Cinéma ou home-cinema ?
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Hier, séance de Miami Vice. A plusieurs reprises, une bonne vingtaine de golios a applaudi ou sifflé d'admiration les moments les plus tendus des gunfights, genre (vague spoiler) quand un méchant se fait loger une balle dans le front. Le genre d'aléas dont je me foutais quand j'allais voir Highlander 2 ou House, mais dont je me passe aisément maintenant, qui plus est devant un film qui m'intéresse.
EDIT : ceci dit, c'est le genre de trucs qui m'arrive encore assez rarement pour ne pas me dégoûter du ciné en salle. La dernière fois, c'était il y a 6 mois - un quart de la salle morte de rire quand les deux héros de Brokeback mountain se roulent une pelle, ça calme quand même un peu...
EDIT : ceci dit, c'est le genre de trucs qui m'arrive encore assez rarement pour ne pas me dégoûter du ciné en salle. La dernière fois, c'était il y a 6 mois - un quart de la salle morte de rire quand les deux héros de Brokeback mountain se roulent une pelle, ça calme quand même un peu...
- AlexRow
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J'apprécie plus qu'avant la vision en salle pour les raisons évoquées par David. Ça peut sembler neuneu mais le facteur social et tout le cérémonial qu'il y a autour sont des points qui ont pris une grande importance à mes yeux.
J'ai la chance de pouvoir éviter le public du samedi soir des halles (exemple) et cela se passe généralement très bien. Après je comprend que plusieurs expériences pénible puissent dégouter à jamais mais bon...je trouve dommage que des cinéphiles perdent le goût des salles.
Le home-cinéma je trouve ça un peu triste, froid (projection vidéo) et cette tendance génrale à l'enfermement ne me réjouis pas des masses...
Mon message est inutile mais je tenais à dire que j'étais d'accord avec David.
J'ai la chance de pouvoir éviter le public du samedi soir des halles (exemple) et cela se passe généralement très bien. Après je comprend que plusieurs expériences pénible puissent dégouter à jamais mais bon...je trouve dommage que des cinéphiles perdent le goût des salles.
Le home-cinéma je trouve ça un peu triste, froid (projection vidéo) et cette tendance génrale à l'enfermement ne me réjouis pas des masses...
Mon message est inutile mais je tenais à dire que j'étais d'accord avec David.
- cinephage
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Tiens, on était peut-être dans la même salle, mais définitivement pas dans le même état d'esprit... Pour ma part, j'apprécie plutôt ces exclamations admiratives face aux débordements les plus marqués de ce cinéma à forte dose de testotestérone...Margo a écrit :Hier, séance de Miami Vice. A plusieurs reprises, une bonne vingtaine de golios a applaudi ou sifflé d'admiration les moments les plus tendus des gunfights, genre (vague spoiler) quand un méchant se fait loger une balle dans le front. Le genre d'aléas dont je me foutais quand j'allais voir Highlander 2 ou House, mais dont je me passe aisément maintenant, qui plus est devant un film qui m'intéresse.
EDIT : ceci dit, c'est le genre de trucs qui m'arrive encore assez rarement pour ne pas me dégoûter du ciné en salle. La dernière fois, c'était il y a 6 mois - un quart de la salle morte de rire quand les deux héros de Brokeback mountain se roulent une pelle, ça calme quand même un peu...
Ce n'était pas irrespectueux, mais plutôt une marque de saisissement ou d'entousiasme. Autant les vocifération qui interrompent les films me dérangent, autant les gens qui applaudissent une punch-line particulièrement brillante ou un exploit qui les souffle (la salve d'applaudissement quand Legolas est monté sur son cheval dans les 2 tours !!!) me donnent l'impression de vibrer à l'unisson de la salle.
Aux USA, les salles sont très réactives à ce qui se passe sur l'écran. Parfois, on insulte le bad guy, ou on hurle des encouragements pendant les bastons... On ne voit pas le film de la même façon, c'est sur.
Mais j'aime bien quand les gens sont emportés par le film...
EDIT : Pour Brokeback Mountain, c'est évidemment plus gênant, mais ça ne va pas dans le sens du film.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
En fait, ça dépend du contexte. Dans Bad Boys disons, je veux bien, je m'en fous : le dézingage sert à ça et est traité de telle manière qu'il appelle presque de telles réactions. Le gars se fait buter, Will Smith balance une vanne derrière, c'est la fête... Dans Miami Vice, les deux scènes en question étaient assez "dramatiques" pour que cette ambiance de 20 gugusses applaudissant la mort d'un personnage me donne quand même une sale impression. Quand un film prétend à une certaine forme de réalisme ou de sérieux, ça me fait un peu chier - égoïstement peut-être - que la salle ne soit pas au diapason de l'état d'esprit du film. Parce que je pense vraiment que ces deux scènes n'appelaient pas d'applaudissements (Edit : au même titre que Brokeback mountain, qui n'était pas censé faire rire).cinephage a écrit :Mais j'aime bien quand les gens sont emportés par le film...
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A quand des modos dans les salles de ciné ?Margo a écrit :En fait, ça dépend du contexte. Dans Bad Boys disons, je veux bien, je m'en fous : le dézingage sert à ça et est traité de telle manière qu'il appelle presque de telles réactions. Le gars se fait buter, Will Smith balance une vanne derrière, c'est la fête... Dans Miami Vice, les deux scènes en question étaient assez "dramatiques" pour que cette ambiance de 20 gugusses applaudissant la mort d'un personnage me donne quand même une sale impression. Quand un film prétend à une certaine forme de réalisme ou de sérieux, ça me fait un peu chier - égoïstement peut-être - que la salle ne soit pas au diapason de l'état d'esprit du film. Parce que je pense vraiment que ces deux scènes n'appelaient pas d'applaudissements (Edit : au même titre que Brokeback mountain, qui n'était pas censé faire rire).cinephage a écrit :Mais j'aime bien quand les gens sont emportés par le film...
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Mentally they fold, and they eventually sold
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Wu.
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Là, c'est peut-être une question de réception. Pour moi, ce film a quand même, quel que soit le talent du sieur Mann, un coté film d'action / entertainment (qu'avait déja la série, d'ailleurs), dans lequel s'est engouffré le public en quête de distraction pour son mercredi soir.Margo a écrit :Dans Miami Vice, les deux scènes en question étaient assez "dramatiques" pour que cette ambiance de 20 gugusses applaudissant la mort d'un personnage me donne quand même une sale impression.
C'est quand même un film de grosses voitures, gros bateaux, gros avions, gros flingues, pépées bien roulées dans tous les sens, pétarrades en tous sens et explosions à gogo...
Pas une oeuvre métaphysique, en somme (en tout cas en première lecture).
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Faut croire que je suis un Ayatolah des salles obscures alors, parce qu'hier soir, j'avais vraiment l'impression d'être à un enregistrement de Cauet ou de Ruquier, avec la claque au premier rangcinephage a écrit :Là, c'est peut-être une question de réception. Pour moi, ce film a quand même, quel que soit le talent du sieur Mann, un coté film d'action / entertainment (qu'avait déja la série, d'ailleurs), dans lequel s'est engouffré le public en quête de distraction pour son mercredi soir.