Devs (FX - 2020)

[primus]

En une saison de 8 épisodes, peut-être sans suite c'est ce que j'ai vu de mieux comme SF intelligente depuis The OA. Avec une belle bande son dont une incursion émouvante de John Martyn. Une réalisation classe, une héroïne qui l'est tout autant pour un récit pas si fumeux qu'il pourrait en avoir l'air. Une belle cohérence au final pour qui garde l'esprit ouvert, la conscience prête à grandir pour ressentir, expérimenter davantage que la réalité habituellement perçue.

[primus]

Sinon, après seulement 1 épisode et demi, tu peux toi aussi te prêter à la prédiction qui se prend très au sérieux à propos de la suite et fin du récit:

Dans Devs il (Nick Offerman) est un genre de Dieu, la série ne fait pas dans la finesse et est soporifique, j'ai tenu 1 épisode et demi.

Le créateur Alex Garland a force de lire que c'est un auteur de génie a fini par le croire, c'est prétentieux et creux, après qu'un personnage ai dit que Dieu n'existe pas, on est noyé dans ce genre d'imagerie chrétienne il n'est pas cohérent avec lui même!

Dire que la critique le prend pour un auteur de SF alors qu'il fait plutôt dans le mysticisme de comptoir.

Ces fumeuses théories il évite de les expliquer, il suffit du mot Quantique et le tour est jour .

Ca vire l’enquête policière creuse car on sait ce qui s'est passé ainsi qu' a l'espionnage industriel, on est très loin de la SF.

Il ne se passe pas grand chose , les acteurs sous jouent pour essayer de montrer que leurs personnages sont hyper intelligents et surement pour donner un climat étrange .

Et ça se prend tellement au sérieux que ça en devient presque comique, si la série avait un second degrés ça passerait bien mieux !

Ca sent beaucoup le remplissage pour tenir sur 8 épisodes

Aimer ou pas une série, peu importe. Le minimum pour être aussi acharné et catégorique c'est d'en voir un peu plus que ça. Parce que là t'es complètement à côté de la plaque.

Have fun.

[primus]

Critiques positives:

https://www.rollingstone.fr/devs-inevit ... chronique/

Extrait: Le créateur a ainsi gardé cette idée en tête pour injecter dans sa série une dose d’optimisme, qui n’est pas de refus. Mais un optimisme presque miséreux, qui ne peut empêcher la noirceur. La fin de Devs nous laissera songeurs, éberlués par tant de poésie, de beauté et de tristesse. Une des plus belles séries SF de ces dernières années – qui, bien heureusement, se suffit en elle-même. Comme quoi, le statut d’une « mini »-série peut très vite se muer en chef-d’œuvre du genre.


https://www.ecranlarge.com/saisons/crit ... defie-dieu

Extrait: Le final doux-amer et anti-spectaculaire n'aura sans doute rien du grand spectacle apocalyptique que certains attendaient. Pourtant, c'est justement par sa délicatesse et son élégance que cette conclusion vient élever chaque constituante, réflexion et pensée du récit, provoquant un torrent d'émotions discret, mais incontrôlable, sur notre rôle dans le monde et la valeur de chacun d'entre nous dans celui-ci (et pas uniquement).


Je laisse le soin à d'autres de poster ce qu'ils trouveront de négatif.

[jhudson]

Devs c'est plutôt FX on Hulu

J'ai lu d'autres critiques qui disent a peu prés la même chose que moi , ce qui me rassure sur ma santé mentale !

Une certaine critique aime tout ce qui est différent et crie facilement au génie .

Par exemple , Years of years la critique a été dithyrambique (ils ont plus jugé les thèmes abordés que la façon de les traiter), voila une série de SF tellement le comportement de certains personnages est surréaliste !

[harry]

Devs c'est plutôt FX on Hulu

J'ai lu d'autres critiques qui disent a peu prés la même chose que moi , ce qui me rassure sur ma santé mentale !

Une certaine critique aime tout ce qui est différent et crie facilement au génie .

Par exemple , Years of years la critique a été dithyrambique (ils ont plus jugé les thèmes abordés que la façon de les traiter), voila une série de SF tellement le comportement de certains personnages est surréaliste !

A peu d'accord avec toi (aussi) sur Years and years, j'ai trouvé un truc qui au final flirtait beaucoup avec de la caricature de dystopie. On voit pourquoi un certain publique et une certaine critique s'est emballée dans les dithyrambes tant ca les brossait dans le sens du poil.

[Nestor Almendros]

Merci à l'ami Jérôme grâce au tweet duquel j'ai eu vent de cette série (moi qui les fuis), qui m'a surtout motivé pour voir un opus supplémentaire au parcours plus qu'intéressant d'Alex Garland (Mens c'est pour dans quelques jours).

Réalisation très classe, photographie à tomber, bande son magnifique, scénario qui tient la route même si je ne suis pas tout à fait convaincu par quelques passages.

A tenter pour ceux qui ne connaissent pas (et qui ne sont pas allergiques au rythme évanescent).