Menu
Test dvd

24 heures de terreur

DVD - Région 2
Sidonis / Calysta
Parution : 13 mai 2013

Image

La fournée de mai 2013 chez Sidonis continue de s'avérer de très bonne qualité. Si ce DVD est perfectible, il s'en sort néanmoins avec les honneurs surtout connaissant la rareté du film proposé. Les défauts sont à chercher du côté de la compression qui a parfois du mal lors des séquences les plus sombres, certains halos lumineux du plus mauvais effet se faisant jour à quelques occasions. Et l'on peut aussi s'étonner d'une colorimétrie virant vers le jaune ou le vert à de nombreuses reprises, les visages des comédiens en faisant les frais. Cela dit, le rendu doré/automnal, s'il avait été voulu, m'a dans l'ensemble totalement convaincu. Il faut dire que la copie est d'une grande propreté et que la définition est tout à fait correcte. Pas parfait, loin de là, mais positivement surprenant pour un western aussi peu connu.

Son

Une seule piste nous est proposée, la version originale de très bonne tenue. Elle est claire, ne contient sans souffle ni saturation : des conditions de confort idéales pour un film de cet âge.

Suppléments

La section suppléments propose la bande-annonce d'origine (un document précieux au regard de son importance historique), ainsi qu'un entretien avec Patrick Brion. Notre historien du cinéma préféré se fend d'une analyse un peu plus poussée que sur d'autres titres de la collection auxquels il a pu participer ces derniers temps. Les filmographies western des acteurs et du réalisateur sont passées en revue, avec quelques pistes de lecture intéressantes. Brion continue d'être cette encyclopédie vivante que l'on aime écouter, même si l'on regrette un peu la teneur trop courte du module et l'absence d'une véritable réflexion poussée par des questions pertinentes. La faute n'en n'incombe absolument pas à Brion, mais il serait parallèlement de bon ton que l'éditeur pense à l'avenir à structurer un peu plus ses entretiens afin de proposer un vrai dialogue avec l'historien et de vraies questions soulevées. En l'état, la chose s'avère déjà sympathique et informative, à défaut d'être essentielle.

Par Erick Maurel et Julien Léonard (bonus) - le 27 mai 2013