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Test dvd
Image de la jaquette

Les Grands espaces

DVD - Région 2
MGM
Parution : 22 août 2001

Image et son

Le film a été tourné en technirama, technique mise au point par le technicolor et qui utilisait un négatif de 70 mm, dont le résultat donnait des images plus nettes sur les copies d’exploitation de 35mm. Le film de Wyler, tout comme Spartacus de Kubrick, bénéficièrent grâce à ce procédé, d’une exceptionnelle qualité d’images. Malheureusement, la copie non remasterisée utilisée pour le DVD ne restitue pas cette beauté de la photographie de Franz F. Planer. Si certaines et peu nombreuses scènes permettent de s’en rendre compte, ce n’est hélas pas le cas pendant toute la durée du film. Au contraire, la plupart du temps, la copie se révèle assez terne, manquant de luminosité et les couleurs ayant perdu une grande partie de leur flamboyance. Du point de vue propreté du master, le générique fait craindre le pire mais finalement il se révèle correct mais de temps en temps gâché par une compression inégale et de trop gros effets de surbrillance (La scène de tentative de viol de Jean Simmons par Chuck Connors est de ce point de vue assez exécrable). On note aussi quelques faibles variations de teintes dans certaines scènes comme celle du duel Peck/Connors.

Pas de problèmes particuliers concernant la bande son assez agréable dans l’ensemble.

Suppléments

A signaler une très belle sérigraphie sur le DVD mais une absence de bonus hormis une bande annonce abîmée en VO.

Un honnête spectacle sur un DVD d’assez moyenne facture.


Bonus critique : extrait de La grande aventure du western de Jean-Louis Rieupeyrout : "Les grands espaces témoigne d’une décadence du genre : Construit autour et pour un acteur-producteur, il échoue à restituer le souffle, la séduction et l’esprit même du western qu’il prétend servir. L’action se trouve ici ramassée en des moments forts qui prennent davantage l’allure de gages donnés au western que de soumission pleine et entière à ses exigences fondamentales. Le dynamisme perd ainsi de sa sincérité, le rythme général du récit d’aventures se trouve altéré…"

Par Erick Maurel - le 3 décembre 2002