Un après midi de chien (Sidney Lumet - 1975)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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- Régisseur
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Ce film magistral est rediffusé ce soir sur Arte. Pas un évenement en soi parce qu'il est visible en dvd très facilement mais je signale juste qu'Arte propose après la diffusion du film un documentaire inédit autour de l'histoire vraie du hold up qui a inspiré le film de Sidney Lumet. Avec les vraies images du vrai braquage et interview des protagonistes de l'affaire. On y apprend, entre autres (je n'ai pas encore vu le doc, hein) que le vrai Sonny se prenait pour Pacino après le tournage du film et exigeait des sommes fabuleuses pour être interviewé par des journalistes !!!
Pour les amateurs du film, c'est un doc à ne pas manquer !!!
Pour les amateurs du film, c'est un doc à ne pas manquer !!!
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- Six RIP Under
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Un de mes films préférés avec Al Pacino. J'ai lu chef-d'œuvre de la part de certains classikiens: J'adhère complètement! La grande force de ce film réside en partie dans la distribution qui en plus de l'excellent Al Pacino, compte John Cazale hallucinant dans le rôle de Sal mais aussi Charles Durning et Chris Sarandon (Qu'est il donc devenu ?). Un des films phares du nouvel Hollywood! Un très grand Lumet, certainement son film que j'ai vu et revu le plus souvent...
- Watkinssien
- Etanche
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Un film captivant, profond et impeccablement maîtrisé, qui témoigne une nouvelle fois des capacités admirables de Lumet pour l'observation intense des maux sociaux qu'il évoque avec un beau classicisme !
L'interprétation de Pacino est immense, mais le reste du casting n'est pas en reste !
L'interprétation de Pacino est immense, mais le reste du casting n'est pas en reste !
Mother, I miss you
- Kevin95
- Footix Ier
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Merde. Loupé.
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- Régisseur
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Ah dommage pour ceux qui l'ont loupé parce que le documentaire était fortement interessant.
Voici rapidement les différence entre le film et l'histoire vraie :
Le vrai braqueur s'appele John. Dans le film, il s'appelle Sonny. Il est sorti de taule et depuis tente de vivre sur cette histoire. Il faut l'appeler "The Dog" et non plus John, à cause de "Dog day afternoon". Pendant la préparation du film, il a refusé de collaborer parce qu'il n'était pas d'accord avec le contrat proposé par Warner ( la Warner ne lui donnait pas assez). Il a refusé de rencontrer le scénariste du film à la différence des autres protagonistes de l'histoire. Aujourd'hui il monnaie toutes ses interviews. Pour le doc, il voulait 18 000 dollars ... qui lui ont été refusés. On ne le verra pas dans le doc.
Il a été marié avec une Carmen (comme dans le film) à partir de 1966. Elle se doutait bien qu'il était homo, mais a refusé de l'admettre. Ils ont eu une fille. IL a quitté le foyer en 1969, puis s'est "marié" avec un homme en décembre 1971. De 1969 à 1972, sa femme tentera de le faire revenir au foyer. En vain. Elle le reverra à la tv en train de faire le braquage en juillet 1972.
Elle n'est pas venue le voir sur place et ne lui a jamais téléphoné à la différence du film.
Son complice, Sal, était un jeune type de 18 ans rencontré la veille dans un bar. Dans le film, ils se connaissent depuis le Viet Nam.
Sal s'est bien fait tué dans la voiture, mais John était installé derrière Sal sur une troisième rangée de fauteuils. Dans le film, Sonny-John est sur la banquette avant.
Si les flics sont intervenus aussi vite, c'est parce qu'au moment de l'arrivée des braqueurs, le directeur de la banque a eu le temps de signaler qu'il y avait un "problème", vu qu'il était au téléphone (comme dans le film).
L'ami homosexuel de John était en HP au moment du braquage. Il venait de faire une tentative de suicide la veille parce que John lui avait promis l'avant veille une somme d'argent pour qu'il change de sexe. Voyant son ami dépérir, John improvise le hold up le lendemain.
C'est l'argent versé par la Warner qui a permis au petit ami de se faire opérer. Elle est morte du Sida en 1987. Après le braquage, le "couple" ne s'est jamais revu.
John a officiellement divorcé de sa vraie femme en 1983.
Voici rapidement les différence entre le film et l'histoire vraie :
Le vrai braqueur s'appele John. Dans le film, il s'appelle Sonny. Il est sorti de taule et depuis tente de vivre sur cette histoire. Il faut l'appeler "The Dog" et non plus John, à cause de "Dog day afternoon". Pendant la préparation du film, il a refusé de collaborer parce qu'il n'était pas d'accord avec le contrat proposé par Warner ( la Warner ne lui donnait pas assez). Il a refusé de rencontrer le scénariste du film à la différence des autres protagonistes de l'histoire. Aujourd'hui il monnaie toutes ses interviews. Pour le doc, il voulait 18 000 dollars ... qui lui ont été refusés. On ne le verra pas dans le doc.
Il a été marié avec une Carmen (comme dans le film) à partir de 1966. Elle se doutait bien qu'il était homo, mais a refusé de l'admettre. Ils ont eu une fille. IL a quitté le foyer en 1969, puis s'est "marié" avec un homme en décembre 1971. De 1969 à 1972, sa femme tentera de le faire revenir au foyer. En vain. Elle le reverra à la tv en train de faire le braquage en juillet 1972.
Elle n'est pas venue le voir sur place et ne lui a jamais téléphoné à la différence du film.
Son complice, Sal, était un jeune type de 18 ans rencontré la veille dans un bar. Dans le film, ils se connaissent depuis le Viet Nam.
Sal s'est bien fait tué dans la voiture, mais John était installé derrière Sal sur une troisième rangée de fauteuils. Dans le film, Sonny-John est sur la banquette avant.
Si les flics sont intervenus aussi vite, c'est parce qu'au moment de l'arrivée des braqueurs, le directeur de la banque a eu le temps de signaler qu'il y avait un "problème", vu qu'il était au téléphone (comme dans le film).
L'ami homosexuel de John était en HP au moment du braquage. Il venait de faire une tentative de suicide la veille parce que John lui avait promis l'avant veille une somme d'argent pour qu'il change de sexe. Voyant son ami dépérir, John improvise le hold up le lendemain.
C'est l'argent versé par la Warner qui a permis au petit ami de se faire opérer. Elle est morte du Sida en 1987. Après le braquage, le "couple" ne s'est jamais revu.
John a officiellement divorcé de sa vraie femme en 1983.
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Le documentaire D'après une histoire vraie est rediffusé sur Arte le 31/12 à 5h00.rosebud a écrit :Aaaaargh !! je n'ai enregistré que le film!!!
I wish I was in Tijuana, eating barbequed Iguana, I'd take requests on the telephone, I'm on a wavelength far from home. I'm on a Mexican Radio, I'm on a Mexican, woaa Radio !
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Thank's !Wall of Voodoo Fan a écrit :Le documentaire D'après une histoire vraie est rediffusé sur Arte le 31/12 à 5h00.rosebud a écrit :Aaaaargh !! je n'ai enregistré que le film!!!
Un film que je n'avais jamais vu ! Exceptionnel ! comment avec un hold-up raté , Lumet fait un constat peu flatteur de l'Amérique.
Deux acteurs magnifiques!!
No Trespassing
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oui, mais il y a aussi une très grande humanité dans son propos qui rend le film profondément émouvant en fin de compte.rosebud a écrit :Un film que je n'avais jamais vu ! Exceptionnel ! comment avec un hold-up raté , Lumet fait un constat peu flatteur de l'Amérique.
Deux acteurs magnifiques!!
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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+1joe-ernst a écrit :oui, mais il y a aussi une très grande humanité dans son propos qui rend le film profondément émouvant en fin de compte.
C'est ce qui manque à Network (autre portrait de l'Amérique par Lumet), par exemple, pour être une totale réussite (selon moi).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
- Watkinssien
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Le sujet ne s'y prête pas trop en même temps ! Et pourtant, il y a quelques moments dans ce chef-d'oeuvre qui en sont bien remplis !Kevin95 a écrit :+1joe-ernst a écrit :oui, mais il y a aussi une très grande humanité dans son propos qui rend le film profondément émouvant en fin de compte.
C'est ce qui manque à Network (autre portrait de l'Amérique par Lumet), par exemple, pour être une totale réussite (selon moi).
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Ce n'est pas le sujet, mais j'ai trouvé que le vrai défaut du film, était son trop plein de cynisme (à contrario de Dog Day Afternoon, qui lui, respire l'humain à plein nez).
Toutefois, cela fait fort longtemps que je l'ai découvert, donc...
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