Lovecraft Country (HBO / OCS - 2020)

[jhudson]

Tiré du roman du même nom de Matt Ruff, jeu de mot car Lovecraft était un beau raciste !

Showrunner Misha Green qui était sur la série Helix.

On retrouve pas mal de similitudes dans le traitement de thèmes classic de l'épouvante mais revus un peu différemment.

L'épisode 6 qui se passe en Corée et en coréen dans les années 50 était incroyable, on le doit surtout a son actrice principale Jamie Chung , une actrice qui a du potentiel mais jamais vraiment bien utilisée , souvent dans de petits rôles (je sens une nomination ) , alors que l'un des personnages principaux est en principe Jurnee Smollett qui n'apparait pas dans cette épisode.

Mais elle s'était fait volé la vedette par Jamie Neumann dans l'épisode précédent.

Chaque épisode raconte une histoire bien gore ou ça délire beaucoup !

[Flol]

Je ne sais pas si ça ressemble au roman, mais celui-ci est complètement naze. J'ai arrêté à la moitié, tellement c'est mal écrit et mal branlé.

[primus]

Je ne connais pas le roman mais la série est un plaisir pour les yeux. Techniquement la photo et la reconstitution de l'époque sont magnifiées, c'est très beau. Le mélange racisme-SF horrifique fonctionne bien. En la faisant courte l'horreur ne fait pas le tri, elle frappe tout le monde. Cela donne un traitement original qui avait déjà été amorcé récemment avec la série Watchmen. Après 6 épisodes je considère que là encore c'est le haut du panier, malgré un épisode faiblard (le 2 ou 3 je ne sais plus).
L'offre HBO sur OCS est globalement très bonne ces derniers temps. Je trouve aussi qu'elle est bien meilleure que la plupart des grosses propositions cinéma en salle. La série fait fort avec l'originalité de ses effets spéciaux. Plus fascinants qu'horribles, là aussi c'est l'esthétique qui prime et c'est presque toujours réussi. Bref, un bon divertissement qui brasse les genres avec fluidité et, mine de rien, apporte plus ou moins subtilement son lot de modernité intéressante sur le thème du racisme.
Ce n'est pas une série pour faire peur. La déception de certains vient peut-être de cette attente.

[jhudson]

Ce qui est dommage c'est que OCS ne propose pas de Masters UHD pour les séries HBO, alors que Canal le fait pour les séries Showtime.

[primus]

Excellent épisode 7. On y parle énergies, multidimensionnalité, physique quantique. On est en plein Devs, en plein Dark. Il y a là aussi une machine "magique". Je suis ravi que la fiction affine à ce point ce que de plus en plus de gens expérimentent par eux-mêmes. De quoi avoir la banane quand je découvre ça. Des approches avaient déjà été faites dernièrement, je pense particulièrement à Brit Marling que ce soit pour Another earth ou The O.A.
Il ne s'agit pas d'un délire mystique sectaire. Si vous voulez du concret, intéressez-vous aux neurosciences.
Bref cette série monte en puissance et dévoile la force de son écriture et une mise en images formidable et fun. De quoi, une fois de plus, exploser avec brio la problématique raciale. Nous sommes un.

[jhudson]

Les épisodes sont du pure délire proche des Pulps et Comics.

Jamais ça ne se prend au sérieux , Misha Green se sert des stéréotypes du genre pour faire ses propres histoires.

Le dernier épisode était en mode Quantum leap !

[shubby]

Roue libre à partir de l'ep 04 j'ai trouvé. 05 fini à l'agonie, j'ai laché. J'aime bien le délire et la note d'intention (ça penche de + en + côté Clive Barker), mais le fil rouge me semble bien ténu. Je rattaquerai qd je serai d'humeur. D'ici là, je termine Umbrella Academy : c'est très cool.

[primus]

Deux derniers épisodes pour foutre en l'air tout le reste. Une fin de récit bâclée, bavarde, lourdingue. Dommage.

[docteur benway]

déçu pour ma part....j'en attendais bien plus.

Pas aimé cette façon de vriller dans tous les sens.........ça part de n'importe ou n'importe comment......j'attendais un truc plus construit.

[moonfleet]

J'ai bien accroché à cette série, où l'univers de Lovecraft est évoqué mais n'est pas l'élément essentiel sur la continuité des épisodes, on peut dire que le fil rouge est un autre genre d'horreur bien réel, à savoir le racisme ( qui peut prendre une forme fantastique) que subissent ( et auquel ils réagissent avec vigueur ) les personnages en ces années 50 aux U.S.A. La qualité de photo est très belle, les couleurs chaudes, les acteurs excellents et les rebondissements du scénario délirants. Bref tout ce qu'il faut pour passer un bon moment

C'est ce qu'ils pensent eux aussi :