La Splendeur des Amberson

La copie n’a visiblement pas été restaurée, mais sans doute passée au réducteur de bruit, et subsistent des griffures et des points blancs, spécialement au moment des changements de bobine. Ces défauts sont amplifiés par une compression peu discrète. Si les séquences de jour s’en sortent sans trop de dommages, les scènes sombres manquent cruellement de contraste et de définition, et les noirs ressemblent plutôt à des gris sombres. L’ensemble reste regardable, mais on ne peut s’empêcher d’espérer une réédition suivant l’exemple du Citizen Kane sorti en Zone 1.

Un mono clair, équilibré, sans saturation, assez confortable pour l’oreille. Il en va de même pour la version française, dont les voix semblent étonnamment modernes - s’agit-il d’un nouveau doublage ? De toute façon, il ne s’agit pas de l’option à choisir.

Bonus : collection Pocket oblige, les suppléments du coffret Collector édité en partenariat avec les Cahiers du Cinéma ont disparu. Ne subsiste donc pour éclairer le film qu’une courte présentation assez synthétique de Serge Bromberg.