jugée sur l'autel du paraître et du quand dira-t-on, ici avec la ville de Riverdale dans le Wisconsin. C'est là qu'a décidé de retourner Naomi Murdoch, ce lieu où elle étouffait sous les conventions et qu'elle dû quitter pour fuir le scandale d'une relation adultère. Menant depuis une carrière ratée d'actrice et elle renoue avec son passé suite à l'invitation de sa fille Lily qui la vénère à la voir jouer une pièce dans son lycée. Là, les vieux démons vont ressurgir de manière plus ou moins marquée. Ce sera avec la rancœur tenace que lui voue encore sa fille ainée Joyce (Marcia Henderson), le désir tenace et intact de son ancien amant Dutch (Lyle Bettger) et le poids sa propre culpabilité face au temps passé loin de cette famille qui a continué à vivre sans elle.

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Sirk montre cette communauté comme une entité unique et inquisitrice qui va épier Naomi dès son premier pas en ville et l'écraser de son jugement au moindre faux pas. La force de ce regard ira crescendo, du premier badaud qui la reconnaîtra à la gare en passant par la représentation de théâtre faisant salle comble pour la guetter et bien sûr le terrible final où satisfait de la voir de nouveau liée au scandale ils se délectent à nouveau de sa détresse. Sans user des rebondissements extraordinaires du Secret Magnifique ni de la fatalité d'un Mirage de la vie, Sirk entretient pourtant ici une note d'espoir ténue. L'amour est toujours présent entre Naomi et Henry (Richard Carlson) et la flamme ne demande qu'à être ranimée comme le montre le beau jeu de regard entre eux lorsqu'elle retrouvera de la prestance qui l'a séduit quand elle lira un poème.

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On retrouve cette idée de l'envers du décor peu reluisant pour celui qui cherche à échapper à sa condition, Naomi rejoignant la Sarah Jane de Mirage de la vie dans ces déboires d'un monde du spectacle peu reluisant par rapport à ce qu'on a sacrifié pour lui. A l'inverse la thématique de la nature contre la culture au centre de Tout ce que le ciel permet est moins marquée ici, l'ancien amant et homme des bois Dutch étant une brute épaisse aux antipodes de la force tranquille d'un Rock Hudson. La révolte du tenant de la "culture" est-elle atténuée par la fadeur du peu charismatique Richard Carlson au point que Sirk fait preuve d'une symbolique un peu trop appuyée pour signifier son défi à la communauté (cette scène où il renverse le panneau de son titre de directeur). Tous ces éléments volontairement peu affirmés sont là pour montrer la fragilité du surprenant happy-end qui s'il voit le couple surmonter enfin le regard des autres laisse plusieurs sous-intrigues en suspens pour les personnages secondaires (les fiançailles de Joyce, la carrière de Lily, le poste d'Henry...) dont on ne peut deviner si elles seront effacées par la possible réunion familiale. Barbara Stanwyck écrase tant le casting et catalyse tant l'émotion du film que voir son visage triste et résigné s'illuminer fait oublier tous les doutes. Elle porte le film à bout de bras, assumant son âge mûr dans sa beauté fatiguée et sa séduction intacte pour ce qui est une de ses plus belles prestations dans ce beau Sirk qu'elle retrouvera quelques années plus tard dans Demain est un autre jour. 5/6

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Dernière modification par Profondo Rosso le 20 juil. 12, 12:44, modifié 1 fois.
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par feb »

Belle critique Profondo :wink:
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Profondo Rosso
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Profondo Rosso »

Merci, et Demain est un autre jour est en route ! :wink: (Je vais me refaire un petit cycle Sirk moi)
feb
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par feb »

Profondo Rosso a écrit :Merci, et Demain est un autre jour est en route ! :wink: (Je vais me refaire un petit cycle Sirk moi)
J'aime beaucoup ce film, son histoire toute simple (les retrouvailles de 2 anciens collègues dont les sentiments dépassent le cadre professionnel) mais tellement bien mise en valeur par la mise en scène de Sirk. Elle qui ne cherche qu'à renouer le contact et à briser sa solitude, lui qui s'imagine un peu plus, qui se voit sortir de son train-train quotidien et une famille qui doit gérer ce changement de comportement. Stanwyck y est là aussi superbe...
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Profondo Rosso »

Oui d'après le résumé et ce que tu en dis ça l'air de partager le côté sobre et retenu de All I Desire, même si j'adore les grandes envolées mélodramatiques d'un Mirage de la Vie, Secret Magnifique ou Ecrit sur le vent ça fait du bien de voir Sirk capable d'un registre plus feutré aussi hâte de recevoir le dvd !
Dernière modification par Profondo Rosso le 16 juil. 12, 16:04, modifié 1 fois.
feb
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par feb »

C'est tout à fait ça Profondo, Sirk propose ici un film à l'ambiance plus feutrée, sensation accentuée par le (très beau) N&B (comme si le Technicolor était réservé aux romances plus enlevées, aux conflits plus forts, aux déchirements plus intenses). Ici tout est calme, discret, les sentiments amoureux comme les moments de séparation se font tout en "douceur".
Comme pour All I desire, je pense que tu vas là encore apprécier le film :wink:
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Profondo Rosso
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Profondo Rosso »

Demain est un autre jour (1956)

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Un prospère fabricant de jouets mène une vie confortable mais sans relief. Jusqu'au jour où il rencontre Norma, son premier amour, qu'il n'a pas oublié.

Douglas Sirk retrouvait sur There's Always Tomorrow Barbara Stanwyck, son interprète de All I Desire qui préfigurait tous les grands mélodrames à succès qu'il réaliserait les années suivantes. Tout comme ce dernier, Demain est un autre jour est un mélo qui inscrit son émotion en pointillé et dans la retenue, le noir et blanc (comme le dit Feb) semblant associé chez Sirk à une approche plus feutrée et loin de la flamboyance visuelle (et narrative pas de rebondissement rocambolesque façon Le Secret Magnifique ici) de ses grands mélodrames en couleur.

C'est dans cette tonalité intimiste que nous allons assister au récit de cette romance avortée. Clifford Groves (Fred MacMurray) et Norma Vale (Barbara Stanwyck) ancien collègue de travail s'étaient quitté 20 ans plus tôt bien que secrètement amoureux pour suivre des destins bien différent. Norma aura privilégié la carrière à ses sentiments et est désormais une styliste réputée. Clifford quant à lui s'est marié et a fondé une famille tout en étant le patron d'une fabrique de jouet. Ils se rejoignent pourtant dans la profonde solitude et frustration qu'ils ressentent sur leur existence. Etouffé dans une routine domestique, Clifford voit les journées monotones et sans saveur se succéder tandis qu'il est délaissé par sa femme et ses enfants. A l'inverse Norma s'est réfugié dans le travail où son ascension ne masque pas ce qu'elle lui a sacrifié : un foyer. Les deux personnages se retrouvent à un moment clé de leur vie où ce vide respectif leur pèse et où ils pensent pouvoir ranimer la flamme qu'ils ne surent entretenir autrefois.

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Sirk retrouve ici le motif de Tout ce que le ciel permet avec ce foyer en forme de tombeau et nid de toutes les frustrations pour Fred MacMurray. Le surgissement du hasard et de l'anodin n'a aucune vertu romanesque ici servira toujours noyer toute tentative d'évasion au quotidien. D'abord dans le cadre respectable de la famille où une sollicitation des enfants viendra toujours interrompre un moment d'intimité entre Clifford et son épouse Marion (Joan Bennett). Plus tard ce seront presque toutes les amorces de grandes envolées romantiques entre Clifford et Norma qui seront brutalement éteinte par une rencontre impromptue, une révélation inattendue et au final une douloureuse prise de conscience. Douglas Sirk ne laisse pointer son lyrisme que de manière diffuse notamment par le leitmotiv de la pluie utilisé avec une grande finesse (le reflet des gouttes perlant de la vitre de Barbara Stanwyck sur son visage remplaçant les larmes qu'elle se refuse à laisser couler) ou une emphase sobre lors de la poignante séparation finale. Le film n'est qu'une longue attente pour une romance qui ne s'épanouira jamais, sur un espoir condamné à être déçu et sur lequel joue ironiquement le titre original optimiste.

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Tous les chemins mènent ici à cette solitude dans ce qui est peut-être le film le plus désespéré de Sirk. L'accomplissement professionnel qui permettait de progresser et se rapprocher des autres dans Le Secret Magnifique (le héros incarné par Rock Hudson) n'est plus ici qu'un palliatif mince à l'isolement, Norma observant admirative le foyer de Clifford. Ce foyer s'avère pourtant bien intolérant (le fils soupçonneux à rapprocher des enfants de Jane Wyman dans Tout ce que le ciel permet) ou tellement engoncé dans les codes de cette société (Joan Bennett sorte de cliché forcé de femme d'intérieur) qu'il sera aveugle à la détresse de son chef de famille. L'analogie insistante entre Clifford et le jouet robot qu'il commercialise est ainsi éloquente, on attend d'eux qu'ils reproduisent à l'infini les même gestes et actions sans qu’ils n’en dérogent jamais. Avec ce questionnement de la place de l'homme dans ce modèle familial américain des 50's, Sirk suit une préoccupation au cœur de mélo contemporain comme L'Homme au complet gris notamment et annonce Les Liaisons Secrètes de Richard Quine ou L'Arrangement de Kazan où ces thèmes seront abordés plus frontalement encore. Ici cela se manifestera par la cinglante tirade de Barbara Stanwyck aux enfants de Clifford venus défendre les intérêts de leur mère. Et le père qu'en est-il de ces sentiments ?

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Après Assurance sur la mort et le magnifique Remember the night, l'alchimie entre Fred MacMurray et Barbara Stanwyck n'est plus à démontrer. MacMurray représente l'espoir déçu avec cette homme qui ne demande qu'à vibrer à nouveau tandis que Stanwyck (cette fois du côté de la tentation adultère au contraire de All I Desire) symbolise elle la résignation douloureuse de ce qui aurait pu être. Jamais l'on ne croira à un nouveau départ possible entre eux, Sirk leur refusant même la moindre scène romantique commune. Il n'y cédera réellement que de la plus poétique et triste des manières lors de la conclusion où de nouveau captif de son foyer, Clifford entend puis observe de sa fenêtre l'avion le séparant pour toujours de Norma en larmes à son siège. Par une douce ironie, jamais les personnages n'ont été plus en osmose et plus éloigné à la fois. Cette ironie porte aussi sur le faux happy-end où la famille est sauve, l'habitude et la tradition prenant définitivement le pas sur les aspirations personnelles. 6/6

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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par feb »

C'est ce que l'on peut appeler un achat satisfaisant :mrgreen: Critique nickel Profondo :wink:
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Profondo Rosso
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Profondo Rosso »

Achat plus que satisfaisant oui dans mon top 3 Sirk d'office ! Merci de l'incitation à l'achat par contre grande complication pour le choix du film du mois maintenant :mrgreen: En tout cas le rôle le plus touchant de Barbara Stanwyck avec Remember the night et MacMurray en monsieur tout le monde à fleur de peau impressionnant quel couple !
jacques 2
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par jacques 2 »

Pour ceux qui ne l'auraient pas encore, deuxième coffret Sirk de chez Carlotta à un prix particulièrement intéressant (si on considère la qualité des films et des bonus) :

http://www.amazon.fr/Douglas-Sirk-ma%C3 ... 081&sr=1-5
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Bcar »

jacques 2 a écrit :Pour ceux qui ne l'auraient pas encore, deuxième coffret Sirk de chez Carlotta à un prix particulièrement intéressant (si on considère la qualité des films et des bonus) :

http://www.amazon.fr/Douglas-Sirk-ma%C3 ... 081&sr=1-5
J'hésite à la prendre celui-ci, Les amants de Salzbourg n'a pas très bonne presse...
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Federico »

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Dernière modification par Federico le 22 oct. 12, 18:53, modifié 1 fois.
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Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par onvaalapub »

Federico a écrit :Le coffret Gabin (8 films) à 18€ (difficile de trouver des détails sur ce coffret et je ne sais pas si certains films ont été colorisés)
Toutes les copies sont proposées en N&B même si quelques films sont aussi proposés en couleur (Mélodie en sous sol de mémoire, peut-être le cave se rebiffe. La qualité est correcte même si aujourd'hui on fait mille fois mieux...
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