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Test blu-ray
Image de la jaquette

Bloody Bird

BLU-RAY - Région All
Blue Underground
Parution : 1 juillet 2016

Image

Le film était sorti en Italie dans une version adoucie, reniée par Michele Soavi, alors qu'il était exploité à l'étranger dans son montage d'origine. La présente édition en propose la version intégrale. A noter également que Blue Underground opte pour un format 1.85 alors que le film a été jusqu'ici souvent édité en 1.66, choix logique car même si le film est plein cadre, son exploitation en salle était bien prévue avec des caches pour obtenir un format large. La copie est très belle, sans aucuns défauts, avec des couleurs éclatantes et des contrastes parfaitement gérés, ce qui offre une parfaite lisibilité pour un film se déroulant le plus souvent dans des espaces sombres ou plongés dans le noir. Le niveau de détails est très bon et l'on ne note pas de défauts de compression ni de dégrainage particulier.

Son

Le film a été monté et mixé par Soavi en anglais et l'on peut donc considérer que malgré son origine italienne la version anglaise est bien l'originale. Deux versions sont ici proposées, l'une en stéréo, l'autre avec une spatialisation 5.1. Cette dernière paraît plutôt plate et sourde, les dialogues étant particulièrement étouffés. La version stéréo est plus satisfaisante, mieux équilibrée, mais les ambiances semblent un peu moins présentes. La dynamique s'y révèle meilleure, la balance entre dialogues et musique marquant bien les effets sonores orchestrés par Soavi. Toutes deux sont très propres et ne saturent jamais.

Suppléments

Theatre of Delirium (19 min - italien STA).
Michele Soavi raconte ses débuts derrière la caméra et la production de Bloody Bird, saluant la chance qui lui a été donné par Joe D'Amato et le minutieux travail de son chef opérateur. Il explique n'avoir jamais pensé alors à devenir réalisateur, pensant faire carrière comme assistant et semblant toujours surpris d'avoir reçu le Prix de la peur à Avoriaz pour son premier essai. Soavi termine par l'évocation de la première du film dans un grand cinéma de Rome et l'unique spectateur assis au milieu d'une salle de mille places...

Head of the Company (11 min 40 - anglais non sous-titré)
David Brandon, l'interprète de Peter (le metteur en scène tyrannique du film), revient sur sa rencontre avec D'Amato et le tournage de Caligula avant de se concentrer sur Bloody Bird et ses relations avec Soavi

Blood On the Stage Floor (14 min - français STA)
Autre acteur du film - le deuxième à être assassiné par Irving Wallace -, Giovanni Lombardo Radice donne à son tour sa vision du tournage. Radice démarre en racontant avoir rencontré Soavi en lui volant le rôle qui était prévu pour lui dans La Maison au fond du parc de Deodato, recommençant ensuite en lui piquant son personnage dans Frayeurs ! Ce qui ne les empêche pas de devenir de très grands amis sur le tournage du Fulci. Soavi l'appelle pour son premier long métrage, lui demandant non seulement d'y jouer mais aussi d'apporter ses remarques sur le scénario. Radice nous apprend que Soavi est le seul cinéaste italien avec lequel il a travaillé qui préparait ses tournages en dessinant lui-même ses storyboards.

The Owl Murders (11 min 20 - italien STA)
On passe du côté technique avec cette interview de Pietro Tenoglio, responsable des maquillages et des effets spéciaux. Tenoglio évoque tout d'abord son plaisir à travailler avec D'Amato, l'économie de ses tournages (une prise et c'est bon) et l'ambiance très familiale qui régnait sur le plateau (il employait d'ailleurs de nombreux membres de sa famille). Concernant Soavi, il note son inexpérience en tant que réalisateur mais aussi sa grande gentillesse et sa concentration. Il explique comment Soavi conservait également sa casquette d'assistant, continuant à faire par lui-même ce qui était normalement dévolu à ce rôle. Bloody Bird a ainsi été beaucoup plus long à tourner que les habituelles productions D'Amato. Il se rappelle une très bonne ambiance de tournage, des acteurs et des techniciens tous très jeunes et humbles. Tenoglio termine en expliquant quelques secrets de fabrication, maquillages et effets spéciaux étant faits "à l'ancienne", artisanaux, une tradition qui a disparu avec des techniques venues des Etats-Unis, ce que notre artiste semble bien regretter...

The Sound of Aquarius (18 min - anglais non sous-titré)
La série d'entretiens se termine avec le compositeur Simon Boswell. Le musicien raconte être entré dans le cinéma par Dario Argento, venu voir son groupe lors d'un concert à Rome. Il travaille pour lui sur Phenomena puis enchaîne sur Démons de Lamberto Bava avant de signer partitions sur partitions pour des films souvent improbables. Son travail sur Bloody Bird lui permet de faire de nouvelles expérimentations sur les samples et la composition assistée par ordinateur.

Theatrical Trailer (2 min 15)
La bande-annonce originale, plutôt réussie, non sous-titrée mais qui n'est que musicale.

Poster & Still Gallery
Une soixantaine d'images regroupant les affiches et jaquettes vidéo/DVD internationales, des lovvy cards et des photos d'exploitation.

En savoir plus

Taille du Disque : 40,908,830,407 bytes
Taille du Film : 26,905,331,712 bytes
Durée : 1:30:16.828
Total Bitrate: 37,47 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 32.99 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 1080p / 23.976 fps
Audio: Anglais DTS-HD Master Audio 2893 kbps 5.1 / 48 kHz / 24-bit et DTS-HD Master Audio 1566 kbps 2.0 / 48 kHz / 24-bit
Subtitle: Anglais (sourds et malentendants) / Français / Espagnol

Par Olivier Bitoun - le 25 mai 2018