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Test blu-ray
Image de la jaquette

Galia

BLU-RAY - Région B
Gaumont
Parution : 26 septembre 2018

Image

Pour tous les fans de Georges Lautner et de Mireille Darc, Gaumont propose le méconnu Galia dans une magnifique restauration 2K, effectuée par les laboratoires Eclair à partir du négatif original 35mm. Nous allons faire court, il n'y vraiment rien à reprocher à ce très bon transfert : copie stable et immaculée, image aiguisée, très bien définie (les gros plans sont très impressionnants de précision). Les contrastes sont assez bien gérés, à quelques (rares) plans près où les noirs paraissent un peu clairs. Ils complètent efficacement une palette de gris tout à fait convaincante. L'aspect pellicule est fidèlement retranscrit, avec un léger grain fin qui n'a pas été filtré. Si le transfert nous apparaît donc irréprochable, nous n'en dirons pas autant de l'encodage du disque. Malgré un débit vidéo de compétition, on retrouve un défaut récurrent sur certains disques Gaumont : une faiblesse d'encodage dans les noirs, avec une limitation sensible du niveau de détail dans les parties sombres, les textures et les étoffes se retrouvant "vides", et laissant surtout transparaître un peu de posterisation (banding) ou des macro-blocks de compression plus ou moins discrets. Un désagrément léger, essentiellement visible dans les plans d'intérieur ou de nuit, certes, mais qui gâche un peu la fête par rapport à la solidité du transfert.

Son

La bande-son a été restaurée par L.E. Diapason pour un résultat tout aussi convaincant. Si ouverture et dynamique restent limitées par l'époque de fabrication du film, les caractéristiques générales restent très solides. Pas de souffle disgracieux, dialogues clairs, sans sifflantes ou saturation, bonne restitution des ambiances et de la musique.

Suppléments

Présentation du film (24 min - 1080p)
Le journaliste Sylvain Perret (1Kult, Schnock) prend la défense de Georges Lautner, un cinéaste injustement "mal estimé" et trop considéré comme un simple faiseur. Les Tontons flingueurs ne vaut pas uniquement pour ses dialogues : Perret revient sur le style de Lautner favorisé par un travail en équipe soudée (la "complicité totale" avec le directeur de la photographie Maurice Fellous) et caractérisé par des tournages d'une grande liberté, une ouverture à l'improvisation et à toutes les propositions un peu folles, une tendance à des projets parfois atypiques. On souligne certaines récurrences de son cinéma, comme la figure masculine du "petit garçon qui joue", ou ces héroïnes qui dominent, prennent l'ascendant ("pour ça, Mireille Darc est formidable"). Lautner est sans doute le réalisateur qui a le mieux filmé l'actrice, laquelle se reconnaissait totalement dans son personnage de Galia. Sylvain Perret raconte un peu de la production du film, d'abord proposé à Brigitte Bardot, et l'aspect précurseur de l'histoire, avec cette femme libre d'avant Mai-68 (le détail du pantalon est révélateur). Il évoque également la sortie du film, interdit aux moins de 18 ans, et son démarrage modeste avant qu'il devienne "un phénomène de mode". Un module dense et très intéressant pour un film oublié, à redécouvrir d'urgence.

Le peintre qui devint comédien (17 min - 1080p)
L'un des derniers entretiens avec l'acteur italien Venantino Venantini, disparu il y a un an. Il évoque ses débuts dans le cinéma, d'abord figurant sur des peplum ("les Américains ont nourri Rome et moi aussi") puis dans des coproductions franco-italiennes, comme son premier film sous la direction de Roger Vadim ("quelqu'un qui ne bouclait jamais ses histoires"). Il habitait Paris à cette époque et se destinait à une carrière de peintre, suivait des études aux Beaux-arts. Il y recevait parfois la visite de grands réalisateurs (Piero Germi, Francesco Rosi), le monde du cinéma devenait de plus en plus insistant. Venantini parle des Tontons flingueurs ("une expérience unique") et de Galia ("prototype de la femme actuelle", "en avance sur beaucoup de choses"), il se souvient de sa relation privilégiée avec Georges Lautner ("le dernier des grands seigneurs") ou de sa collaboration avec Mireille Darc ("une grande entente").

Galia restauré (2 min - 1080p)
Un avant/après restauration où l'on constate le nettoyage et la stabilisation des images.

Bande-annonce (3 min 08 -1080p)


En savoir plus

Taille du Disque : 36 646 195 577 bytes
Taille du Film : 25 819 791 360 bytes
Durée : 1:43:52.000
Total Bitrate: 33,14 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 30,33 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 30339 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1178 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 27,189 kbps

Par Stéphane Beauchet - le 7 novembre 2018