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Test dvd
Image de la jaquette

Les Feux de l'été

DVD - Région 2
The Long, Hot Summer
Parution : 6 juin 2012

Image

Superbe travail de remastérisation pour ce film encore inédit en France. La splendide photographie de Joseph La Shelle a trouvé un écrin splendide d'autant que la copie est d'une grande propreté et que la compression est quasiment invisible. Le Technicolor brille de tous ses feux, la définition est de très bonne qualité (à l'exception de quelques séquences) ; bref l'ensemble est de haute tenue !

Son

Deux pistes sonores nous sont proposées, dont une version française d'origine avec un doublage pas toujours très heureux notamment en ce qui concerne les personnages féminins. Peu de bruits d'ambiance, quelques résonances malencontreuses, voici donc une VF vraiment moyenne. Il vous faudra alors préférer la version originale qui se révèle dans l'ensemble assez claire même si le mixage s'avère parfois incohérent, l'intensité des voix n'étant pas toujours très raccord avec l'image. Dans certaines séquences, ça résonne même un peu ou alors ça se fait sourd le temps de quelques secondes. Excepté ces défauts de gestion, l'ensemble est clair et sans spécialement de souffle.

Suppléments

Paul Newman est un acteur populaire et apprécié mais beaucoup de ses films restent moins connus. Saluons donc les efforts de l’éditeur de proposer ce film, inédit en DVD sur le marché français.

Malheureusement c’est un peu les vaches maigres du côté des suppléments. Outre une bande-annonce (2 min) non sous-titrée, Opening propose William Faulkner, romancier du sud (31 min). Ce documentaire didactique sur la vie du romancier, auteur des Feux de l’été, est parfois plus proche du guide touristique (façon France 5) que d'une présentation fouillée de l’œuvre du Prix Nobel de littérature. Ce module n’en reste pas moins intéressant, malgré quelques longueurs, si on le considère comme une première introduction. Le documentaire s’attarde sur l’histoire de la famille Faulkner, ancrée dans l’Etat du Mississippi depuis la moitié du XIXe siècle, et la jeunesse de l’écrivain, son penchant pour l’alcool et sa vie entre Oxford et la ville de Ripley qui lui servira d’inspiration. Si l'on aborde l'aspect personnel et humain de Faulkner, il manque l'essentiel : l'évocation de son travail. Les œuvres ne sont que survolées, le plus souvent à peine nommées, jamais réellement abordées.

On reste donc frustré de ne pas avoir de complément totalement satisfaisant au film. Il n'y a rien sur le roman, sur Paul Newman ou sur Martin Ritt. Dommage.

Par Erick Maurel et Stéphane Beauchet (bonus) - le 5 juin 2012