Jack Clayton (1921-1995)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Simone Choule
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Jack Clayton (1921-1995)

Message par Simone Choule »

Filmo :

Lonely Passion of Judith Hearne, The (1987)
Something Wicked This Way Comes (1983)
Great Gatsby, The (1974)
Our Mother's House (1967)
Pumpkin Eater, The (1964)
Innocents, The (1961)
Room at the Top (1959)
Bespoke Overcoat, The (1956)
Naples Is a Battlefield (1944)

Peu de films, beaucoup d'oubliés des histoires du cinéma...
Les Innocents et Our Mother's House sont des oeuvres que je vénère. J'aime aussi beaucoup La Foire des Ténèbres et Gatsby...

Connaissez-vous ses autres films ?
phylute
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Message par phylute »

Juste Les Innocents et la Foire des ténèbres... qui passent tyous deux sur le bouquet CIné Cinéma en ce moment !
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Roy Neary
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Re: Jack Clayton

Message par Roy Neary »

Simone Choule a écrit :Les Innocents et Our Mother's House sont des oeuvres que je vénère.
Pareil, surtout pour le second dont je ne suis toujours pas remis de la vision.
En dehors des films que tu as soulignés, j'ai aussi vu Les chemins de la haute ville, connu pour avoir permis à Simone Signoret de gagner un Oscar d'interprétation. Une très bonne chronique sociale avec un Laurence Havey (Alamo) parfait en jeune Rastignac anglais.

Jack Clayton est finalement un excellent cinéaste, doublé d'un habile technicien, même s'il n'a que peu tourné.
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Lord Henry
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Message par Lord Henry »

Un cinéaste qui a donné le meilleur de lui-même lorsqu'il s'est attaché au monde de l'enfance et sa confrontation avec celui des adultes.

A cet égard, on était en droit d'attendre beaucoup de Something Wicked This Way Comes. Il faut sans doute mettre la déception ressenti devant le résultat final sur le compte d'une postproduction tumultueuse qui vit l'éviction du réalisateur.

Par ailleurs, il semblerait que sa carrière eût à pâtir de l'échec retentissant que connut The Great Gatsby.
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Message par vic »

J'adore Our Mother's House.

Je viens de voir les Innocents qui, s'il possède des qualités plastiques renversantes et une Deborah Kerr au top, ne m'a pas particulièrement emballé (mais c'est du aussi au matériau littéraire qui me passionne peu).

Room at the Top m'avait pas mal déçu.

Je devrais voir Something Wicked... dans les jours qui viennent.
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Re: Jack Clayton (1921-1955)

Message par Jeremy Fox »

Les Films du Camélia ressortent cette semaine en salle Les Chemins de la haute ville, premier film de Jack Clayton et grand classique du cinéma anglais : une chronique signée Justin Kwedi.
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Thaddeus
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Re: Jack Clayton (1921-1955)

Message par Thaddeus »

Il est mort vachement jeune, Jack Clayton !
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Ceci n'est pas une réaction étonnée, mais une vanne pour souligner la coquille.
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Rick Blaine
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Re: Jack Clayton (1921-1995)

Message par Rick Blaine »

C'est fou, il était même mort avant de tourner ses films. :uhuh:
J'ai corrigé le titre, on gardera l'historique de cette erreur dans les messages précédents.
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Jack Clayton (1921- 1995)

Message par Pierre Bear »

Apres avoir découvert Les innocents et Gatsby le magnifique, je me suis rendu-compte qu'il n'y avait pas de sujet sur Jack Clayton ou du moins je n'en avait pas trouvé. J'ai trouvé cela dommage car le style de Clayton possède quelque chose de pur et souvent des complexités qui ne sont pas immédiatement visible.
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Re: Jack Clayton (1921- 1995)

Message par Tierney »

Il y a déjà un topic consacré à Jack Clayton sur cette page => http://www.dvdclassik.com/forum/viewtopic.php?t=11186
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El Dadal
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Re: Jack Clayton (1921-1995)

Message par El Dadal »

Son court-métrage The Bespoke Overcoat (dispo sur toutes les éditions HD du film) est un petit bijou de sensibilité et d'humanisme, dickensien en diable. Ça mérite vraiment le coup d'œil (je dis ça surtout à l'attention de ceux qui se fichent des suppléments de leurs éditions...).
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Re: Jack Clayton (1921-1995)

Message par Pierre Bear »

Alors excusez moi je n'en avait pas trouvé, il est vrai que cela aurait était une erreur vu le grand réalisateur qu'il était.
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moonfleet
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Re: Jack Clayton (1921-1995)

Message par moonfleet »

La copie Warner Archive de Our Mother'sHouse est très moche, j'espère qu'il y aura ............ :roll: un jour :roll: ............. un restauration de ce beau film.

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Profondo Rosso
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Re: Jack Clayton (1921-1995)

Message par Profondo Rosso »

The Lonely Passion of Judith Hearne (1987)

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Une célibataire d'âge moyen tombe amoureuse d'un autre résident de sa pension, qui croit à tort qu'elle a l'argent pour l'aider à démarrer une nouvelle entreprise.

The Lonely Passion of Judith Hearne est la dernière réalisation pour le cinéma de Jack Clayton. Il adapte là le roman Judith Hearne de Brian Moore publié en 1955, ouvrage qui reflète le rapport ambivalent de l'auteur à son Irlande natale. Elevé notamment à travers son père dans une ferveur catholique et nationaliste étouffante, Brian Moore s'en détache dès l'âge adulte notamment par son engagement en opposition à son père dans l'armée anglaise où il participera aux campagnes d'Afrique du Nord et sicilienne. A la fin de la guerre il émigre au Canada où il est un temps journaliste avant de rédiger son premier roman Judith Hearne. Le personnage éponyme est un reflet de son ressentiment face à cette religion catholique qu'il a renié mais aussi cet environnement social irlandais oppressant. Mais plutôt que d'exprimer ce dépit à travers son regard de jeune homme athée dans une approche intellectuelle, il adoptera le point de vue de la vieille fille croyante mais désabusée Judith Hearne.

La première scène illustre comment cette rigueur morale vous brise dès l'enfance, dans un flashback où Judith est prise de hoquet en pleine messe ce qui suscite son rire et celui de ses jeunes amies. Sa tante (Wendy Hiller) qui l'élève ne trouve comme seule alternative que de lui serrer la main jusqu'à lui tirer des larmes. Le visage de la fillette passe en fondu enchaîné à celui de Judith adulte (Maggie Smith) et le regard triste ainsi que le visage émacié suffisent à faire ressentir ce que cette éducation a pu peser dans sa vie. Elle s'installe dans une nouvelle pension et les deux objets qu'elle dispose dans sa chambre exprime ces facettes, d'un côté la photo de sa défunte tante signifiant cette éducation socialement entravée, et de l'autre une peinture du Christ illustrant le poids de l'endoctrinement religieux. Coincée entre ces deux penchants, Judith est devenue une vieille fille seule qui n'a rien vécu. L'espoir d'enfin s'épanouir reposera sur James Madden (Bob Hoskins), résident fraîchement revenu des Etats-Unis qui exerce une vraie fascination pour elle. Le désespoir de ne jamais être heureuse s'incarne dans son addiction à la boisson, refuge à sa terrible solitude et à tous les désagréments qui émaillent son quotidien.

Maggie Smith livre une prestation poignante, exprime une détresse de tous les instants à travers son regard tantôt suppliant, tantôt éteint, par sa gestuelle figée par la mélancolie ou incertaine par les effets de la boisson. Jack Clayton filme Dublin (infidélité au roman qui se déroulait à Belfast) dans une approche étouffante et étriquée à l'image de l'avenir sans horizon des personnages, la photo de Peter Hannan accentue cet aspect blafard désespéré tandis que le magnifique score de Georges Delerue accentue ce climat de mélancolie. Dublin semble le tombeau de tous les espérances, et met à mal la foi catholique hypocrite ne reposant que sur les dogmes vides de sens face à la détresse bien réelle des ouailles. C'est le cadre de toutes les vilénies pour s'en sortir à l'image du très ambigu personnage de Bob Hoskins dont la frustration le fait osciller entre duplicité, monstruosité et sincère compassion dans sa relation avec Judith. L'environnement Une œuvre très touchante montrant le talent intact de Jack Clayton qui retrouvera Maggie Smith (qui remportera le BAFTA de la meilleure actrice) pour sa vraie dernière réalisation avec le téléfilm Memento Mori (1992). 4,5/6
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Profondo Rosso
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Re: Jack Clayton (1921-1995)

Message par Profondo Rosso »

La Foire des ténèbres (1983)

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Une foire ambulante débarque assez mystérieusement dans une petite ville des États-Unis quelque temps avant la fête d'Halloween. Deux enfants, Jim et Will, s'y rendent en cachette et découvrent des attractions plutôt inquiétantes, comme un carrousel qui permet d'inverser le cours du temps. Non moins intrigant est le propriétaire de la foire : un certain Mr. Dark…

La Foire des ténèbres est l'avant-dernier film (pour le cinéma, le téléfilm Memento Mori (1992) étant son ultime réalisation) de Jack Clayton et marque son retour derrière la caméra 9 ans après son adaptation de Gatsby le magnifique (1974) qui fut un échec commercial. Le film adapte le roman éponyme de Ray Bradbury publié en 1962, livre dont le destin cinématographique était tracé depuis longtemps. Inspiré d'une terreur enfantine de Ray Bradbury lorsqu'il visita une fête foraine, cette expérience prend d'abord la forme d'une nouvelle avec Black Ferris publiée en 1948 - et qui sera également adapté en 1990 à la télévision durant pour un épisode de l'anthologie Ray Bradbury Theater. Bradbury a déjà l'idée d'en faire un film qu'il convainc Gene Kelly de réaliser. Le projet ne se fait pas faute de financement et Bradbury transpose le script qu'il avait rédigé sous la forme du roman La Foire des ténèbres. A la fin des années 70 l'adaptation est toute proche de se faire, produite et jouée par Kirk Douglas et déjà réalisée par Jack Clayton mais Paramount qui devait cofinancer le film se retire à quelques semaines du tournage.

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Le salut viendra au début des années 80 d'un studio Walt Disney alors en plein doute et qui cherche à produire des œuvres plus adultes pour retrouver les faveurs du box-office où il est supplanté par des productions ambitieuses, parlant au jeune public et à la critique comme Bandits, bandits de Terry Gilliam (1981) ou Dark Crystal de Frank Oz et Jim Henson (1982) . Cela donnera plusieurs œuvres effectivement sombres et novatrices (Les Yeux de la forêt de John Hough (1980), Le Dragon du lac de feu de Matthew Robbins (1981), Tron de Steven Lisberger (1982), Return to Oz de Walter Murch, Taram et le chaudron magique (1985)) qui seront toutes des échecs commerciaux et signeront le glas de cette approche. Ayant carte blanche par Disney sur le casting et le choix du réalisateur, Ray Bradbury rappelle John Clayton et rédige un nouveau scénario différent du projet des années 70. Disney sans doute refroidit par la faillite commerciale en parallèle de ses autres productions adultes prend peur devant le premier montage de Clayton jugé trop sombre (et le projection-test négatives) et demande d'adoucir le ton du film pour le rendre plus grand public au grand dam de Bradbury et Clayton, fait effectuer de nombreux reshoots sans le réalisateur (une partie de la fin, et le prologue en voix-off du début notamment) et remplace le score initial de Georges Delerue (là aussi jugé trop sombre) par une composition de James Horner. Cela n'empêchera pas le film d'être un nouvel insuccès, mais malgré ces aléas le résultat final reste assez fascinant.

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L'alliance de Disney à un tel projet peut sembler initialement contre-nature, mais avant l'édulcoration et l'imagerie de niaiserie qui collera à la firme après la mort de Walt Disney, les moments sombres et très inquiétants cohabitent souvent avec la féérie dans les chefs d'œuvres animés du studio comme Blanche-Neige et les sept nains (1937), Pinocchio (1940), Fantasia (1940) ou l'apothéose de La Belle au bois dormant (1959). La seule différence est que sur ces productions live des années 80, la noirceur prend nettement le pas sur la facette lumineuse. C'est cette schizophrénie qui fait l'originalité du film avec l'environnement disneyen en diable de cette petite ville américaine (tournage dans les studios Disney de Burbank) où nous sont introduit de manière bucolique et innocente les personnages ainsi que leurs failles. C'est volontairement caricatural et pittoresque au niveau des personnages secondaires (l'ancien champion de football amputé, Mme Foley la vieille fille institutrice, le coiffeur frustré sexuellement) et plus subtil et insidieux pour les protagonistes principaux. Ce n'est qu'au détour d'une conversation que l'on comprend que Jim (Shawn Carson) vit seul avec sa mère démissionnaire, et souffre du départ de son père ce qui l'amène à affabuler sur les l'absence de ce dernier - et se rêve déjà adulte pour fuir cet environnement. Entre son ami Will (Vidal Peterson) et son propre père (Jason Robards), il y a un non-dit spécifique au film et pas dans le roman (où Will complexait simplement sur la vieillesse et lassitude prématurée de son père) qui enrichit la portée du propos et concernant une faillite passée du père qui a ainsi baissé dans l'estime du fils. Dans le roman le père est avant tout frustré de sa vie qu'il estime médiocre, des occasions manquées, mais à cela s'ajoute aussi le regret de cette faute envers son fils qui entache même la seule réussite de sa vie, sa famille. C'est une manière subtile de rendre plus impliquant et spécifique ce rapport père/fils qui repose sur des éléments moins abstraits pour le personnage de Will (difficile enfant de comprendre la dépression d'un parent).

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Jack Clayton avait déjà prouvé ses aptitudes à susciter la frayeur dans Les Innocents (1961) et à capturer les maux d'un foyer avec Le Mangeur de citrouille (1964). C'est un bel alliage des deux ici le fantastique le plus franc surgit pour perdre de façon mystérieuse et spectaculaire tous les personnages secondaires à travers ce cadre et cette imagerie de fête foraine qui les happe car ils sont désespérément seuls. L'exaucement de leurs vœux les plus chers par le sournois Mr Dark (Jonathan Pryce) est ses sbires est un choc trop grand qui leur fait perdre la raison dans les différentes attractions. Will, Jim et son père bien que rongés de doute ont au moins ce socle de l'amitié et de la famille pour résister, Après avoir joué de la dimension folklorique du monde forain pour piéger les plus faible, Clayton déploie une tonalité plus horrifique en magnifiant certaines des idées les plus folles du roman comme le manège vieillissant/rajeunissant selon son sens de rotation, le labyrinthe de miroirs et ses reflets de nos complexes. La peur plus spécifiquement rattachée à la tradition Disney surgit avec ces effets de brumes verts de la sorcière (Pam Grier) traquant les enfants sur le chemin de leur maison et rappelant les démonstrations de force de Maléfique dans La Belle au bois dormant. Il y a vraiment une atmosphère oppressante qui dénote et des scènes glaçantes pour le jeune public et les adultes (le cauchemar des mygales) et toute la dernière partie est essentiellement nocturne et hallucinée. Ray Bradbury pensait à Christopher Lee ou Peter O'Toole pour jouer Mr Dark mais Disney préférait un inconnu et Jonathan Pryce dans un de ses premiers rôle crève l'écran. Sa bonhomie naturelle se teinte d'un côté très menaçant que Jack Clayton met en valeur dans chacune de ses apparitions, son phrasé doucereux est toujours lourd de menace.

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Le scénario condense bien toutes les longues tirades sur le mal, la manière dont s'en délecte le cirque et réparti habilement les longs monologues du livre dans les joutes verbales entre Robards et Pryce, déplaçant même les mots de l'un chez l'autre par rapport au roman. Cela rend plus efficace et organique les thèmes du livre en les faisant fonctionner par l'image davantage que par le verbe. L'idée intéressante sur le papier mais risquée à l'écran de désamorcer les pouvoirs de la fête foraine par la régression en enfance et le rire est abandonnée pour justement mettre en lumière le drame intime développé pour le film, ce qui culmine dans un climax virtuose dans le labyrinthe des miroirs. Même si la fin est un peu abrupte (Jim n'y gagne pas ses galons héroïques comme dans le livre) c'est suffisamment spectaculaire et horrifique pour marquer la rétine (l'ultime tour de manège qui offre une régression très graphique). Apparemment le montage de Clayton allait encore plus loin quand on se renseigne sur certaines scènes incluses dans son montage initial mais coupées par Disney, on aimerait bien voir cette version un jour. Malgré son accueil tiède à sa sortie, une vraie curiosité, un film culte et une nouvelle belle réussite de Jack Clayton. 4,5/6

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