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Test blu-ray
Image de la jaquette

Les Yeux sans visage

BLU-RAY - Région B
Gaumont
Parution : 2 novembre 2010

Image

La copie proposée est de très bonne qualité. Le film est présenté dans son format d'origine 1.66 :1 (on est loin du DVD René Chateau rogné en 1.33). Masterisé en haute définition (1080p) l'image est une réussite incontestable. Attention, cependant, il ne s'agit pas d'un Blu-ray de "demonstration". Franju n'était pas un fou de la profondeur de champ ou des gros plans, il est donc difficile de juger la qualité technique de ce disque sur des plans complexes à restituer. Cependant, la définition est trés bonne, que ce soit sur un écran LCD de taille moyenne ou en projection sur un écran de 2 mètres de base. Le noir et blanc d'Eugène Shufftan est de toute beauté, sans le moindre défaut de compression avec des contrastes bien prononcés et une palette de gris parfaitement équilibrée. Notons que la copie est extrêment propre : il est rare d'y trouver des taches ou des griffures. Le travail de nettoyage (ou la conservation du master) a été manifestement soigné. Enfin, le disque restitue un "grain cinéma" parfaitement naturel et offre certainement la plus belle copie que l'on puisse avoir du film de Georges Franju.

Son

Pas grand chose à signaler concernant cette piste sonore. De bonne qualité, elle ne souffre d'aucun défaut. l'utilisation des deux canaux (mono 2.0) permet d'apprécier le score angoissant de Maurice Jarre. Les dialogues se détachent avec clarté.

Suppléments

Les fleurs maladives de Georges Franju (46'00)
Ce documentaire de 46 minutes est réalisé par Pierre-Henri Gibert. Il est composé de témoignages autour du film et de la carrière de Franju. La qualité des intervenants est incontestable avec notamment Edith Scob, Jean-Pierre Mocky, Bernard Queysanne, Jacques Champreux ou Claude Chabrol. Les anecdotes fusent (certaines valent vraiment le détour !) tandis que le cinéma de Franju est analysé en détail. Un complément idéal au film qui ravira autant les fanatiques de Georges Franju que les néophytes de son art.

Par François-Olivier Lefèvre - le 13 novembre 2010