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Test blu-ray
Image de la jaquette

One + One

BLU-RAY - Région B
Carlotta
Parution : 8 octobre 2008

Image

Carlotta est parti du même matériel que pour son édition DVD, à savoir un master restauré par le BFI. Le DVD était déjà de très belle qualité, le blu-ray place la barre un cran au dessus. Et si le gain n’est pas spectaculaire, il est bien présent : un coup d’œil au pull rose de Bill Wyman suffira pour vous convaincre du niveau de détails de cette édition – détail amusant, vous constaterez que le point est plus souvent fait sur les instruments que sur les visages, c’est flagrant sur la plupart des plans de Charlie Watts. Sinon, l’image gagne également en stabilité des couleurs. Et surtout, la photographie d’origine est respecté, et le grain cinéma bien préservé. Si vous n’utiliserez pas cette édition comme disque de démonstration, il est indéniable que ce blu-ray apporte un confort de visionnage supérieur.

Son

En passant au blu-ray, Carlotta ne change pas ses bonnes habitudes et ne nous impose pas de remix multi-canaux inutile. C’est donc la piste d’origine que l’on retrouve ici en PCM non compressé. Un mono clair et détaillé, particulièrement appréciable durant les séquences de studio.

Suppléments

Tous les bonus de l’édition DVD chroniqués ci-dessus sont repris ici, upscallés en HD – il ne s’agit bien évidemment pas de haute-définition, mais si vous regardez les suppléments sur grand écran, le gain de confort visuel sera appréciable.

Nouveau bonus : une galerie de photos de plateau et de tournage d’une durée de quatre minutes.

Fort heureusement, Carlotta ne se contente pas d'un simple boitier de plastique, mais nous présente son édition sous la forme très élégante d'un petit livre, comparable à certaines éditions presiges de Warner. Un livret, collé sur le plateau de gauche, présente un ensemble de critiques publiées lors de la sortie du film en 1969 et de ses différentes reprises en 1982 et 2006. Ces articles, laudateurs, sceptiques ou même franchement hostiles, sont tirés des pages du Journal du Dimanche, du Nouvel Observateur, du Canard Enchaîné, du Monde, de Télérama, de La Croix, des Inrockuptibles et de Libération. Seul trés léger reproche : il serait préférable que le bandeau Blu-ray Disc, indispensable pour avertir l'acheteur, soit détachable. Sinon, un exemple de packaging remarquable.

Matériel utilisé : lecteur Sony PS3 relié en HDMI à un projecteur tri-LCD Sanyo Z5 et en optique à un ampli Yamaha DSP-A5 couplé à des enceintes JM Lab Chorus.

Par Franck Suzanne - le 28 octobre 2008