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Test blu-ray
Image de la jaquette

Mean Streets

BLU-RAY - Région B
Carlotta
Parution : 6 avril 2011

Image

Le master HD a été créé à partir d'un interpositif Warner et scanné à 2k. L'image proposée au format d'origine est d'une grande propreté (aucun point blanc, ni griffure) et offre une définition fidèle au travail d'origine de Martin Scorsese et de son directeur photo (Kent Wakeford). Il ne faut évidemment pas s'attendre à une HD tout en détail et profondeur de champ. Filmé à l'origine en 35 mm, en décors urbains et avec de faibles lumières, l'image de Mean Streets a toujours affiché un grain argentique. Le Blu-ray offre donc une image très "cinéma" avec du grain lors des scènes nocturnes et une définition qui varie avec les conditions d'éclairage. La masterisation est parfaitement gérée : on ne remarque aucun défaut de type fourmillement ou arrière-plans mouvants. Les contrastes sont de bonne tenue (peut-être un peu faibles lors de certaines scènes nocturnes) et le rendu des couleurs (le rouge surtout) absolument splendide. En projection, l'image garde une tenue parfaite et nous permet enfin de découvrir le chef-d'œuvre de Martin Scorsese dans des conditions optimales !

Son

Deux bande-son sont proposées (VF et VO) sur des pistes PCM Mono. La VO est claire sans défaut particulier avec un bon équilibre dialogues/musique/ambiance. On remarque quelques grésillements lors des passages musicaux, mais ils sont fidèles aux enregistrements d'origine (faits avec les vinyles de Martin Scorsese !) et Carlotta a bien fait de les garder en l'état. La VF propose un doublage bien difficile à apprécier quand on aime les acteurs de Mean Streets. Cependant, cette piste est du même acabit que la VO. Les sous-titres français sont blancs, relativement discrets et parfaitement lisibles. Ils sont amovibles.

Suppléments

Voyage à travers Mean Streets (HD - 26:50)
Cet entretien est un montage condensé du commentaire audio présent sur le DVD américain. Martin Scorsese revient sur l'idée de départ du film, les conditions de tournage et son travail avec toute l'équipe. Comme toujours, ses propos sont passionnants et les sous-titres offerts par Carlotta nous permettent de tout comprendre malgré le débit de paroles toujours aussi impressionnant du cinéaste !

De Little Italy à Hollywood (HD - 20:47)
Ce documentaire est issu des archives du bureau de Martin Scorsese à New York. Installé confortablement dans une salle de cinéma, Kent Jones (critique et cinéaste) analyse le film et son caractère novateur. Sa présentation est à la fois synthétique et pertinente.

Lumière instinctive (HD - 18:15)
Cet entretien avec Kent Wakeford est totalement inédit. Il a été mené par Michael Henry Wilson à Los Angeles. Kent Wakeford, directeur de la photographie de Mean Streets, évoque les techniques de tournage ainsi que les personnalités présentes sur le tournage. Il raconte une anecdote très amusante sur Harvey Keitel et Robert De Niro qu'il prenait pour de véritables voyous new-yorkais...

De retour dans son quartier (HD - 6:56)
Dans ce documentaire, on retrouve Martin Scorsese de retour à Elizabeth Street, au coeur de Little Italy.
 
Les rues de Mean Streets (HD - 6:00)
Quelques minutes nous permettent de faire une visite guidée du quartier de Little Italy.
 
Home Movies (HD - 10:34)
Issu des archives de Martin Scorsese, c'est un montage inédit (supervisé par Scorsese) des films Super 8 qui ouvrent Mean Streets.
 
Bande-annonce (HD)

Italianamerican de Martin Scorsese (HD - 1974 - Couleur / N&B - 47:15)
Uniquement présent sur ce Blu-ray, ce moyen métrage est proposé en HD. Il a été upscalé en 1080i à partir d'éléments fournis par Wild Side. On y retrouve les parents de Martin Scorsese interviewés dans leur appartement d'Elizabeth Street à New York. Financé par le National Endowment for Humanities, ce documentaire devait s’inscrire dans une série d’œuvres consacrées aux minorités raciales et réalisée pour le bicentenaire des USA. Tourné en 6 heures et monté en même temps que Alice Doesn’t Live Here Anymore, Italianamerican est une sorte de Mean Streets vu des coulisses. Ce documentaire permet de mieux comprendre les origines du cinéma de Martin Scorsese et en particulier son aspect social. Les 47 minutes sont absolument passionnantes et passent à une vitesse folle. Lorsqu'il fut présenté au New York film Festival, Italianamerican fut acclamé avec une standing ovation lorsque la recette des spaghettis aux boulettes défile sur l’écran du générique !

Par François-Olivier Lefèvre - le 22 avril 2011