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Test blu-ray
Image de la jaquette

Du Rififi chez les hommes

BLU-RAY - Région All
Gaumont
Parution : 22 février 2011

Image

La copie utilisée par Gaumont est très lumineuse et d'une grande propreté. Aucune rayure, ni point blanc, pas de voilage non plus mais un  dégrainage à la limite sur certains plans bien que la texture argentique soit toujours préservée. Les extérieurs sont d'une grande beauté avec une profondeur de champs étonnante, les plans larges des rues parisiennes recellent de détails divers respectant le travail de Dassin, documentariste urbain notoire, mais pas naturaliste, comme l'insiste Alain Corneau. Les nuances de gris semblent infinies, ce qui n'est jamais évident en video numérique. La compression est bonne malgré l'utilisation d'un Blu-ray simple couche. C'est propablement l'un des plus beaux noir et blanc proposé par Gaumont  avec celui des Yeux sans visage.

Son

Piste audio mono d'origine en DTS HDMA 2.0, sans souffle et sans craquement, ce qui a son importance, surtout pour la séquence du casse. Cette scène anthologique s'écoute à fort volume pour mieux en apprécier les silences, ingrédient essentiel du suspense et de la tension.

Matériel utilisé : Projecteur JVC DLA-X7 1080P (2,30 m de base) et lecteur blu ray Sony S760.

Suppléments

Cette édition propose les mêmes suppléments que l'édition Gaumont DVD sortie en 2009, à savoir :
- Une bande-annonce originale restaurée
- Jules Dassin l'élégance du noir de Pierre Henry Gibert (Durée 34 min. en 1080i50)
A travers de nombreux témoignages, ce documentaire évoque  la personnalité de Dassin, le maccarthysme et le film noir.
Le regreté Alain Corneau, érudit, intarissable dès qu'il s'agit d'évoquer le film noir, analyse la mise en scène de Dassin, évoque les différences entre le cinéma noir américain et le polar à la française .
Le non moins regreté Claude Chabrol revient sur sa carrière américaine, lui qui écrivit un entretien avec Dassin pour les Cahiers du Cinéma au moment du tournage du Rififi. L'écrivain Florin Aftalion évoque la période sombre du maccarthysme.
Nadine Trintignant distille de précieuses anecdotes sur la personnalité de Dassin, alors qu'elle était assistante monteuse sur le film. On notera aussi les interventions de Robert Hossein, jeune second role à l'époque, et de la costumière Rosine Delamare.
Un document essentiel.

Par Jean-Marc Oudry - le 24 janvier 2011