7swans a écrit :Une question : Ratatouille a t'il enfin regardé la saison 2 d'Extras?
Oui !! Je l'ai même terminé il y a un petit mois, d'ailleurs...
Et hormis un dernier épisode en demi-teinte (bien que plutôt touchant), j'ai trouvé cette seconde saison toute aussi énorme que la précédente, notamment l'épisode de la cérémonie de remise de prix qui part en couilles (de toute façon, tout ce qui tourne autour de la sexualité d'Andy me fait marrer).
Et mention spéciale à Stephen Merchant et son compère Barry, un sacré duo de conneries (j'adore le coup du stylo avec le gonzesse à poil).
Presque aussi enthousiaste que vous concernant Extras.
Le personnage de l'agent, de plus en plus présent, apporte un véritable à la saison 2 qui patit d'un seul défaut : les guests.
Pas tant que leur prestation soit en question, c'est jusque l'effet de surprise n'intervient plus et qu'on s'attend à leur numéro à contre-pied de leur image. Et puis difficile de faire aussi fort que Kate Winslet dans la saison 1.
En tout cas, bonne nouvelle qu'il y aît une fin de prévue parce que j'ai eu peur qu'il en fassent une 3è saison (ce qu'ils avaient intelligement évité pour The Office).
Un temps il était prévu que Travolta y figure.
Merveilleusement écrit, la série se finit en apothéose et pousse a bout le concept de "comédie de l'humiliation" mis en place depluis deux saisons. Dès les premières minutes les personnages se noient dans des situations qu'ils ne peuvent controler et le pire finit toujours par arriver. Ce (nouveau?) type de comédie entrainne invariablement un état d'irritabilité, mais grace a des personnages finement écrits, sait toucher à l'humain et à l'émotion.
Lors d'un scène particulièrement boulversante, Ricky Gervais arrive a nous faire pleurer et rire en même temps
J'crois qu'il va falloir se cotiser pour t'acheter un lecteur DVD dézonné pour ton prochain anniversaire.
Sinon, tu verras que dans la scène a laquelle je fais référence dans Extras, il arrive a être encore plus émouvant et encore plus touchant que dans The Office. Cet homme est Extraordinaire.
Jack Bauer a écrit :Presque aussi enthousiaste que vous concernant Extras.
Le personnage de l'agent, de plus en plus présent, apporte un véritable à la saison 2 qui patit d'un seul défaut : les guests.
Je suis en train de découvrir la saison 2.
Hier, je me suis envoyé l'épisode avec Bowie, j'ai trouvé ça tout simplement, brillant, et surtout hilarant (je chante encore la chanson ce matin).
Donc, pas vraiment d'accord avec toi sur les guests.
"All right Mr DeMille, I'm ready for my close-up"
N. Desmond
"There comes a time that a piano realizes that it has not written a concerto."
L.Richards
"Chapter one: The night was humid and heavy"
Owen
Griff Bonnell a écrit :
Hier, je me suis envoyé l'épisode avec Bowie, j'ai trouvé ça tout simplement, brillant, et surtout hilarant (je chante encore la chanson ce matin).
Little fat fatman who sold his soul
Little fatman who sold his dream
Découvert ce soir les quatre premiers épisodes. La team rebâtit sur les cendres encore fumantes de The Office une nouvelle comédie dont ils ont le secrêt. Personnage bien moins détestables mais qui conservent cet aspect pathétique qui les rend à la fois hilarant et irritant. On a souvent honte en les regardant, obligé d'étouffer quelques rires en se mordant les lèvres. Et puis est toujours présent cet incroyable tristesse, dans une autre forme que celle vue dans The Office. Un désespoir basé l'impossiblité de faire exister ses rêves. Et de continuer de voir des personnages (enfin surtout les deux principaux) bien seuls et pourtant tellement entourés. Mais leur vie s'expose comme les plateaux de cinéma qu'ils fréquentent, bourré d'animation, de vitesse et d'attente, mais une fois terminé, chacun repart mener sa petite vie, seul, allongé sur son canapé et regardant la télévision.
Gervais et Merchant mettent en scène la solitude du figurant, sa non-existence dans le monde du cinéma, tout en pointant son caractère indispensable. Et derrière l'acteur, l'homme dans une figuration de vie.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
Fini la première saison et quel bonheur ! Pas grand chose à ajouter à ce que j'ai écrit juste au dessus, si ce n'est que les deux auteurs ont su ménager des plages dramatiques où l'émotion pointe avec finesse et nous achèvent copieusement.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.