Une version 3D qui manque de relief ? Je demande à vérifier...Lord Henry a écrit :Roy Del Ruth a notamment signé une version en 3-D du Double Assassinat dans la Rue Morgue (rebaptisé Le Fantôme de la Rue Morgue), qui manque singulièrement de relief.
Top 20 Film Noir
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Re: Top 20 Film Noir
- Ann Harding
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Re: Top 20 Film Noir
La programmation des films noirs à la Cinémathèque ressemble à une loterie. J'étais partie voir un film de gangsters assez alléchant, Quick Millions (1931) avec Spencer Tracy qui remplaçait un titre indisponible. Mais, arrivée là-bas, j'ai appris que le film de remplacement était remplacé.
Walk Softly, Stranger (L'Etranger dans la cité, 1950) de Robert Stevenson avec Joseph Cotten, Alida Valli, Spring Byington et Paul Stewart
Chris Hale (J. Cotten) arrive dans une petite ville en prétendant en être originaire. Il réussit à se faire accepter comme locataire chez Mrs Brentman (S. Byington), une veuve qui vit seule. Il rencontre la fille d'un riche businessman, Elaine Corelli (A. Valli) qui est clouée dans une chaise roulante...
Ce film sorti sous label RKO a été produit par Dore Shary avant qu'il ne rejoigne la MGM. Les deux stars principales du film, Cotten et Valli, étaient toutes deux sous contrat avec David O. Selznick. Selznick avait créé une filiale nommée Vanguard Pictures qui lui permettait de produire des films à bas coûts. Son nom n'apparaissait pas au générique, sauf en référence aux prêts des stars. Vanguard Pictures a produit de jolies réussites telles que I'll Be Seeing You (Etranges vacances, 1944) de W. Dieterle. Malheureusement, ce film-ci n'atteint pas la réussite de celui de Dieterle. Le problème vient d'un scénario pas toujours bien équilibré. Après un début intéressant où Joseph Cotten arrive en ville et s'insinue habilement dans la vie d'une veuve esseulée en lui tirant toutes les informations nécessaires, le film connait un certain flottement. La rencontre avec Alida Valli, en paralytique richissime, arrive sans crier gare. On devine rapidement que Cotten n'est pas du tout la personne qu'il prétend être. C'est un joueur invétéré qui a monté un coup pour rafler un cercle de jeu. Le film hésite entre le film noir et la mélodrame. Le mélange pourrait être intéressant, mais les personnages restent superficiels. Et la fin heureuse qui arrive après un tragique accident de voiture n'aide pas du tout à crédibilité. Le metteur en scène britannique, Robert Stevenson, qui a fait quelques mélos de qualité à Hollywood (Jane Eyre, 1942), fait de son mieux avec le matériel qui lui ait donné. Il se permet une petite facétie alors que la voiture des malfrats s'écrase contre un panneau publicitaire après quelques tonneaux. La caméra fait un petit panoramique sur le panneau qui annonce: "La prochaine fois, vous prendrez l'avion." Malgré la présence d'excellents acteurs tels que Cotten et Valli, et des seconds rôles de grande qualité comme Spring Byington, en gentille commère et Paul Stewart, en gangster psychotique, le film reste dans le domaine de l'ordinaire. Il faut dire aussi que la copie qui a été présentée était vraiment épouvantable. Il s'agissait d'un contretype (de 2ème génération?) anglais sombre comme un tunnel. Le générique était tellement flou que j'ai eu beaucoup de mal à lire le nom des techniciens. La qualité sonore était également très médiocre.
J'espère que je vais réussir à voir Quick Millions....!
Walk Softly, Stranger (L'Etranger dans la cité, 1950) de Robert Stevenson avec Joseph Cotten, Alida Valli, Spring Byington et Paul Stewart
Chris Hale (J. Cotten) arrive dans une petite ville en prétendant en être originaire. Il réussit à se faire accepter comme locataire chez Mrs Brentman (S. Byington), une veuve qui vit seule. Il rencontre la fille d'un riche businessman, Elaine Corelli (A. Valli) qui est clouée dans une chaise roulante...
Ce film sorti sous label RKO a été produit par Dore Shary avant qu'il ne rejoigne la MGM. Les deux stars principales du film, Cotten et Valli, étaient toutes deux sous contrat avec David O. Selznick. Selznick avait créé une filiale nommée Vanguard Pictures qui lui permettait de produire des films à bas coûts. Son nom n'apparaissait pas au générique, sauf en référence aux prêts des stars. Vanguard Pictures a produit de jolies réussites telles que I'll Be Seeing You (Etranges vacances, 1944) de W. Dieterle. Malheureusement, ce film-ci n'atteint pas la réussite de celui de Dieterle. Le problème vient d'un scénario pas toujours bien équilibré. Après un début intéressant où Joseph Cotten arrive en ville et s'insinue habilement dans la vie d'une veuve esseulée en lui tirant toutes les informations nécessaires, le film connait un certain flottement. La rencontre avec Alida Valli, en paralytique richissime, arrive sans crier gare. On devine rapidement que Cotten n'est pas du tout la personne qu'il prétend être. C'est un joueur invétéré qui a monté un coup pour rafler un cercle de jeu. Le film hésite entre le film noir et la mélodrame. Le mélange pourrait être intéressant, mais les personnages restent superficiels. Et la fin heureuse qui arrive après un tragique accident de voiture n'aide pas du tout à crédibilité. Le metteur en scène britannique, Robert Stevenson, qui a fait quelques mélos de qualité à Hollywood (Jane Eyre, 1942), fait de son mieux avec le matériel qui lui ait donné. Il se permet une petite facétie alors que la voiture des malfrats s'écrase contre un panneau publicitaire après quelques tonneaux. La caméra fait un petit panoramique sur le panneau qui annonce: "La prochaine fois, vous prendrez l'avion." Malgré la présence d'excellents acteurs tels que Cotten et Valli, et des seconds rôles de grande qualité comme Spring Byington, en gentille commère et Paul Stewart, en gangster psychotique, le film reste dans le domaine de l'ordinaire. Il faut dire aussi que la copie qui a été présentée était vraiment épouvantable. Il s'agissait d'un contretype (de 2ème génération?) anglais sombre comme un tunnel. Le générique était tellement flou que j'ai eu beaucoup de mal à lire le nom des techniciens. La qualité sonore était également très médiocre.
J'espère que je vais réussir à voir Quick Millions....!
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- Mogul
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Re: Top 20 Film Noir
Assez déçu aussi.Ann Harding a écrit :La programmation des films noirs à la Cinémathèque ressemble à une loterie. J'étais partie voir un film de gangsters assez alléchant, Quick Millions (1931) avec Spencer Tracy qui remplaçait un titre indisponible. Mais, arrivée là-bas, j'ai appris que le film de remplacement était remplacé.
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La relation entre Cotten et Valli est bien écrite et originale (d'autant qu'on ne sait pas si Cotten s'en rapproche par calcul financier, par fantasme ou vraiment par amour). C'est le point fort du film avec tout de même quelques bons mots assez réjouissants.
Mais tout ce qui tourne autour de l'intrigue "noir" ne fonctionne pas vraiment. La réalisation n'est en plus pas toujours à la hauteur et on sent que c'est vraiment l'histoire d'amour qui intéresse Stevenson (voir l'élégant mouvement de grue introduisant Valli).
Dans l'ensemble ça manque beaucoup d'implication et de personnalité. Le résultat n'en est donc que plus routinier et peu engageant.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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Re: Top 20 Film Noir
Ils ne voudront pas me croire (Irving Pichel - 1947)
Lors de son procès, l'assassin supposé de sa maitresse, un veuf clame son innocence. Pour cela il raconte les dernières années de sa vie
Moyennement convaincu par celui-ci. Le problème vient du scénario qui n'est franchement pas crédible (signé par Jonathan Latimer, le scénariste attitré de John Farrow). Les personnages et l'ambiance fonctionnent mais pas la structure où la narration par flash-back sur un seul témoignage ne tient pas la route et possèdent trop d'invraisemblances, de raccourcis ou de trous pour qu'on croie au déroulement du procès.
L'autre problème vient aussi d'une réalisation assez molle pour ne pas dire médiocre qui est incapable de transcrire les qualités du scénario. C'est renforcé par un casting tout aussi tiède (même si Susan Hayward est vraiment craquante). C'est surtout Robert Young qui pose problème et comme le film ne dépend pour ainsi dire que de lui, c'est très vite gênant. Dommage car son personnage de lâche cynique est plutôt intéressant sur le papier.
Un petit film qui s'oublie très rapidement et dont je garde en souvenir que le plan du cheval sur la falaise une nuit d'orage et la conclusion très surprenante et imprévue (mais qui n'arrange pas la cohérence du scénario)
Among the Living (Stuart Heisler - 1941)
A l'enterrement de son père, un homme revient dans sa ville natale pour y reprendre l'usine familiale. Il découvre alors qu'il a un frère jumeau instable, garder enfermé dans le sous-sol toute sa vie. Celui-ci ne tarde pas à s'échapper et tuer plusieurs personne.
Le scénario est édifiant mais la mise en scène est un véritable régal. Les situations stéréotypés, les clichés à foison, les personnages sans psychologie (le docteur de famille ) et les invraisemblances nombreuses s 'oublient très vite devant la beauté formelle du film. On est quelque part entre Fury de Lang, le film noir et l'épouvante gothique façon Universal des 30's : photographie expressionniste, scène de foule en proie au lynchage, scène de poursuite angoissante dans les ruelles, ambiance moite et nocturne.
Avec son chef op Theodor Sparkuhl, Heisler livre un travail visuel assez époustouflant avec un noir et blanc très contrastée, des plans décadrés, des mouvements de caméra stylisés, un sens de l'espace fantastique (jouant beaucoup sur le vide ou au contraire sur la surcharge), un rythme très soutenu (67 minutes à peine), un montage très audacieux pour l'époque (la scène dans la taverne est impressionnante avec un rythme s'accélérant pour finir sur du jump cut ! )...
Bref un travail d'orfèvres qui rappelle le meilleur des production Val Lewton (mais avec un scénario crétin au possible). Une des meilleurs surprises de ce cycle perles noires même si ce n'est pas vraiment un film noir.
Ah oui, et Susan Hayward est encore de la partie
Lors de son procès, l'assassin supposé de sa maitresse, un veuf clame son innocence. Pour cela il raconte les dernières années de sa vie
Moyennement convaincu par celui-ci. Le problème vient du scénario qui n'est franchement pas crédible (signé par Jonathan Latimer, le scénariste attitré de John Farrow). Les personnages et l'ambiance fonctionnent mais pas la structure où la narration par flash-back sur un seul témoignage ne tient pas la route et possèdent trop d'invraisemblances, de raccourcis ou de trous pour qu'on croie au déroulement du procès.
L'autre problème vient aussi d'une réalisation assez molle pour ne pas dire médiocre qui est incapable de transcrire les qualités du scénario. C'est renforcé par un casting tout aussi tiède (même si Susan Hayward est vraiment craquante). C'est surtout Robert Young qui pose problème et comme le film ne dépend pour ainsi dire que de lui, c'est très vite gênant. Dommage car son personnage de lâche cynique est plutôt intéressant sur le papier.
Un petit film qui s'oublie très rapidement et dont je garde en souvenir que le plan du cheval sur la falaise une nuit d'orage et la conclusion très surprenante et imprévue (mais qui n'arrange pas la cohérence du scénario)
Among the Living (Stuart Heisler - 1941)
A l'enterrement de son père, un homme revient dans sa ville natale pour y reprendre l'usine familiale. Il découvre alors qu'il a un frère jumeau instable, garder enfermé dans le sous-sol toute sa vie. Celui-ci ne tarde pas à s'échapper et tuer plusieurs personne.
Le scénario est édifiant mais la mise en scène est un véritable régal. Les situations stéréotypés, les clichés à foison, les personnages sans psychologie (le docteur de famille ) et les invraisemblances nombreuses s 'oublient très vite devant la beauté formelle du film. On est quelque part entre Fury de Lang, le film noir et l'épouvante gothique façon Universal des 30's : photographie expressionniste, scène de foule en proie au lynchage, scène de poursuite angoissante dans les ruelles, ambiance moite et nocturne.
Avec son chef op Theodor Sparkuhl, Heisler livre un travail visuel assez époustouflant avec un noir et blanc très contrastée, des plans décadrés, des mouvements de caméra stylisés, un sens de l'espace fantastique (jouant beaucoup sur le vide ou au contraire sur la surcharge), un rythme très soutenu (67 minutes à peine), un montage très audacieux pour l'époque (la scène dans la taverne est impressionnante avec un rythme s'accélérant pour finir sur du jump cut ! )...
Bref un travail d'orfèvres qui rappelle le meilleur des production Val Lewton (mais avec un scénario crétin au possible). Une des meilleurs surprises de ce cycle perles noires même si ce n'est pas vraiment un film noir.
Ah oui, et Susan Hayward est encore de la partie
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
- magobei
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Re: Top 20 Film Noir
Désolé si je doublonne, mais quel bouquin me conseillez-vous en priorité sur le film noir? Celui de Simsolo? De Brion? Un autre?
Merci
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"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
- Père Jules
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Re: Top 20 Film Noir
En ce qui concerne le Brion, disons qu'il est très richement illustré, avec quelques anecdotes. C'est vraiment un beau livre. Après, si tu cherches l'exhaustivité ce n'est peut-être pas l'idéal. Il se concentre sur une petite centaine de films (honorable somme toute). Reste que ça pose de bonnes bases.
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Re: Top 20 Film Noir
J'ai commandé ça récemment:
Je ferai un petit topo ici
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Dernière modification par Père Jules le 18 juil. 11, 17:11, modifié 1 fois.
- Jack Carter
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Re: Top 20 Film Noir
celui-là, que je consulte de temps à autre en mediatheque (vu qu'il est epuisé et hors de prix à l'heure actuelle)
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Top 20 Film Noir
Oui curieux de savoir ce que çà vaut.Père Jules a écrit :J'ai commandé ça récemment:
http://ecx.images-amazon.com/images/I/5 ... AA300_.jpg
Je ferai un petit topo ici
Sinon c'est vrai que les Simsolo et Guérif sont assez complets.
Le Brion est un magnifique livre de collection.
J'aime bien, plus anecdotique, mais d'un point de vue pédagogique, c'est un bon début, le Panorama du film noir par Borde et Chaumeton.
Je ne connais pas ce livre dont tu parles Jack.
Vecchiali n'a pas écrit d'ouvrage sur le film noir ?
- Ann Harding
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Re: Top 20 Film Noir
Moi, j'ai celui-là qui est très complet et contient pas mal de films assez peu connus. Il est malheureusement épuisé dans sa traduction française. Je l'avais acheté à sa sortie en 1987. On peut encore le trouver en anglais dans une édition mise à jour: ici.
- magobei
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Re: Top 20 Film Noir
Merci pour tous ces conseils! Moi qui comptais sur vous pour écrémer, je me retrouve avec une wish-list d'enfer
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
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Re: Top 20 Film Noir
Voir aussi ici : http://www.filmnoirreader.com/.
Les ouvrages de la série "Film Noir Reader" sont plus pointus mais vont beaucoup plus loin dans l'analyse.
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- monk
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Re: Top 20 Film Noir
Pour moi c'est super, tu auras fait le trie quand j'en aurais fini avec le Western et que j'attaquerais le Noirmagobei a écrit :Merci pour tous ces conseils! Moi qui comptais sur vous pour écrémer, je me retrouve avec une wish-list d'enfer
Je compte sur toi et ton avance
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Re: Top 20 Film Noir
J'ai des réserves quand même : les résumés ne sont pas toujours fiables et certains films inclus ne me paraissent pas être des noir...Ann Harding a écrit :
Moi, j'ai celui-là qui est très complet et contient pas mal de films assez peu connus. Il est malheureusement épuisé dans sa traduction française. Je l'avais acheté à sa sortie en 1987. On peut encore le trouver en anglais dans une édition mise à jour: ici.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie