Flavia a écrit :un très grand John Ford et Spencer Tracy au sommet de son art.
Ça me fait plaisir de lire ça. Pour moi, on est effectivement dans le tout meilleur, pour l'un comme pour l'autre! Et vu leurs talents respectifs, ce n'est pas peu dire!!
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Flavia a écrit :un très grand John Ford et Spencer Tracy au sommet de son art.
Ann Harding a écrit :
The Seventh Cross (la septième croix, 1944) de Fred Zinnemann avec Spencer Tracy, Hume Cronyn, Jessica Tandy, Signe Hasso et Agnes Moorehead
Allemagne, 1936, George Heisler s'évade d'un camp de concentration avec six autres détenus. Il réussit à atteindre la ville de Mayence où il recherche un ami pour l'aider à fuir...
Le désir de voir ce film est né d'une grande frustration. Il y a bien 25 ans, le film était passé au Cinéma de Minuit. J'avais commencé à le regarder, puis un orage violent avait perturbé les ondes hertziennes. Je m'étais retrouvée devant un brouillard à peu près au milieu du film... J'ai enfin pu entancher ma soif et voir la fin du film. Ce film de Zinnemann propose une vue de l'Allemagne nazie avant la guerre. Les opposants politiques y sont pourchassés comme des criminels. Le film mentionne également le sort des juifs, mais sans appuyer, restant fidèle au système MGM qui ne voulait pas trop se mouiller. Un médecin juif qui soigne Tracy blessé lui annonce sa judéité, comme il se doit selon la loi, lui dit-il. De même, un des évadés est juif. Il faut bien l'admettre, les décors et les personnages n'ont pas l'air du tout allemands. On a plutôt l'impression de voir de bonnes familles américaines dans un décor propret. Si on regarde le North Star (1943, L. Milestone) on se trouve également devant une vision de l'Ukraine terriblement américaine. Mais, The Seventh Cross bénéficie d'un scénario très efficace et d'un suspense haletant qui rappelle un thriller ou un film noir. Le héros traqué joué par Spencer Tracy est perdu dans un univers menaçant qui ne semble peuplé que de personnes afiliées au régime en place. Il ne peut se fier à quasiment personne. En chemin, il va reprendre néanmoins confiance en les hommes car certains vont lui tendre la main, au péril de leur vie. J'ai particulièrement apprécié le couple formé par Hume Cronyn et Jessica Tandy (mariés aussi à la ville). Il n'est qu'un simple ouvrier qui se désintéresse de la politique. Il retient néanmoins que le régime nazi lui fournit des allocations généreuses pour ses trois enfants. Cet homme neutre va prendre conscience que son attitude a été une profonde erreur. Il ne doit pas accepter sans mot dire les diktats des nazis. Il va donc aider son ami au péril de sa vie et de sa famille. La courte romance finale avec Signe Hasso n'est pas très crédible. On y sent une concession au système hollywoodien en vigueur. Tracy est sobre et juste en homme traqué. Dans l'ensemble un bon film.
luc a écrit :SPENCER TRACY surnommé "l'acteur des acteurs " fait parti du panthéon du cinéma , c'est évident...bogart a écrit :Mannequin de Frank Borzage Pas vu
La septième croix de Fred Zinnemann Idem
La femme de l'année de George Stevens Idem
Mademoiselle gagne tout de george Cukor Un petit bijou avec un Charles Bronson, débutant.
La dernière fanfare de John Ford Pas vu également.
On dit que GABLE qui tourna 3 fois avec lui à la fin des années 30 ne se sentait pas acteur lorsqu'il tournait avec TRACY tellement il y avait de la force dans son jeu...
A cette liste de films superbes , l'on peut rajouter son dernier rôle en 1967
dans"DEVINE QUI VIENT DINER" et sa dernière scène ultra émouvante sur
le mariage de sa fille avec SIDNEY POITIER ...
Vu hier Devine qui vient dîner? (1967), j'ai trouvé que le film sonnait encore très juste et les mêmes réactions pourraient encore avoir lieu aujourd'hui. En fait je m'attendais davantage à une comédie (du genre la cage aux folles), ce qui n'est pas du tout le cas. Le sujet est pris très au sérieux (on est en 1967, on ne rigole pas avec ça après une décennie "chaude" de revendications et de heurts).Jean Michel a écrit : il y a également le film "devine qui vient diner?" un chef-d'oeuvre ou Spencer Tracy dans son dernier rôle est doté d'un personnage d'un attrait irrésistible!
Egalement intéressante les nombreuses comédie qu'il a joué avec sa complice de toujours Katharine Hepburn!.
Je n'avais jamais vu Claire Trevor aussi jeune et dans un rôle comme celui-ci jusqu'à présent. Et Spencer Tracy tient un rôle entre deux eaux, à la fois antipathique en arriviste et touchant lorsqu'il est en famille (notamment avec son fils). Les décors sont il est vrai impressionnants.Ann Harding a écrit : Dante's Inferno (1935, Harry Lachman) avec Spencer Tracy, Claire Trevor et Henry B. Walthall
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