k-chan a écrit :
La réputation de Mizoguchi n'est plus à faire, mais bizarrement, j'ai l'impression qu'il n'est plus perçu aujourd'hui comme il devrait l'être. Les cinéphiles d'aujourd'hui citent volontiers Kurosawa, Ozu ou Naruse, mais beaucoup plus rarement Mizoguchi. Même dans les classements actuels des plus grands films japonais, les meilleurs films de Mizoguchi arrivent loin derrière les Kurosawa-Ozu. Etonnant.
Oui j'étais assez sur le cul en voyant ça. Le classement que j'avais consulté n'était pas un classement fait par des cinéphiles du monde entier, mais uniquement par un panel composé de Japonais. Ce fut une énorme surprise. Du coup, le soir même je m'étais fait Sansho Dayu.
Commissaire Juve a écrit :J'avais édité (voir ci-dessus).
Par ailleurs, je ne suis pas trop "chanbara"... j'aime mieux le Japon contemporain (enfin... année 50-60), les films "Nouvelle vague" avec des belles bagnoles américaines dans les rues et des Japonaises en jupes fourreaux.
C'est bien ce qui me semblait. Donc pour en revenir à Teshigahara, c'est un cinéaste majeur de la nouvelle vague. Ses films ne sont pas "cochons", c'est pas de l'exploitation, ou des trucs bizarres. Il a un style particulier, parfois étrange (dans le bon sens), et fascinant. La femme des sables et Le visage d'un autre sont des tueries.
edit : pardon pour les fautes
Dernière modification par k-chan le 6 déc. 10, 21:23, modifié 1 fois.
Commissaire Juve a écrit :La femme des sables, j'ai dû le voir au Ciné Club (vendredi soir sur Antenne 2) vers le milieu des années 80.
Cela dit, reconnais que les illustrations du coffret sont un peu flippantes. Sympas (le coffret est "classe"), mais "flippantes".
Mais ça ne change rien au film.
Pour le reste, je pense que tu a effectivement fait le tour concernant les classiques sur le Japon contemporain, et qui sont édités chez nous (penses juste aux Oshima sortis à l'unité chez carlotta). Et je suis d'accord avec toi, ça s'est malheureusement bien calmé depuis un temps, même si j'ai pour ma part pas mal d'achat en retard, y compris en exploit', érotiques et autres trucs bizarres.
Dernière modification par k-chan le 6 déc. 10, 21:32, modifié 1 fois.
J'ai visionné le (très décevant) documentaire de Nagisa Oshima consacré aux cent ans du cinéma japonais, disponible en bonus du dvd de Une ville d'amour et d'espoir mais je n'ai malheureusement pas réussi à retenir le nom du réalisateur du film Scintillements, sorti dans les années 80 (ou 90 ?). Quelqu'un pourrait-il m'aider ? Je n'ai pas réussi à trouver son nom sur IMDB ou Google...
Merci d'avance.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
