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Test dvd

La Flèche brisée

DVD - Région 2
Sidonis / Calysta
Parution : 20 octobre 2005

Image

Si la copie récupérée pour La Flèche brisée est effectivement très belle, elle se révèle quand même saturée de temps à autre, on y remarque quelques faibles variations de colorimétrie, de petites instabilités et certaines fins de bobines ont subi les outrages du temps (37’19''). Rien de grave mais là où le bat blesse sur ce titre, c’est au niveau de la compression. Les possesseurs de vidéoprojecteurs risquent de pester contre les innombrables saccades, mouvances (11’00'' ; 14’30''), et grain numérique. Lors des quelques travellings, le résultat de cette compression aléatoire est assez redoutable. Tout ces défauts sont quasiment invisibles sur un petit écran et ne permettent pas de dire que le DVD est raté car le merveilleux master proposé fera oublier tout cela aux moins exigeants. En effet, nous sommes quand même très loin des compressions du style de celles proposées par L’Odyssée du cinéma ou autres Bach Films. Donc, les plus pointilleux se doivent d’être prévenus mais pour ma part, je conseillerais sans hésitation l’achat de ce DVD.

Son

L’éditeur nous propose la version française d’époque dans un état plutôt moyen, chuintante, grésillante, etc., mais néanmoins claire et audible. Cela dit, certains personnages comme celui joué par Debra Paget, sont bien médiocrement doublés. La version originale est bien plus vaillante et sans réels défauts à signaler.

Suppléments

Sidonis (d’après le distributeur) mais Calysta noté sur les DVD, peu importe ! Ce nouvel éditeur vient de sortir une série de quatre westerns et il a réussi à obtenir pour chacun d’eux des copies vraiment superbes. La Flèche brisée en fait partie, les trois autres étant L’Homme aux colts d’or et La Lance brisée d'Edward Dmytryk, ainsi que Le Jardin du diable de Henry Hathaway.



Le chapitrage et les menus sont présentés sur un fond musical illustré par la BOF originale du film. Nous ne nous y attarderons pas plus tellement ceux-ci sont hideux : les zooms avant et arrière qui permettent d’accéder au film ou aux choix des langues sont tout simplement ridicules mais l’important n’est heureusement pas là.

Le seul supplément que l’on peut trouver, comme dans les autres titres de la série, consiste en une présentation du film (16’) par un Bertrand Tavernier un peu fatigué. Mal filmée, mal montée et mal éclairée mais aussi passionnante que toutes ses interventions ici ou ailleurs. Analyse du film, anecdotes sur sa genèse et son tournage : les amateurs de ce classique du western devraient y trouver leur compte.
Par Erick Maurel - le 22 octobre 2005