Image
Le master est d'une propreté impeccable, complètement nettoyé et ne présentant plus aucuns défauts. Les couleurs sont très bien rendues, très proches en tout cas de celles de la réédition en 35mm par Splendor Film en 2010. La compression est également de bonne tenue, sans défauts notables. Un transfert numérique à saluer car les nombreuses scènes aquatiques ne devaient pas rendre le travail particulièrement aisé. On a parfois l'impression d'un léger manque de définition, mais cette impression de flou était déjà sensible lors de la vision en salles, elle est donc à mettre sur le compte de la prise de vue et non sur celle du transfert numérique. On notera cependant comme léger défaut une petite instabilité de l'image qui apparaît par moments, essentiellement en début de film.
Son
La bande sonore est parfaitement nettoyée, toujours claire, sans souffle ni grésillements. Les ambiances sont bien audibles et la musique de Hamlisch retentit avec force et conviction. L'ensemble manque en revanche un peu de dynamique, les dialogues se retrouvant écrasés à certains moments. Là encore, ce défaut semble plutôt dû à la prise de son d'origine qui a limité de fait la dynamique de cette édition DVD.
Suppléments
Plongeon vers le Nouvel Hollywood (13 min)
Jean-Baptiste Thoret raconte la genèse et le tournage du film, en explicite les grands thèmes et tisse des liens avec le Nouvel Hollywood et le road movie. L'historien du cinéma évoque également la carrière de Burt Lancaster et montre comment Frank Perry utilise l'image que véhicule l'acteur auprès du public pour la recycler et la détourner dans son film. Une intervention pertinente, claire et précise.
Bande-annonce (2 min 40)
Une bande-annonce d'époque plutôt fidèle à l'esprit du film. "When you talk about the Swimmer... Will you talk about yourself ?"