Image
A l'occasion de l'évènement Clouzot organisé à l'automne dernier, tous les films du réalisateur ont été soigneusement restaurés, y compris Miquette et sa mère, l'une de ses oeuvres les plus méconnues. Les travaux ont été effectués par le laboratoire Eclair à partir du négatif original, numérisé en 4K puis restauré en 2K, pour un résultat absolument magnifique. Les images ont été stabilisées et complètement nettoyées, les contrastes sont soignés, équilibrés et sans pulsations, mettant en valeur une palette de gris nuancée. La définition est très bonne, on sent vraiment la finesse du trait et l'excellent niveau de détail. Un grain fin non gommé donne à l'ensemble une très belle patine argentique. Des conditions idéales pour un Clouzot pourtant mineur.
Son
Restaurée par L.E. Diapason, la bande-son a également bénéficié d'une remise à niveau tout à fait convaincante, malgré des contraintes techniques d'époque un peu limitées. L'ouverture est plutôt restreinte mais les dialogues en prise de son direct sont clairs, sans sifflantes ou saturations. Les ambiances (rares) sont respectées et il persiste un très léger souffle, discret. Le film est également proposé en Audiovision pour les malvoyants.
Suppléments
Entretien inédit avec Henri-Georges Clouzot (34 min - 1080i)
Jérôme Wybon, grand dénicheur d'archives, a mis la main sur une copie de travail 16mm (scannée en 2K) d'extraits non retenus de l'interview menée par Armand Panigel pour son documentaire fleuve L'Histoire du cinéma français par ceux qui l'ont fait (diffusé en 1974 - et pour la dernière fois en hertzien sur La Cinquième, au début des années 90). Il s'agit d'un véritable document, "la plus longue interview filmée d'Henri-Georges Clouzot" : des rushes présentés dans une forme un peu brute, avec un son couvert et des réponses parfois coupées en plein milieu. Au détour de quelques réponses sur ses débuts dans le milieu théâtral, le réalisateur parle surtout de ses films et livre quelques anecdotes intéressantes (même si elles sont parfois déjà connues). Il évoque Le Salaire de la peur, sa collaboration avec Picasso ("un moment très exaltant") et la difficulté à restituer sur pellicule les nuances de couleur des dessins de l'artiste. Il explique comment il a remplacé Frank Sinatra pour le studio Columbia, qui cherchait à monter un projet avec Brigitte Bardot (ce sera La Vérité) et évoque L'Enfer, qu'il "n'arrive pas à renoncer à tourner".
C'est le seul supplément de cette édition, mais qui vaut largement le détour...
En savoir plus
Taille du Disque : 40 687 152 110 bytes
Taille du Film : 31 263 830 016 bytes
Durée : 1:42:46.160
Total Bitrate: 40,56 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 35,85 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 35851 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1258 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1301 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 53,851 kbps
Subtitle: English / 46,198 kbps