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Test blu-ray
Image de la jaquette

Les Maîtresses de Dracula

BLU-RAY - Région B
Elephant Films
Parution : 7 novembre 2017

Image

Les Maîtresses de Dracula est disponible en Blu-ray depuis 2016, en Angleterre (chez Final Cut) et aux Etats-Unis (chez Universal, en coffret) avec une image au format 2.0 : 1. Elephant Films propose en France une version "dématée", c'est-à-dire sans cache, au format 1.78 : 1. Selon le site Imdb, aucun de ces deux formats n'est le bon, le film ayant apparemment été tourné pour le 1.85 : 1. Si tel est le cas, la version Elephant serait la plus proche des intentions d'origine. Côté définition, l'image ressemble un peu aux habituels masters Universal, avec un niveau de détail un peu limité et un grain épais, à ceci près que le scan HD a sans doute subi quelques corrections récentes : le cadre est très stable, la copie est complètement nettoyée, les contrastes ont été bien ajustés, les noirs sont solides et la colorimétrie a été soigneusement saturée. Un rendu très correct, donc, qui aurait été encore plus satisfaisant si l'encodage du Blu-ray avait été totalement invisible. Malheureusement, comme ce fut le cas avec certaines sorties de l'éditeur (dont L'Empreinte de Frankenstein), le film souffre d'une compression de l'image parfois aléatoire. On peut régulièrement remarquer la formation de macroblocs, très localisés (dans les aplats, les murs, par exemple), qui estompent tout détail de façon plus ou moins cyclique, sur quelques images à la fois. Un phénomène qui est, ici, souvent discret mais encore présent, comme le montrent ces exemples : 1  2  3

Son

La version originale est d'excellente qualité, totalement nettoyée, sans souffle, et bénéficie d'une belle dynamique. Le rendu est d'une grande précision : les voix sont cristallines et les ambiances très détaillées. La version française, très efficace, tient encore bien la route. Si le nettoyage est presque complet (il persiste un très léger souffle et de discrets craquements), on évite les sifflantes et les saturations.

Suppléments

Pour sa belle collection consacrée à la Hammer, Elephant Films s'est adjoint les services de Nicolas Stanzick, journaliste et auteur de Dans les griffes de la Hammer, sorti en 2008. Le film est proposé avec un livret de 20 pages, L'éternel retour de Dracula, Frankenstein & Co. où il évoque "la décennie de leadership incontesté" des productions Hammer, son "iconographie réinventée" à partir de Frankenstein s'est échappé, en 1957, l'"une des sagas les plus intelligentes qu'ait jamais proposé le cinéma fantastique (...) en rupture totale avec le classicisme incarné par les films de James Whale." Initiateur en 2014 de la réédition de la revue Midi-Minuit Fantastique, Stanzick raconte parallèlement comment la "fantasticophilie" de la France gaulliste s'est construite avec la Hammer et ses artefacts magiques associant "le goût du mythe et celui de la subversion", à l'image de Dracula et "sa puissance d'évocation érotique."

Nicolas Stanzick est également mis à contribution dans les suppléments du Blu-ray et du DVD avec La Hammer Films, la petite boutique des horreurs (11 min - 1080i) où, en une dizaine de minutes, il livre un très bon condensé de l'aventure Hammer, de sa création dans les années 30 jusqu'à la reprise de flambeau par les enfants et petits-enfants, vingt ans plus tard, qui institueront "un mouvement gothique" qui lancera toute une vague de films et inspirera de multiples auteurs à travers le monde (Mario BavaRoger Corman). Un module passionnant qui motivera l'acquisition du coffret Elephant Films...


Présentation du film (27 min - SD)
Nicolas Stanzick évoque, avec précision, les différentes étapes d'écriture qui ont mené au script final, comme ces scènes abandonnées qui seront finalement utilisées quelques années plus tard, dans Le Baiser du vampire de Don Sharp. Il évoque la mise en scène de Terence Fisher ("le grand cinéaste de la dualité"), son travail sur sa trilogie des Dracula ("extrêmement cohérente"), ou l'élément féminin "primordial" du film. Il en profite pour parler des personnages des Maîtresses de Dracula comme Marianne, héroïne "prisonnière d'un conte de fées pour adultes", le baron Meinster et son complexe oedipien, ou Van Helsing qui reviendra de la mort et passera (enfin) dans la mythologie.

Souvenirs d'une maîtresse de Dracula (12 min - SD)
Nicolas Stanzick a rencontré l'actrice Yvonne Monlaur, peu de temps avant sa disparition. L'héroïne des Maîtresses de Dracula parle de son rôle "porte-bonheur" et de Terence Fisher, "tellement cool et relax". Elle évoque ses partenaires David Peel (un choix à l'ambiguité judicieuse) ou Peter Cushing qui était "un peu comme un grand frère". Elle se souvient également des premières organisées à la sortie du film et de la rétrospective au Musée d'Orsay, où elle fut conviée en 2011.

Erotisme et Sadisme dans l'oeuvre de Terence Fisher (2 min - SD)
Yvonne Monlaur lit un article de Michel Caen paru dans la revue Midi-Minuit Fantastique.

Vous trouverez également les bandes-annonces de la collection Hammer, dont celle des Maîtresses de Dracula (2 min 32 - SD) et une galerie de photos (2 min - HD).

Elephant Films propose enfin une jaquette réversible avec l'affiche originale.


En savoir plus

Taille du Disque : 21 597 256 691 bytes
Taille du Film : 15 646 052 352 bytes
Durée : 1:25:27.625
Total Bitrate: 24,41 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 19,98 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 19989 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1632 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
Audio: English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1273 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1152 kbps / 16-bit)
Subtitle: French / 0,033 kbps
Subtitle: French / 21,168 kbps

Par Stéphane Beauchet - le 9 mars 2018