Evénement ce mercredi dans les salles avec la réédition de Phase IV, unique long métrage du grand graphiste Saul Bass. Partant d'un sujet de science-fiction qui s'inscrit dans la plus pure tradition des séries B fantastiques, Bass nous propose une oeuvre étrange et décalée qui va surprendre le public de l’époque et le laisser sur le bord de la route. Même aujourd'hui on reste interdit devant l’objet filmique qui nous est proposé, par son rythme d'abord qui refuse toute précipitation et ne s’intéresse que peu au suspense mais surtout par ses propositions graphiques étonnantes. Œuvre unique en son genre, d’une beauté à couper le souffle, Phase IV vaut bien mille romans de Bernard Werber tant Saul Bass parvient à mêler poésie et métaphysique dans un film qui respecte de façon inédite le genre en instillant une angoisse palpable par sa seule esthétique. On remercie Swashbuckler de nous permettre de redécouvrir cet OFNI sur grand écran dès ce mercredi.

DANS LES SALLES

Le professeur Ernest D. Hubbs observe un dérèglement du comportement des fourmis dans une vallée de l'Arizona. Des espèces différentes, autrefois en conflit, se rassemblent. Il note également la disparition de leurs prédateurs naturels sur la zone : mantes religieuses, scarabées, araignées. Il obtient la construction d'une station d'expérimentation afin d'étudier et d'endiguer le problème et s'y rend avec J.R. Lesko, un spécialiste en communication et en cryptologie. A peine arrivés, ils découvrent d'étonnantes constructions géométriques construites par les fourmis...  (lire la suite)