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Test blu-ray
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Les Enfants du paradis

BLU-RAY - Région B
Pathé
Parution : 24 octobre 2012

Image

Le ressortie en salles et en vidéo des Enfants du Paradis en 2012 constitue en soi un événement exceptionnel, non seulement pour la qualité et la renommée incroyable du film, mais aussi en raison de l'investissement important (en termes financier et humain) opéré par Pathé et les équipes de restauration - image et son - pour délivrer une copie qui se veut exemplaire sur tous les points. Cet événement marque justement une date dans ce domaine technique. En effet, il s'agit ici de la première restauration 4 K du négatif original du film réalisée en France. Nous voici aujourd'hui en présence du résultat qui apparaît au premier abord impressionnant dans différents aspects et qui a tout pour régaler nos mirettes. Mais tout est loin d'être aussi simple. Depuis la sortie des Blu-ray anglais et américain (par Criterion) des Enfants du Paradis, cette restauration est vivement attaquée par quelques personnalités de la profession (et de nombreux clients via le forum de l'éditeur Criterion). Les griefs concernent le rendu adouci de l'image, des problèmes de piqué et surtout le grain argentique qui aurait été trop lissé. Connaissant l'exigence de fidélité au film original mise en avant par tous les responsables de la restauration, ainsi que leur amour du cinéma, nous avons été surpris par ces critiques véhémentes. Deux laboratoires sont impliqués dans ce processus : L'Immagine Ritrovata - qui effectué un scan minutieux du négatif original en 4 K et un premier travail de reconstruction - et le laboratoire Eclair qui s'est chargé de la totalité de la restauration en 4 K. Plutôt que de tirer nous aussi à boulets rouges sur ces derniers, nous avons préféré nous enquérir auprès d'eux au sujet de ce problème.

La volonté d'obtenir un master le plus complet et intègre possible avec constamment à l'esprit le respect du long métrage original a guidé le processus de restauration. C'est pourquoi les techniciens sont partis du négatif original mais aussi, parce que ce dernier contenait bon nombre de plans aujourd'hui inutilisables, de deux "marrons" (c'est-à-dire deux négatifs intermédiaires qui servaient auparavant de support de sécurité, ou safety). Ainsi c'est donc trois sources différentes qui ont été utilisées pour la restauration, avec pour chacune d'entre elles des caractéristiques propres dont la granulation argentique. C'est pourquoi une harmonisation nécessaire a dû être opérée pour rendre finalement homogène le grain général et faire sentir le moins possible la disparité des sources sur ce plan. A titre d'information, nous avons appris de source sûre que le scan lui-même n'a effectué aucun dégrainage ; ensuite, nous avons eu confirmation que la pellicule originale était moins granuleuse que d'autres films contemporains des Enfants du Paradis. On suppose donc que, à une certaine étape de la restauration, il était plus concevable d'effectuer cette harmonisation obligatoire par le bas que par le haut, pour éviter de pousser artificiellement le grain d'une source qui en contenait peu. Quoi qu'il en soit, il y a donc bien eu un travail particulier effectué sur le grain ; nous le remarquons facilement et nous voulons bien croire qu'il était nécessaire. Mais l'on doit aussi admettre que ce travail nous laisse circonspects : la structure du grain argentique - quand il se remarque - paraît trop modifiée et pas toujours naturelle, chose qui s'observe particulièrement bien sur le grain de la peau des comédiens. Bien que nous ayons affaire à une image adoucie, ce rendu n'est heureusement pas comparable au massacre relevé sur d'autres films et pour lesquels le lissage à la hache de l'image avait considérablement gâché le résultat final. Chacun devra se faire sa propre opinion (et il est certain que les matrices LCD seront moins à la fête que d'autres sur ce plan) et juger si ce traitement nuit vraiment au visionnage ; mais il nous était impossible de ne pas insister sur cette question précise, d'autant que d'autres paramètres de la restauration nous enchantent, eux, réellement. Enfin, pour clore ce chapitre des récriminations extérieures, il faut savoir que sur le tournage - principalement dans les scènes en intérieurs - le point était fait sur des parties très précises de l'image, ce qui occasionnait un manque de profondeur de champ et un flou qu'on dira "organisé". Donc la critique sur le manque de piqué dû à l'action du laboratoire - sauf si elle concerne une partie trop abîmée du négatif qui n'a pas pu être convenablement rattrapée - s'avère infondée.

Si Pathé précise en effet en début de projection que certains plans n'ont pu être améliorés, il faut reconnaître que le travail effectué par Eclair est impressionnant. En premier lieu, en terme de propreté de l'image, nous avons affaire à un master immaculé et l'on peut imaginer que même les spectateurs de 1945 n'ont jamais vu ce film aussi propre. Le nettoyage à tous points de vue est exemplaire. On observe également une stabilité parfaite de l'image, aussi bien sur les deux axes que dans la profondeur. La compression numérique, quant à elle, ne se fait jamais sentir (sauf peut-être dans sa relation au grain dont on parlait plus haut). La définition est superbe : précision des cheveux et des textures, drapés des costumes, c'est souvent bluffant. Cela dit, pour des scènes venant probablement de sources différentes ou en moins bon état de conservation, la définition peut perdre de sa superbe. Les contrastes sont restitués de façon admirable en laissant voir du détail dans les zones sombres ; mais là aussi intervient cette notion de disparité des sources dont il est fait mention plus haut : dans certains plans, les contrastes perdent de leurs nuances et la luminosité peut fluctuer dans une même séquence. Si certains noirs peuvent apparaître bouchés, cela est dû en grande partie aux éléments d'origine ; peut-être que le niveau de noir aurait pu être moins élevé pour mieux passer sur nos diffuseurs, mais cela aurait sans doute créé d'autres nuisances. L'équilibre entre toutes les contraintes et les difficultés inhérentes à la restauration des Enfants du Paradis semble donc avoir été très bien géré. De façon générale, la Première Epoque a bénéficié de la meilleure conservation et par conséquent d'un meilleur rendu : les nuances de gris sont magnifiques et il n'y a aucune dominante colorimétrique. La Deuxième Epoque présente un cachet moins flamboyant, avec moins de détails dans les contrastes et une légère dominante verte.

Si aujourd'hui nous sommes en présence de la plus belle édition des Enfants du Paradis, nous ne pouvons néanmoins pas taire notre déception pour ce qui concerne le traitement du grain argentique. Une image adoucie n'est pas nécessairement le fruit d'un travail de sagouin (ce qui n'est pas le cas ici), mais même en connaissant les caractéristiques propres à l'image du film de Marcel Carné, on ne peut s'empêcher de penser qu'il aurait peut-être pu en être autrement pour ce Blu-ray.

Son

La restauration du son, si elle implique moins de paramètres que pour l'image puisqu'elle ne peut faire appel qu'au mixage uniquement, ne nécessite pas moins d'engagement. Sans hésitation, on peut que relever ici la qualité d'un travail parfaitement exécuté. Tout en équilibre entre le respect du matériau initial et les exigences en terme de nettoyage et de "rajeunissement", la bande-son des Enfants du Paradis est pleinement satisfaisante alors que le laboratoire Le Diapason partait d'un "marron" au souffle très persistant. Conservation d'un souffle très limité pour permettre une bonne profondeur sonore, respect des timbres d'époque, clarté des dialogues, rendu appréciable des ambiances qui n'ont pas été étouffées malgré l'atténuation des défauts, c'est un vrai plaisir pour l'écoute en dépit de la disparité sonore évident entre certaines séquences due soit au tournage soit à des problèmes de conservation. Enfin, pour les personnes souffrant de déficience visuelle, Pathé a eu l'heureuse idée d'inclure sur son Blu-ray une piste Audiovision.

Suppléments

Pour cette nouvelle édition vidéo exceptionnelle, et qui s'assume comme telle, Pathé propose un nombre de suppléments conséquent qui se révèlent quasiment tous d'un grand intérêt (même si certains d'entre eux sont hélas trop courts). Certains documents se recoupent, voire répètent les mêmes informations (ce qui est fort logique compte tenu de la diversité des sources et des intervenants), mais leur cohérence est évidente et surtout l'ensemble de ces compléments permet d'aborder tous les aspects historiques, artistiques et techniques d'un film événement comme Les Enfants du Paradis.

Il était une fois... Les Enfants du Paradis (2009 - 51 min - 16/9 - SD - DD mono 2.0)
Un film de Julie Bonan, Serge July et Marie Genin. Ce documentaire fait partie de la série de programmes télévisés consacrés à un film événement, qui ont pour principe d'analyser dans un même mouvement les œuvres et le contexte historique dans lesquelles elles s'inscrivent. Selon une recette éprouvée mais terriblement efficace, ce film mêle entretiens originaux, extraits d'anciennes interviews, reportages d'époque, images d'archives, extraits du film, croquis et photographies en tous genres, Cet épisode fait intervenir Edward Turk, biographe américain de Marcel Carné, le cinéaste Bertrand Tavernier, dont l'activité éditoriale dans le domaine de la vidéo est décidément pléthorique, Gérard Fromanger, peintre et ami de Jacques Prévert, Pascal Ory, historien, Jean-Roger Bontemps, électricien sur Les Enfants du Paradis, Michel Sauvais, biographe et secrétaire d'Arletty, et le comédien Claude Brasseur, fils de Pierre. Il était une fois... est donc construit sur des allers-retours constants entre une approche filmographique et une approche historique qui sont intimement mêlées, une démarche d'autant plus logique que Les Enfants du Paradis fut une très grosse production tournée durant l'Occupation avec toutes les contraintes et les péripéties propres à cette période douloureuse. Si la structure du documentaire n'est pas toujours d'une grande cohérence (il n'y a pas véritablement de fil conducteur entre les très nombreux thèmes évoqués), les interventions sont riches d'enseignements et d'anecdotes sur les différents aspects traités (le contexte historique de la guerre en Europe, la période sombre de Vichy en France, la collaboration, l'épuration, la mise en scène et les convictions de Carné, le travail de Prévert, de Trauner, les personnages, les comédiens, la longueur et les difficultés du tournage, la sortie triomphale en salles, l'aura du film...). On regardera aussi, non sans une certaine émotion, quelques extraits d'entretiens plus ou moins anciens avec Marcel Carné, Alexandre Trauner, Jacques Prévert, Arletty ou encore Pierre Brasseur. La formule d'un tel documentaire ne réserve certes aucune surprise, mais elle a l'avantage d'être vivante, fluide, parfois émouvante et quoi qu'il en soit toujours très instructive.



La restauration des Enfants du Paradis (2011 - 12 min - 16/9 - HD - DD mono 2.0)
Ce reportage particulièrement intéressant nous fait admirer en une douzaine de minutes l'imposant processus de restauration du chef-d'œuvre de Marcel Carné. Pour une première restauration 4 K effectuée en France, on comprend que les parties concernées soient ravies de nous présenter leur travail, à la fois long et complexe en raison de la nature des sources. Ce module nous fait pénétrer dans le laboratoire Eclair et rencontrer plusieurs responsables et techniciens qui nous expliquent brièvement les étapes de la restauration (la réparation du négatif original, la comparaison des trois éléments disponibles - le négatif original et les deux "marrons" - pour la sélection, la phase d'étalonnage numérique, le nettoyage, le travail sur les images manquantes, les étapes de vérification, l'affinage de la restauration). La restauration sonore est aussi abordée avec les explications de Léon Rousseau du laboratoire Le Diapason, dont la contrainte essentielle est de ne pouvoir travailler qu'à partir du mixage. Nous avons aussi droit à une intervention de Davide Pozzi du laboratoire italien L'Immagine Ritrovata où s'est déroulée la première étape du long processus, celle du scan 4 K et d'un premier travail de reconstruction physique du négatif. Au-delà des explications techniques fournies, il ressort que tout le monde travaille en gardant à l'esprit le respect de la qualité originale de l'oeuvre restaurée. C'est ce qu'espèrent tous les cinéphiles qui peuvent enfin juger par eux-mêmes le résultat final.


Présentation du film par Carole Aurouet ( 2006 - 32 min - 4/3 - SD - DD mono 2.0)
Carole Aurouet est maître de conférences à l'université de Marne-la-Vallée et docteur en littérature et civilisation française de l'Université de La Sorbonne, c'est dire que son éclairage peut s'avérer instructif. C'est bien le cas puisque elle possède parfaitement son sujet. Carole Aurouet évoque plus ou moins précisément selon le cas la carrière de Carné et de Prévert, leurs motivations pour Les Enfants du Paradis, les travaux respectifs de Trauner et Mayo, le choix des comédiens, les difficultés de la production, le tournage chaotique en pleine guerre, la sortie en salles, l'accueil élogieux de la presse (dont elle lit quelques extraits). Tous les sujets ne sont pas traités de façon équitable, l'universitaire préférant s'appesantir sur l'art de Jacques Prévert et sur ses méthodes de travail (les situations, les personnages, la progression dramatique) avec quelques esquisses à l'appui ; ce choix constitue de fait le principal intérêt de sa présentation du film. On peut voir également un extrait d'une interview de Jean-Louis Barrault datant de 1980. Carole Aurouet possède une élocution rapide - on sent qu'elle a beaucoup de choses à dire en un temps imparti - mais celle-ci est contrebalancée par une aisance évidente.

Hallucination de Pierrot (1906 - 2 min 30 - 4/3 - SD - DD mono 2.0)
Ce court métrage du début du XXème siècle est une production Pathé mise récemment en musique par le compositeur Maxence Cyrin. On voit un Pierrot ivre déambuler dans un parc et s'asseoir sur un banc ; une statue de femme s'anime et danse devant lui ; l'homme se réveille, il a rêvé. On peut comprendre le rapport que peut entretenir ce film muet avec Les Enfants du Paradis à travers le personnage de Pierrot, mais il ne présente artistiquement qu'un intérêt très limité. Une curiosité sur le plan de l'histoire du cinéma, certes, mais dont la présence sur cette édition n'apparaît pas indispensable.

Marcel Carné : le retour (1974 - 8 mn 25 - 4/3 - SD - DD mono 2.0)
Fournis par l'INA, voici quelques extraits d'une interview que le cinéaste a donnée en mai 1974 au moment de tournage de La Merveilleuse visite. Carné s'exprime brièvement sur ses débuts au cinéma et sur sa carrière en général (son interlocuteur déroule rapidement la liste de ses films). On a également le plaisir de voir Jean Gabin livrer avec sa gouaille coutumière quelques souvenirs savoureux au moment de la sortie du Quai des brumes et parler de la réception difficile du Jour se lève par la critique et le public. C'est toujours un plaisir d'entendre s'exprimer de tels artistes mais ce module est hélas bien trop court et superficiel.

Tête d'affiche : Lady Arletty (1969 - 13 min 26 - 4/3 - SD - DD mono 2.0)
L'actrice est interviewée par la journaliste France Roche, en intérieur et en extérieur durant une promenade nostalgique dans Paris. Arletty évoque ses débuts au théâtre, sa carrière et ses rencontres avec Jacques Prévert et Marcel Carné. Toujours mutine malgré son âge, éprise de liberté, un peu rude parfois, elle laisse échapper avec le tempérament explosif qu'on lui connaît quelques confidences sur l'existence, sur les femmes, sur sa vie et sur le métier d'actrice. On voit aussi s'exprimer Michel Simon, qui manifeste une grande tendresse pour Arletty. Quelques interventions de Carné et d'Henri Jeanson viennent aussi ponctuer ce reportage, qui parlent entre autres de Hôtel du Nord et de la vie difficile et mouvementée d'Arletty.

Une légende, une vie : Arletty par Jacques Prévert (1974 - 13 min - 4/3 - SD - DD mono 20.)
Le poète confie son amour pour Arletty, évoque le rapport entre celle-ci et le personnage de Garance et dresse un portrait sensible de l'actrice mais surtout de la femme qu'il surnomme tendrement "le soleil de Courbevoie". On observe chez lui une certaine pudeur et ses mots soigneusement choisis laissent entrevoir des sentiments profonds que des paroles sans âme rendraient banals. On sent également chez Jacques Prévert une forte affection pour les acteurs, notamment leur voix. Dans ce court montage réalisé par Claude Jean Philippe, on trouve aussi une intervention d'Arletty qui récite d'abord un poème de Prévert avant de parler un peu sur sa personne ; mais la comédienne est assez réticente à se livrer complètement.

Une légende, une vie : Pierre Brasseur (1974 - 10 mn - 4/3 - SD - DD mono 2.0)
Cet extrait d'une émission de mars 1974 montre Claude Brasseur parler de son père. Le jeune comédien abordait alors la personnalité de son père et ses méthodes de travail, ainsi que quelques souvenirs. Cet entretien est illustré de deux extraits des Enfants du Paradis et d'un extrait d'une interview de Pierre Brasseur.

Monsieur Cinéma : Interview de Jean-Louis Barrault (1976 - 7 min - 4/3 - SD - DD mono 2.0)
Il s'agit ici d'un extrait de l'émission Monsieur Cinéma datant d'octobre 1976, dans lequel Pierre Tchernia interroge Jean-Louis Barrault au sujet des personnages historiques qu'il a incarnés sur grand écran. Après avoir évoqué sa compagnie de théâtre Renaud Barrault, le comédien parle de ses rôles de Berlioz, Louis IX, Bonaparte et bien sûr Baptiste Debureau.

Tournage des Enfants du Paradis (5 min - SD - 4/3 - DD mono 2.0)
On nous propose ici de voir quelques plans - issus des archives Gaumont Pathé - du tournage d'une scène entre Louis Salou et Arletty, filmée sous différents angles de caméra. L'image est abîmée, la piste sonore en mauvaise état bien que parfaitement audible, mais c'est un véritable plaisir de pouvoir admirer ces artistes au travail et d'entendre en off la voix de Carné diriger ses comédiens et scander ce petit montage par ses « Coupez !  Ca va ? » 5 minutes, c'est bien peu, on en redemande !

Interview d'Alexandre Trauner (1985 - 4 min30 - SD - DD mono 2.0)
Ce court reportage issu des archives Gaumont Pathé montre Alexandre Trauner au travail dans un atelier et sur un plateau (probablement celui d'Autour de minuit de Bertrand Tavernier). Le grand chef décorateur s'exprime brièvement sur sa carrière et sur son travail, tout en consultant quelques photos. On peut également à l'occasion contempler quelques unes de ses planches. Quel dommage que cet extrait soit aussi court ! On aurait tant aimer rester 45 min au contact de ce vieil homme sensible et si imaginatif. Un bonus très intéressant mais diablement frustrant.

Ciné Parade : l'Usine à rêves (1982 - 1 min 40 - SD - DD mono 2.0)
On nous propose là un très court extrait de l'émission Ciné Parade datant de février 1982 et réalisée par Jean Douchet. On voit Alexandre Trauner parler de ses conditions difficiles de travail sur Les Enfants du Paradis, mais au contact de collaborateurs et d'amis à qui il rend hommage, ainsi que de la création en temps de guerre. Un bonus très superficiel par sa durée expéditive.

Galerie des décors d'Alexandre Trauner (2006 - 44 s - 16/9 - DD mono 2.0)
A peine une minute de montage sur fond musical de quelques dessins du chef décorateur qui figurent certains futurs décors des Enfants du Paradis. Il faudra user de sa télécommande pour s'arrêter plus longuement sur le magnifique travail du grand artiste.

Galerie des costumes de Mayo (40 s - 16/9 - DD mono 2.0)
Sur le même principe que ci-dessus avec Alexandre Trauner, ce très bref montage présente des créations du célèbre costumier. L'usage de la télécommande sera également de rigueur pour admirer le travail superbe et minutieux de Mayo.

Galerie photos (1945 - 7 min 36 - 16/9 - DD mono 3.0)
Avec en fond sonore un extrait musical du film, voici un montage de très nombreuses photographies des Enfants du Paradis et de son tournage. Les planches sont vraiment toutes d'excellente qualité et l'on peut même découvrir quelques photos en couleur. Cette balade en images et en musique conclue de manière très agréable cette section des suppléments.

Par Ronny Chester - le 29 octobre 2012