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Test blu-ray
Image de la jaquette

Stalag 17

BLU-RAY - Région A, B, C
Paramount
Parution : 8 octobre 2013

Image

Stalag 17 a subi un lifting presque complet : jamais nous n’avions vu le film dans de telles conditions. Outre un léger gain d'information dans le cadre, Paramount propose une copie immaculée. Les contrastes sont excellents, avec des noirs profonds, et le piqué se révèle performant avec un bon niveau de détails. Pour couronner le tout, le master n’a pas subi de retouches numériques trop appuyées et le grain argentique s’en trouve préservé. Si l’on ne relèvera pas la perte de qualité des plans truqués (fondus enchaînés, fondus au noir), on remarquera toutefois que cette restauration a parfois utilisé une deuxième source de qualité inférieure, avec un niveau de définition et de contrastes en deçà du reste. Mais, à l’exception des dernières minutes du film, il ne s’agit la plupart du temps que de plans brefs, perdus au milieu d’un ensemble de toute beauté. Le DVD est désormais largement dépassé.

Son

La version originale est claire et sans saturation : le rendu est très propre. On pourra relever un très léger souffle dans les moments de silence. La version française est, elle, beaucoup plus dégradée, avec une ouverture limitée. Le son est couvert avec quelques sifflantes, l’ambiance est discrète, essentiellement altérée par un souffle permanent dû à l’usure de la bande.

Suppléments

Attention : aucun supplément n’est sous-titré en français ! On pourra, par contre, s’aider des sous-titres anglais sur les deux modules vidéo.

Commentaire audio des acteurs Richard Erdman, Gil Stratton et du co-auteur de la pièce Donald Bevan
Prenant la forme d’une conversation, l’ensemble n’est pas toujours intéressant : plein de silences, de commentaires brefs sur ce qui se passe à l’écran, et de souvenirs ou d’anecdotes plus ou moins pertinentes.

De la réalité à l’écran (22 min - SD - 4/3) revient sur l’adaptation de la pièce de Broadway par Billy Wilder. Ce module classique mais instructif fourmille d’anecdotes, comme les fausses scènes tournées avec Marlene Dietrich pour plaisanter avec l’équipe. On apprend beaucoup de choses, notamment que le film a été tourné dans la continuité du scénario pour que la troupe de comédiens ignore jusqu’au dernier moment l’identité du traître. Les relations entre Billy Wilder et William Holden n’étaient pas toujours faciles : l’acteur, s’inquiétant de la proximité de son personnage avec les officiers nazis, avait demandé l’ajout de répliques plus explicatives, ce que le réalisateur avait systématiquement refusé.

Les véritables héros du Stalag XVII B (25 min - SD - 4/3) raconte le quotidien des soldats prisonniers des camps allemands pendant la guerre. L’ensemble, de facture plus commémorative mais au contenu passionnant, évoque les souvenirs de quelques survivants, dont l’un des auteurs de la pièce Stalag 17.

Par Stéphane Beauchet - le 31 octobre 2013