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Test dvd
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Adieu ma jolie

DVD - Région 2
Editions Montparnasse
Parution : 16 septembre 2003

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Le catalogue RKO est détenu par les Editions Montparnasse en France, et par Warner aux USA. La différence d'exploitation du matériel entre les deux éditeurs est presque toujours effarante... Les éditions Warner US (zone 1, avec la plupart du temps des sous-titres français) sont incontestablement supérieures, proposant la plupart du temps un noir et blanc contrasté, aux choix de photographie respectés, avec une compression maîtrisée, le tout en règle générale assemblé autour d'un matériel en très bon état. Chose importante, il convient toutefois de rappeler que Montparnasse a édité quelques titres encore inédits aux USA (quelques films noirs de Richard Fleischer, entre autres), et cela souvent dans une qualité très convenable, voire confortable.

Il n'en demeure pas moins que la comparaison entre ce DVD zone 2 Montparnasse et le DVD zone 1 Warner demeure assez cruelle. Adieu ma jolie est ainsi passablement regardable chez nous, ni plus ni moins. Compression aléatoire, noir et blanc tirant vers le gris, nuances parfois verdâtres, propreté d'ensemble discutable (griffures, scratches, rayures en tous genres...), instabilité régulière... Comparé à un zone 1 au noir et blanc fastueux, très propre, aux contrastes forts et aux noirs profonds. Montparnasse ne fait pas de miracle, et pis que cela, livre un travail pour le moins contestable. On peut encore admirer le film et se laisser aller à l'expérience esthétique qu'il propose, mais avec pas mal de difficultés et un peu d'indulgence, on ne peut le nier. Dommage. Mais il est vrai que la qualité du catalogue RKO s'appréciera bien davantage grâce aux DVD disponibles en import.

Son

Une version originale mono passable, là encore. Les dialogues sont clairs et les ambiances relativement soignées, mais il y a aussi du souffle, quelques craquements, et même une saturation audible lors des scènes plus animées. Le DVD US corrigera également ces effets, avec une piste meilleure en tous points, même si quelques défauts demeurent. Des sous-titres français bien traduits, sans faute d'orthographe majeure (à peine quelques fautes de frappe).

Suppléments

Une présentation de Serge Bromberg fera office de supplément (environ 3 minutes). Si l'enthousiasme du bonhomme, intelligent et sincère, s'avère communicatif (quoique artificiel sur bien des aspects), on n'apprendra pas grand-chose sur le film. Une petite préface, en somme, et qui plaira sans doute à un public ignorant tout de ce qu'il va regarder. Les autres, connaisseurs et/ou cinéphiles, peuvent zapper sans hésitation.

Par Julien Léonard - le 2 avril 2014