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Publié : 3 nov. 06, 07:17
par someone1600
Heu, indiscrétion est un film de Cukor que je sache... :?

Publié : 3 nov. 06, 07:57
par Miss Nobody
Ca, c'est encore la faute de Julien Léonard! :o :mrgreen:

Publié : 3 nov. 06, 13:59
par Lylah Clare
someone1600 a écrit :Heu, indiscrétion est un film de Cukor que je sache... :?
Voui :oops: :oops: :oops:
Bon , je n'ai pas arrêté de dire des conneries hier soir, mais j'étais à la fin d'une journée très éprouvante, à laquelle je me suis demandée à un moment si j'arriverais à survivre. Bon enfin, comme il n'y a apparemment que toi, Julien et Julien Leonard qui me lisez, je sais que vous êtes plutôt indulgents... :wink:

Publié : 3 nov. 06, 14:01
par Sybille
Bah, pendant un temps, j'ai cru que "Indiscrétions" était de Michael Curtiz :D Apparemment le pauvre Cukor a du mal à entrer dans certaines mémoires pour ce film :wink:

Publié : 3 nov. 06, 19:19
par someone1600
Lylah Clare a écrit :
someone1600 a écrit :Heu, indiscrétion est un film de Cukor que je sache... :?
Voui :oops: :oops: :oops:
Bon , je n'ai pas arrêté de dire des conneries hier soir, mais j'étais à la fin d'une journée très éprouvante, à laquelle je me suis demandée à un moment si j'arriverais à survivre. Bon enfin, comme il n'y a apparemment que toi, Julien et Julien Leonard qui me lisez, je sais que vous êtes plutôt indulgents... :wink:
Bien sur, l'erreur est humaine. :wink:

Publié : 7 nov. 06, 23:34
par Sheldrake
J'ai vu récemment la Brune brulante et c'était une bonne comédie. Pas si courant de voir Paul Newman dans une comédie de boulevard. Et une Joan Collins plus sexy que jamais il me semble.

Publié : 5 juin 07, 08:56
par joe-ernst
L'extravagant Mr. Ruggles (Ruggles of Red Cap, 1935), de Leo McCarey.

Un tout jeune - et presque séduisant, mais oui ! - Charles Laughton y incarne le valet d'un Lord (interprété par l'excellentissime Roland Young) que celui-ci doit céder à un couple de nouveaux riches américains (Charles Ruggles et Mary Boland) après avoir perdu au poker. Notre valet va se retrouver confronté au mode de vie américain dans la bourgade de Red Cap. Il y fera notamment la connaissance de la merveilleuse ZaSu Pitts...

Si la mise en scène souffre d'un certain immobilisme, elle est cependant compensée par la belle énergie et l'immense talent de tous les interprètes.

Très plaisante découverte que cette comédie de McCarey.

Publié : 11 juin 07, 08:54
par Alligator
The awful truth (Cette sacrée vérité) (Leo McCarey, 1937) :
9/10
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Admirable!
Un film pétaradant grâce à une somptueuse alchimie entre deux personnages, grâce à une mise en scène éclatante ménageant un rythme comique soutenu aussi bien qu'une liberté de jeu qui étonne.
La fraîcheur du couple Dunne/Grant garantit au spectateur son lot de joie et de sourires. Dunne est sur ce point au sommet de son art, son élégance, sa séduction assurée, sa facilité déconcertent et attirent l'oeil et le coeur dans un traquenard hilarant et euphorisant. Je l'aime.
Grant encore dans ses débuts si je ne m'abuse est encore un peu trop vert, ses oeillades en excès, ses froncements de sourcils intempestifs démontrent un enthousiasme un peu juvénil. C'est un vert un peu bleu. Mais très vite la classe du monsieur prend le dessus et il parvient déjà à montrer une adaptabilité et une puissance charismatique qui laisse pantois d'admiration. Mon hétérosexualité prend des mandales dans la gueule. Quel sacré bonhomme!
Cette comédie romantique batie sur cette partie de jonglage à deux s'alimente de dialogues incisifs et fûtés.
Un très grand Leo McCarey qui laisse ses acteurs au centre de l'image, s'animer dans un rythme effréné mais autonome. Mise en scène ébahissante de force, d'abandon tout aussi bien que de maîtrise.

Publié : 11 juin 07, 13:56
par someone1600
Pas encore vu le premier Love Affair... par contre j ai beaucoup aimer The awful truth

Publié : 16 nov. 07, 11:42
par AtCloseRange
La Brune Brûlante (Rally Round The Flag Boys) - Leo McCarey
Bien plus apprécié que la première fois (je ne me souvenais que de la plus mauvaise scène du film, une scène d'ivresse que Blake Edwards aurait infiniment mieux réussi). Le film n'est pas parfait (Paul Newman est-il vraiment fait pour la comédie? Pas sûr. Joan Collins est très belle mais elle est loin d'être convaincante. Enfin, elle n'a qu'un second rôle) mais il y a plusieurs scènes vraiment excellentes (tout ce qui tourne autour de Tuesday Weld et notamment une scène hilarante avec son père, les scènes avec Jack Carson, la reconstitution de l'arrivée du Mayflower et la plupart des scènes entre Newman et Woodward fonctionnent bien).
Une fois de plus, Fox nous offre un transfert parfait aux couleurs impeccables.

Publié : 19 nov. 07, 15:18
par joe-ernst
Soupe au canard (Duck Soup, 1933), de Leo McCarey.

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Groucho Marx y incarne une sorte de dictateur qui va semer l'anarchie et provoquer une guerre avec le pays voisin, le tout dans une ambiance joyeusement loufoque et délirante. Margaret Dumont y est dûment maltraitée par ce goujat de Groucho, Harpo et Chico sèment la zizanie à tout va, bref une bonne heure de franche hilarité !

Publié : 19 nov. 07, 15:21
par cinephage
Peanuts ! Peanuts !

:mrgreen:

Cette séquence du limonadier est une des plus belles démolitions que j'ai pu voir au cinéma...

Publié : 19 nov. 07, 15:23
par joe-ernst
cinephage a écrit :Peanuts ! Peanuts !

:mrgreen:

Cette séquence du limonadier est une des plus belles démolitions que j'ai pu voir au cinéma...
J'avais d'ailleurs presque de la peine pour ce pauvre homme... :wink:

Publié : 6 déc. 07, 00:15
par Stagger Lee
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Aprés La Route Semée d'étoiles (Going My Way, 1943), que j'ai vu la semaine dernière, Leo McCarey reprend le personnage de prêtre interprété par Bing Crosby dans Les Cloches de Sainte-Marie. Deux films magnifiques, au déroulement limpide, pétris l'un et l'autre de bons sentiments sans jamais tomber dans la mièvrerie.

Une petite anecdote: Leo McCarey et Bing Crosby reçurent chacun un Oscar pour Going My Way. Proclamée la même soirée meilleure actrice pour Hantise de George Cukor, Ingrid Bergman remercia l'assemblée en ces termes: "Je suis profondément reconnaissante de cette récompense. Et je suis particulièrement contente de la recevoir en ce moment, car je tourne actuellement un film intitulé Les cloches de Sainte-Marie avec MM. Crosby et McCarey et j'avais bien peur que, me voyant arriver demain sur le plateau les mains vides, ils ne m'adressent plus la parole !"

Quelle réplique !

Publié : 6 févr. 08, 00:22
par Profondo Rosso
Cette Sacrée Vérité de Leo McCarey (1937)

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Une merveille de screwball comedy enjouée de bout en bout où Cary Grant et Irenne Dunne couple fraichement divorcé vont tenter tant bien que mal de se rabibocher. Des gags, quiproquos et réplique vachardes à la pelle où notre couple s'en donne à coeur joie pour humilier l'autre (Cary Grant qui croise les doigt en faisant l'éloge de sa femme, qui la chatouille pendant la déclaration d'un prétendant, cette dernière qui se fait passer pour une soeur déjantée devant sa fiancée). Cary Grant une nouvelle fois génial notamment lors de scène géniales avec le chien (le chien le plus drôle vu dans une comédie un acteur né :lol: ) et irenne Dunne dans un rôle plus timoré au départ se lache complètement lors d'un final hilarant. Les seconds rôle ne sont pas en reste avec rlph bellamy qui fait un plouc de l'Oklahoma plus vrai que nature. Réalisation alerte et au timing comique parfaitt de McCarey notamment une baston hors champs Cary Grant qui finit en gros chaos ou encore la géniale scène finale romantique et chargée de tension sexuelle. 5/6