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Test dvd
Image de la jaquette

La Femme du dimanche

DVD - Région 2
Tamasa
Parution : 14 novembre 2016

Image

Dans les limites de ce que la SD peut aujourd'hui offrir, n'hésitons pas à qualifier cette édition de sans-faute, en tout cas au niveau de l'image. La restauration du film a été assez exemplaire, et voici donc une copie parfaitement propre, avec un travail particulièrement appréciable de rendu chromatique (les rouges ou les verts éclatent parfois de manière splendide) sans dénaturer le rendu originel (le grain typique de la photographie des films italiens des années 70 est indéniablement présent).

Pour chipoter un peu, on se permettra une remarque sur les sous-titres (amovibles mais indispensables aux non-italophones), dont le rendu épais et un peu jaunâtre a tendance à contraster négativement avec la propreté du film...

Son

Avec son casting international, La Femme du dimanche a - comme beaucoup de films italiens de cette époque - été largement doublé en post-production. Cela se répercute inévitablement sur le rendu de la bande originale, claire, propre, mais au rendu parfois un peu artificiel ou manquant de dynamique. L'équilibre global est satisfaisant, même si la partition musicale, percutante, prend parfois un peu trop le dessus.

Suppléments

Sur le DVD, les suppléments sont anecdotiques (une galerie d'images trouvables sur le net, et la bande-annonce de la ressortie cinéma - dont le rendu, au passage, n'est pas bien stable, avec un fort "effet de peigne"). Le plus intéressant se trouve dans le livret, avec Le regard de Jean A. Gili, incontournable mais toujours passionnant dès qu'il s'agit du cinéma italien. En une douzaine de pages (peut-être un peu plus descriptives qu'analytiques, pour une fois), il revient sur la carrière de Comencini, les thématiques abordées dans le film, l'utilisation des décors naturels ou le trio d'acteurs. Il cite également, en conclusion, une critique autrefois parue dans Le Point sous la plume de Robert Benayoun, qui ose une analogie, pas immédiate mais pas inintéressante, entre La Femme du dimanche et "certaines comédies de Preminger".

Par Antoine Royer - le 15 novembre 2016