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Test dvd

Représailles en Arizona

DVD - Région 2
Sidonis / Calysta
Parution : 27 mai 2016

Image

Représailles en Arizona bénéficie d'une copie remarquablement propre, dénichée par l'éditeur préféré des amateurs de westerns. Format Cinémascope respecté, colorimétrie semblant n'avoir rien perdu de son éclat, compression quasiment invisible... Du tout bon, si ce n'est une définition parfois un peu trop "douce". Quoi qu'il en soit, un confort de visionnage presque idéal en ce qui concerne un DVD.

Son

Sidonis nous propose pour ce film le choix entre une version française d'origine, dont le prologue (non doublé à l'époque puisque rajouté quelques années plus tard) n'est évidemment visible qu'en VOST, ainsi bien entendu que la version originale qui ne souffre d'aucuns défauts apparents. Les sous-titres sont non débrayables sur un lecteur de salon mais proposés dans une police remarquablement discrète.

Suppléments

Comme suppléments, outre une bande-annonce et une galerie de photos, on trouve deux présentations du film par les habituels participants aux bonus de la collection, Patrick Brion (17 min 06) et Bertrand Tavernier (20 min 40). 17 minutes pour Patrick Brion, c'est quasiment le double de la durée habituelle de ses présentations ! Pour nous dire quoi ? Pour nous raconter en long en large et en travers la biographie de Quantrill (paradoxalement très peu présent dans le courant du film), comme si le long prologue du film n'avait pas suffit et comme si les acheteurs des westerns de la collection ne commençaient pas à la connaitre par coeur à force d'avoir déjà rencontré ce personnage dans de très nombreuses productions westerniennes - notamment dans L'Escadron noir (Dark Command) de Raoul Walsh. Cela intéressera néanmoins ceux... qui auraient acheté le DVD sans avoir l'intention de regarder le film ! Pour le reste, un retour désabusé sur la production de westerns de 1965, un avis plus enthousiaste sur le réalisateur William Witney et sur l'interprète de Quantrill, le cascadeur Fred Graham. Pas grand-chose à dire sur le film, ce que s'empresse en revanche de faire Bertrand Tavernier qui y trouve de nombreuses qualités, qui s'étonne que la musique soit si peu appréciée et qui cherche des explications plausibles sur la présence de ce prologue qui semble l'avoir étonné. Une intervention très intéressante même si l'on ne partage pas forcément son argumentation.

Par Erick Maurel - le 25 juin 2016