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Test dvd

La Patrouille de la violence

DVD - Région 2
Sidonis / Calysta
Parution : 8 février 2011

Image

Si ce n'est que quelques minimes variations de luminosité ou de colorimétrie à deux ou trois reprises ainsi que quelques poussières ou petits points colorés disséminés à dose homéopathique, la copie proposée par Sidonis pour ce western se révèle superbe. Propre, très nette et bien contrasté, voici un master idéal pour un visionnage très confortable d'autant que le compression s'avère également très bien gérée et que les couleurs resplendissent. Vous allez ainsi pouvoir pleinement apprécier les magnifiques paysages du Zion National Park situés dans l'Etat de L'Utah. A propos du format, si IMDB parle de ratio 1.37, le film nous est proposé ici dans sa version "mattée" en 1.78 sans que les cadrages ne nous paraissent jamais choquants.

Son

Deux pistes sonores sont proposées : la version française d'origine avec un doublage qui se tient plutôt bien, ainsi que la version originale sans possibilité d'enlever les sous-titres. Alors que l'éditeur nous prévient de quelques imperfections, dont des variations d'intensité sonore, les deux versions se montrent tout à fait correctes, claires et sans souffle intempestif.

Suppléments

Pas de bande-annonce ni la galerie de photos habituelles pour ces suppléments (ce qui ne nous manque pas vraiment) mais les présentations du film par les deux duettistes que sont pour cette collection Patrick Brion et Bertrand Tavernier. Le premier, pour la énième fois, commence par parler d'Audie Murphy et de sa passion pour les armes avant de revenir rapidement sur La Patrouille de la violence ainsi que sur la carrière de ses principaux participants ; huit minutes lui suffiront. Bertrand Tavernier ne nous parlera en revanche que du seul film, qu'il dit avoir accepté de regarder suite aux dithyrambes d'un de ses amis cinéphiles à propos d'un autre titre de R.G. Springsteen. Sans délirer sur le western, il n'en reste pas moins constamment passionnant pendant 15 minutes durant lesquelles il revient sur les qualités qu'il y a décelées et notamment les superbes paysages traversés. Petite erreur du réalisateur : alors que Tavernier parle de Skip Homeier, nous voyons une photo de Joel McCrea.

Par Erick Maurel - le 30 mai 2015