Le cinéma japonais

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Alphonse Tram
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Alphonse Tram »

shaman a écrit : Le film a été diffusé à la Cinémathèque Française dans le cadre d'un hommage à Madame Kawakita.

Si tu es sur Paris, tu as encore l'occasion de pouvoir découvrir The Yellow Handkerchief de Yoji Yamada, projeté le 7 Juin à 19h00.
Merci du tuyau. Malheureusement je crois que je vais faire l'impasse.
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wootsuibrick
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Re: Topic naphtalinippon

Message par wootsuibrick »

Alphonse Tram a écrit :
shaman a écrit : The Yellow Handkerchief de Yoji Yamada, projeté le 7 Juin à 19h00.
Merci du tuyau. Malheureusement je crois que je vais faire l'impasse.
oui, sympa ce film, mais pas indispensable.
bruce randylan
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Re: Topic naphtalinippon

Message par bruce randylan »

La forteresse des samourais - Kill (Kihachi Okamoto - 1968)

Okamoto mélange l'humour au chambara et accouche d'un très plaisante surprise.
C'est d'ailleurs plus pour sa légèreté que pour la partie sabre que le film gagne en originalité et donc ses lettres de noblesses.
C'est clairement sous influence Kurosawa (le début évoque sans détour Yolimbo) mais le réalisateur trouve assez vite son ton et nous fend régulièrement d'un bonne tranche de rigolade grâce notamment au portrait du paysan bourru.

Le sérieux n'est toutefois jamais exclu et des moments de noirceur et d'amertumes sont très fréquents. On égratigne d'ailleurs beaucoup la figure des samouraïs qui n'ont ici rien d'héroïques... au contraire. On trouve aussi quelques seconds rôles qui apportent une dimension dramatiques avec 2 couples plongés dans les tourments, les manipulations et la bassesse humaine.

Le drame, la comédie, l'action sont beaucoup d'éléments à intégrer et à harmoniser dans le scénario, pourtant le résultat est très équilibré et fluide. Par contre, le contexte historique très important est une nouvelle fois assez difficile d'accès et il m'a fallut beaucoup de temps avant de bien comprendre les ressorts et les enjeux afin de bien cerner les motivations des personnages. Autant dire qu'on est un peu frustré de la fin précipitée qui expédie les nombreux points de l'intrigue en quelques secondes.

A part ça, la mise en scène est tout bonnement énorme. Le rythme est soutenu et le cadrage (aidé comme d'hab par un sacré directeur de la photo) est juste hallucinant. Les plans sont tous plus inventifs et osés les uns que les autres. Quant aux scènes festives avec les villageois, elles sont d'une richesse dans la gestion des figurants, du montage et de la profondeur de champ qui laisse pantois.
Gros chapeau aussi à l'ensemble du casting. :)

Voilà, mis à part mes difficultés à comprendre qui faisait quoi au début, Kill ! est une merveille plastique et surtout humaine où l'amour d'Okamoto pour les gens simples donne un film frais, touchant et sincère.
Dernière modification par bruce randylan le 12 janv. 19, 23:34, modifié 1 fois.
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Alligator
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Alligator »

Nihon dasshutsu (Evasion du Japon) (Yoshishige Yoshida, 1964) :

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Sorte de They live by night dans les sixties nippones, le film n'atteint jamais la grâce de son devancier. Il faut attendre la dernière demi-heure pour qu'enfin il nous offre quelques scènes touchantes. La plus large part du film est beuglements, cris et gestes impulsifs, crises hystériques ou héroïnomanes. Et finalement le film n'est pas parvenu à m'extirper de cette lassitude.

L'histoire s'étend avec quelques longueurs. Le film aurait gagné en densité si certaines scènes avaient été écourtées. La préparation et le déroulement même du braquage n'apportent que peu d'éléments constructifs il me semble à l'histoire d'amour pathétique qui lie la pute et le simplet dans la dernière partie du film.

Esthétiquement, le cinémascope est écrasé par une photographie beaucoup trop sombre. Je ne sais si c'est la qualité du transfert ou l'image d'origine qui m'a perturbé mais les scènes sombres sont à la limite du regardable par moments. Par ailleurs la copie parait en excellent état. C'est troublant. J'ai vraiment le sentiment que le cinéaste désirait accentuer le côté obscur. Craignait-il qu'on ne voit pas que c'est un film noir?

Quelques plans sont superbes. Je pense surtout aux extérieurs vers la fin, avec des paysages magnifiés par le petit matin (le golf) ou la brume automnale (l'aérodrome). L'emploi systématique de la plongée et contre-plongée s'il est estimable à petite dose devient un peu écoeurant à force. Et c'est malheureusement le cas. L'encadrement des personnages est subtil. Il rappelle par moments Wong Kar Waï, dans une assez moindre mesure tout de même. On y songe juste quelques fois. Par-ci, par-là.

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Le jeu des comédiens est trop outré. On y hurle, ne prenant pas le temps de s'entendre, jouant essentiellement sur l'impulsion. Les mots, les gestes et les regards jaillissent et saignent en continu. Cela fatigue vite.
J'ai très rapidement été submergé par la hâte d'en finir. Oui un film qui m'a trop vite tapé sur le système.

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bruce randylan
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Re: Topic naphtalinippon

Message par bruce randylan »

J'ai toujours pas progressé dans mes Yoshida mais j'ai avancé dans le coffret Kudo et Shinoda

Le grand Attentat ( 1964 )

Un cran en dessous des 13 tueurs alors que le scénario avait un plus gros potentiel dans sa charge féroce envers le pouvoir quel qu'il soit (politique ou religieux).
Mais le détachement émotionnel du cinéaste pour ses personnages donnent une première partie trop froide pour qu'on évite pas un certain ennui poli.
La mise en scène est par contre un régal avec un cadrage évoquant sans parole la lutte entre le pouvoir et les rebelles ; l'équilibre et la symétrie stérile s'opposant aux ruptures et aux mouvements des révoltés.
Le cadrage et le noir en blanc n'en sont que plus stupéfiant de maitrise. Le must étant l'ouverture, une succession de toile de maître ébouriffante de beauté.

Tout se réveille par contre à 40 minutes de la fin où le suspens nait enfin quand l'attentat se met en place et que les destins sont acceptés. Reste donc à savourer la rage de l'affrontement d'un réalisme et donc d'une violence intact.
Ici, pas de combat héroïque ou chorégraphié mais un chaos viscéral où les hommes sont lâches et tremblant au point de paniquer ou de ne plus pouvoir tenir leur sabre. Cet approche radical qui n'a rien de glamour ou de romantique participe à l'approche contestataire du film en y apportant une touche d'originalité très terre à terre. On sent la peur, la sueur, la boue, la fatigue, la colère avec une énergie hors du commun.

Après, c'est vrai que ça ressemble énormément aux 13 tueurs dans l'histoire et le traitement.

Le Masahiro Shinoda remonte à un peu plus vieux. C'était Fleur pâle et ça m'a quasiment pas marqué. Bon noir et blanc, joli cadre, acteurs honnêtes mais l'histoire est tellement banal et la réalisation anecdotique ( hormis l'esthétisme ) qu'on s'ennuie quand même un peu. Je m'en rappelle quasiment plus d'ailleurs...
Dernière modification par bruce randylan le 12 janv. 19, 23:44, modifié 1 fois.
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Alligator
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Alligator »

Furyô anego den: Inoshika Ochô (Sex & Fury) (Norifumi Suzuki, 1973) :

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A part quelques idées, mal négociées d'ailleurs, comme le combat sous la neige, repris par Tarantino dans Kill Bill, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce film à la caméra tremblante.
Avec ces zooms grossiers et répétitifs ad nauseam, ce scénario simpliste et compliqué à la fois (oui oui on peut : une histoire de bête vengeance mais dont les arcanes perdent tout de suite le spectateur), ces acteurs décevants, cette musique seventies anachronique (l'action est censée se situer au début du XXe s.), le film charrie son lot de boulets qui rendent la lecture fastidieuse.
Les amateurs de sang qui gicle, de bondage et d'érotisme toc&choc, de sabre et de cinémascope coloré trouveront peut-être leur compte. Moi pas.

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noar13
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Re: Topic naphtalinippon

Message par noar13 »

l'inspiration du combat dans la neige kill bill, c'est plutot lady snowblood
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Alligator »

ah? Je me suis fait eu par Imdb.
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Re: Topic naphtalinippon

Message par 2501 »

Han mais il est extra ce film.
C'est du pur exploitation sexy-coloré-kitsch.
Puis Reiko Ike + Christina Lindberg, faut vraiment être exigeant pour pas s'en contenter. 8)
Même si Female Yakuza Tale (film initial ou suite du diptyque je sais jamais) est plus réussi dans mon souvenir.
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Re: Topic naphtalinippon

Message par frédéric »

J'en profite pour faire une redite, quelqu'un peut m'expliquer la fin de A TOUCH OF ZEN ? Please. (J'ai rien compris).
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Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/

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Re: Topic naphtalinippon

Message par Rockatansky »

Ben je ne sais pas si un topic sur les films japonais est l'endroit pour ça
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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Re: Topic naphtalinippon

Message par bruce randylan »

Un nouveau cycle à la maison de la culture du japon vient de commencer pour finir le 4 octobre, il est dédié cette fois au studio Shochiku pour 23 films tournés entre 1931 et 2003 :D :D

Yaé, notre petit voisine ( Yasujiro Shimazu - 1934 )
C'est le genre de petite chronique sous forme de comédie (dramatique ) dont je raffole. Des histoires simples et chaleureuses remplis de personnage attachants dont les tranches de vie offrent autant de moments cocasses que mélancoliques.
Ici, c'est l'histoire entre 2 familles voisines dont l'ainé de la première maison et la cadette de la seconde sont amoureux l'un de l'autre mais n'osent pas se l'avouer avant que des événements plus sérieux viennent briser leurs chamailleries.
C'est donc assez drôle (tout le début autour de base-ball), bien écrit avec des dialogues peu explicatifs sur leurs sentiments mais qui se comprennent très bien seulement avec la cadrage et une direction d'acteur fraiche, à défaut d'être fine ou subtile. J'adore par exemple la moue boudeuse de Yumeko Aizome quand elle se rend compte que sa sœur ainée commence à tourner autour de son amoureux.
Vers la fin, le drame apparait lui aussi uniquement par la mise en scène et le découpage alors que la tonalité demeure toujours joyeuse et presque insouciante. Il suffit de quelques inserts sur un fleuve ou un nuage qui se forme pour laisser sous entendre ce que le destin leur réserve de cruel.

Le naturel des acteurs, sa légèreté, ses personnages simples, la beauté du cadre, le charme de la musique, l'universalité de ses thèmes font de Yaé le genre de film qui se place dans la lignée des meilleurs Ozu. . :)
Dernière modification par bruce randylan le 13 janv. 19, 00:01, modifié 1 fois.
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Re: Topic naphtalinippon

Message par bruce randylan »

La femme de la brume ( Heinosuke Gosho - 1936 )

Un mélo dont les immenses qualités de la réalisation ne rendent que plus frustrantes un scénario qui met une éternité à se mettre en place.
Il faut presque attendre une heure pour qu'on sorte des scènes d'exposition... et quand enfin, l'intrigue démarre, on est encore polluer par des passages inutiles qui viennent ouvrir et clore chaque séquence. La scène se déroule dans un bar ? Et hop, 5 minutes sur la serveuse qui apporte à boire à des étudiants sans le sou avant que le héros ne rentre dans le champ pour voir s'il trouve ça copine.
Ca n'apporte donc rien du tout aux personnages ni à la force émotionnelle d'un drame balisée comme une air d'autoroute. C'est donc seulement à 30 minutes de la fin qu'on se prend tardivement à partager les douleurs et les souffrances des protagonistes. Là où c'est regrettable, c'est que cette histoire avait réellement du potentiel et aurait mérité un bien traitement et de bien meilleurs acteurs :?

Mais le plus rageant, c'est que le réalisateur possède un talent immense et qu'il n'a pas son pareil pour s'écarter de tout classicisme en mise en scène et découpage. Le cinéma japonais sortait alors juste du cinéma muet et Gosho multiplie pourtant les travellings et les mouvements de grue dans des décors exigus tandis que son découpage anticipe de 20 ans les règles de la nouvelle vague où la caméra n'est jamais placé au même endroit d'un plan à l'autre ou panotent rapidement d'un visage à l'autre durant les passages dialogues ( et dieu sait qu'ils sont nombreux :mrgreen: ). On est très loin de la facilité du champ contre-champ.
Ce dynamisme dans le montage joue en plus indirectement en défaveur de la lisibilité de l'intrigue pour quelqu'un ne comprenant pas le japonais car se repérer dans l'espace et lire les dialogues devient alors tout un sport :lol:

J'aimerai dire qu'il faudrait voir les autres films de Heinosuke Gosho ( réalisateur de 100 films quand même film dont la quarantaine de muet ont intégralement disparu :( :( ) pour savoir si on tenait là un cinéaste majeur japonais, mais sa filmographie risque de demeurer invisible encore de nombreuses décennies.
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Re: Topic naphtalinippon

Message par bruce randylan »

Courant Chaud ( Kozaburo Yoshimura - 1939 )

Cette première réalisation de Kozaburo Yoshimura ( ne me demandait pas ce qu'il a réalisé d'autres dans sa vie ! ) ne parvient que mollement à convaincre que ce soit au niveau du scénario, de l'interprétation ou de la réalisation.
bon, c'est un peu exagéré puisqu'on trouve régulièrement quelques plans qui utilises bien la profondeur de champ et les focales mais ça ne va pas beaucoup plus loin. Quand aux acteurs, ils jouent leurs rôles d'amoureux timides comme s'ils étaient des adolescent avec gloussement et sourires génés. Ca ne colle absolument pas aux personnages ni à leurs âges et ce ne sont pas les dialogues souvent ridicules qui aider à s'émouvoir de ce marivaudage à 3.
L'ensemble demeure en fait très maladroit comme si tous les personnages impliquées dans la réalisation du film ne comprenait pas vraiment les tenant et les aboutissants de l'intrigue. Comme ça dure quand même 125 minutes ( le 1er montage en faisait 177 ), on a le temps de faire amplement le tour des défauts du films sans que ça demeure non plus un sommet d'ennui... C'est juste qu'on se fiche un peu et que l'on regrette que le potentiel du sujet ne soit pas mieux exploité.

Pour information, Yasuzo Masumura en avait fait un remake très fidèle en 1957 sans se révéler plus marquant. Sa version, si elle était plus concise, était surtout beaucoup plus froide et plus ennuyeuse.


La vengeance d'un acteur ( Teinosuke Kinugasa - 1935 )

Difficile de rentrer dans le film qui a sans doute était charcuté au montage à un moment ou un autre vu les ellipses violentes qui résument des passages importants du scénario avec une voix-off sous amphet'. J'imagine que de ce film en deux parties, seule la seconde existe toujours.

L'histoire n'étant pas toujours facile à suivre normalement, ça devient parfois un calvaire de saisir toutes les informations surtout après "l'introduction" qui nous balance en plein milieu d'un scène.
C'est donc seulement au bout de 45 minutes qu'on rattrape la locomotive et qu'on prend enfin du plaisir à suivre cette histoire de vengeance inhabituelle et déstabilisante (un homme devient un acteur travesti pour venger ses parents, tués lors de magouilles politiques).
La mise en scène de Kinugasa est en revanche louable à chaque instant avec une caméra presque toujours en mouvement et des plans bien composés.
Les idées ne manquent pas et rappellent que Kinugasa fut l'un des grands pionniers et avant-gardiste du cinéma muet japonais.
Dernière modification par bruce randylan le 13 janv. 19, 00:32, modifié 1 fois.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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k-chan
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Re: Topic naphtalinippon

Message par k-chan »

bruce randylan a écrit :Faudra d'ailleurs que je regarde une Une page Folle à l'occasion ( mais la copie est tellement dégueu que ça motive pas )
Je pense que tout le monde l'a vu sur la même copie. Alors certes, l'image est vraiment mauvaise , mais crois moi, au bout de 5 minutes tu seras scotché.
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