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Test dvd

Le Jardin du diable

DVD - Région 2
Sidonis / Calysta
Parution : 20 octobre 2005

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Les nombreux amoureux du film (moi y compris) peuvent s’estimer pleinement satisfaits et applaudir le petit éditeur Sidonis de le leur proposer dans de telles conditions. Si quelques ratés de compression sont de la partie avec un grain un poil trop présent et une séquence qui en pâtit un peu (celle de la mine par exemple), l’ensemble est vraiment d’excellente qualité. La copie récupérée nous donne enfin l’occasion de revoir ce film dans des conditions quasi optimales si ce ne sont quelques fins de bobines aux couleurs passées et une définition pas toujours parfaite. Le remarquable travail de Milton Krasner trouve ici un magnifique écrin dans lequel il peut se déployer tout à son aise. Vraiment du très bon travail.

Son

Niveau son, les deux versions, la française et l’anglaise, sont parfaitement bien conservées et claires. Parfois nous sommes témoins de fortes et désagréables résonances mais celles-ci sont dues à la postsynchronisation parfois hasardeuse de l’époque et non à un quelconque bug du DVD. La piste française est proposée en mono alors que l’anglaise "bénéficie" du stéréo. Mais le rendu stéréophonique lors des scènes dialoguées ne me semble pas très concluant, les voix se portant bien trop souvent sur une seule des deux enceintes l’une après l’autre ; les effets se révèlent donc parfois plus désagréables que réellement convaincants. Néanmoins encore une fois, il faut féliciter l’éditeur de le propreté des pistes récupérées.

Suppléments

Les menus et l’interactivité sont hideux et l’unique supplément est une présentation du film par Bertrand Tavernier. Qui dit Bertrand Tavernier dit passion ; la première phrase qu’il prononce est d’ailleurs : « J’adore ce film ! » Dommage que le monteur de ce document de 15 minutes soit aussi incompétent au point de couper des phrases avant qu’elles ne soient finies et d’en rendre d’autres incompréhensibles par le fait de les avoir placées n’importe où dans "l’interview". Reste qu’une fois encore, tout ce que le cinéaste vient raconter demeure extrêmement intéressant.

Par Erick Maurel - le 29 octobre 2005