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Publié : 17 janv. 05, 15:55
par noar13
Sergius Karamzin a écrit :Par contre je n'ai pas vu leur DVD de Sayat Nova (color of pomegranates), l'un des films que j'attends le plus en dvd. Rien que le premier plan est un poème.
http://www.digitallyobsessed.com/showreview.php3?ID=971

Publié : 17 janv. 05, 16:05
par Sergius Karamzin
Purée ça me donne envie de le commander chez soon. Mais quelle est la durée ? C'est la version habituelle de 75 minutes ?

Publié : 17 janv. 05, 16:09
par noar13
Sergius Karamzin a écrit :Purée ça me donne envie de le commander chez soon. Mais quelle est la durée ? C'est la version habituelle de 75 minutes ?
soon = 28 euros
pacific = 18 euros

mais attention sur amazon.com :

The Color of Pomegranates is one of the most beautiful films ever made, but Kino Video's now legendary poor DVD transfers mean that all of the colours merge into a slushy brown. there is heavy pixellation, too, another sign that the transfer was hurried and done cheaply. It is almost immoral that they should have the rights to release this film but it seems that they are not capable of taking this responsibility seriously. I love DVDs, but this makes me want to cry - not because I wasted my money (which I did) but because a work of art has been treated so badly. The VHS copy I own is of much higher quality. Do yourself a favour, save yourself some money and buy the VHS version. If you love this film, then write to contact@kino.com to complain - not that you will get a response.

et aussi

first saw this film on a PBS Show. It was incredible. I could not believe how beautiful, and poetic, it was.
Then I saw it in a revival theater here in Los Angeles, and again, I was overwhelmed at the power of this film.
Finally, my dream is realized, and I buy the DVD,,,,,
OMIGOD!
The people who did the transfer of this film to DVD, should be barred from ever working in any way again on any art project.
They have absolutely no clue, what they are doing.
The source of the DVD seemed to be an old print that was left in the sun for the last 25 years.
It is a travesty.
DO NOT BUY THIS DVD!
and I love the film.
DO NOT ENCOURAGE THESE PEOPLE, THEY MIGHT DO MORE HARM!

Publié : 17 janv. 05, 16:12
par Sergius Karamzin
Alors le mec qui a écrit la critique sur le lien que tu as balancé doit être de la famille de l'éditeur. Franchement ça m'étonnait que ce film qui est le plus ancien du lot, et le plus mutilé soit celui de la meilleure qualité. Quand je pense au tas de boue qu'est la qualité de Ashik Kerib/Suram Fortress je m'étonnais...

Publié : 17 janv. 05, 16:32
par noar13
Sergius Karamzin a écrit :Alors le mec qui a écrit la critique sur le lien que tu as balancé doit être de la famille de l'éditeur.
:lol:
heureusement que le film etait un peu cherro sur soon, je m'appretais à l'ajouter à mon panier sur soon, où raquel welch se sent un peu seul, sans chercher d'autres avis.

Publié : 17 mars 05, 08:28
par Alex Blackwell
Phylute a cité La Commissaire d'Askoldov et je le rejoins: j'ai commencé par la première heure hier, et pour être formaliste ça l'est! Pas toujours terrassant mais beaucoup de belles idées.

Le film vient de sortir chez ruscico :idea:

Publié : 17 mars 05, 09:18
par phylute
Alex a écrit :Phylute a cité La Commissaire d'Askoldov et je le rejoins: j'ai commencé par la première heure hier, et pour être formaliste ça l'est! Pas toujours terrassant mais beaucoup de belles idées.

Le film vient de sortir chez ruscico :idea:
:D

Et alors Noar, Sayat Nova ?

Publié : 23 mars 05, 00:16
par ben-hur
je n'ai pas lu les 6 pages! désolée je débarque un peu! mais au cas où puiqu'on parle de cinéma russe, je voulais dire que récemment j'avais vu "le prisonnier du caucase" de serguei bodrov! c'était touchant, sous des aspects un peu lent, il y avait un vrai message, on voyait la relation russe et peuples de l'est opprimés, je crois que c'était en yougoslavie ou même en tchetchénie! et j'ai vu le barbier de sibérie de mikalkov, je sais c'est pas vraiment un film intimiste, c'est plutot grand spectacle mais le fait marquant, c'est que je suis tombée cinématographiquement amoureuse d'oleg menshikov!! il a joué dans d'autres films de mikalkov et aussi de régis warnier dans "est ouest". Que pensez vous de cet acteur?
et désolé si on en a déjà parlé dans les autres pages! lol*
a+
ben

Publié : 23 mars 05, 11:14
par Billy Budd
Très grand acteur qui n'a pu sauver le naufrage qu'est Le barbier de Sibérie; je te conseille plutôt Soleil trompeur du même Mikhalkov

Publié : 11 avr. 05, 11:49
par Cosmo Vitelli
Ok, mon message http://www.dvdclassik.com/forum/viewtopic.php?t=16145 aurait dû être posté ici

Publié : 25 juin 06, 13:02
par Tom Peeping
Le Quarante et Unième (Sorok Pervyy / The Forty-First) de Grigori Chukhrai - 1956

Vers 1920, un bataillon de russes rouges poursuit dans le désert près de la mer d'Aral un bataillon de russes blancs. Une jeune femme soldat bolchévique tue 40 soldats Blancs et fait prisonnier le dernier, le 41e. Une tempête les isole tous les deux au bord de la mer et, obligés de survivre ensemble, ils tombent amoureux malgré leurs divergences politiques...

Un film extraordinairement beau (vraiment), tourné en couleurs avec un emploi de filtres qui donnent une apparence étonnante à l'image et des compositions très créatives (le directeur photo est celui de Quand Passent les Cigognes) qui utilisent au mieux le désert, la nuit, le feu, la mer et le ciel. L'histoire d'amour improbable de la jeune révolutionnaire et du jeune aristocrate est très étonnante et montre le dégel du ciné russe des années 50 : le film brise les idées préconçues qu'on peut se faire sur le cinéma soviétique de propagande de l'époque. La fin est très belle, logique mais bouleversante. Le Quarante et Unième a reçu une Palme Spéciale à Cannes en 1957 pour "son script original, son humanisme et sa poésie". Le réalisateur Grigori Chukhrai a réalisé ensuite la sublime Ballade du Soldat.

Une très belle découverte pour ma part et et un film qui entre de facto dans ma liste de mes films russes préférés. Le DVD Ruscico est de très bonne qualité (et avec sous titres-français + bonus intéressants) mais il faut savoir que les scènes nocturnes, nombreuses, sont très sombres à cause de l'utilisation des filtres : il faut s'y habituer et cela peut gêner un peu l'appréciation globale du film.

Image

Publié : 25 juin 06, 14:02
par Cosmo Vitelli
Tom Peeping a écrit :Le Quarante et Unième (Sorok Pervyy / The Forty-First) de Grigori Chukhrai - 1956
Très beau film que j'ai eu la chance de découvrir sur grand écran. La fin est effectivement poignante. J'aime beacoup lorsque le récit bifurque sur une variation de Robinson Crusöe.

Publié : 27 juin 06, 20:44
par 2501
Tom Peeping a écrit :Le Quarante et Unième (Sorok Pervyy / The Forty-First) de Grigori Chukhrai - 1956
(le directeur photo est celui de Quand Passent les Cigognes)
Ok, c'est noté, merci ! :D

Publié : 18 août 06, 22:05
par Cosmo Vitelli
Les commandes sur le site R.U.S.C.I.C.O sont elles sécurisées (ce n'était pas le cas au tout début) ?

Et sinon, quelqu'un sait ce que vaut, techniquement, l'édition de l'excellent Destin d'un homme ?

Merci

Publié : 4 nov. 07, 18:30
par bruce randylan
Cosmo Vitelli a écrit : Et sinon, quelqu'un sait ce que vaut, techniquement, l'édition de l'excellent Destin d'un homme ?
Merci
Si ça tient toujours, le commissaire l'a testé sur son site
http://ahbon.free.fr/DVD_1150.html


et justement découvert à la cinémathèque à mon tour le destin d'un homme ( Sergei Bondarchuk - 1959 ) que j'ai beaucoup aimé

C'est en effet typiquement russe tant dans le fond que dans la forme ( du moins après la mort de Stalline ) : tragédie humaine plongée dans l'horreur de la guerre pendant que le réalisateur et le chef op s'essayent à des prises de vue d'une grande audace.

L'histoire s'avère donc trés intense même si les scénaristes ne ménagent pas le héros. Heureusement Sergei Bondarchuk, également acteur donne toute sa puissance à ce personnage massif qui tente toujours de rester digne. Le passage où il défie à l'alcool, l'officier allemand sur le point de l'abattre est un grand moment à couper le souffle. C'est d'ailleurs aussi l'un des moments les sages de la réalisation qui comme tout bon film russe déploie une virtuosité sidérante dans les moyens débloqués sans que celà nuise à l'émotion.
Parmi les passages marquants on trouvera donc un éprouvant travelling sur des porteurs de pierres surplombant une carrière, une incroyable scène d'évasion où plusieurs années avant Seconds de Frankenheimmer, on trouve déjà une caméra accroché à l'acteur, les excécutions près d'une église délabré et une poignante fausse retrouvaille père-fils à l'intérieur d'une camionette.

Pour un premier film, Sergei Bondarchuk fait preuve d'une immense maestria surement bien aidé par le directeur de la photo mais qui témoigne d'un grande personnalité tout en rendant hommage à Sholokhov ( l'auteur du livre et scénariste du film ) qui apporte un vécu et une authenticité qui rend ce film d'autant plus poignant.

Va vraiment falloir que je me choppe son guerre et paix au Bondarchuk