Watkinssien a écrit :Rien que pour avoir contribué à faire reconnaître un certain Jimi Hendrix et son groupe, il peut se targuer d'avoir cet impact, alors si en plus on rajoute tout simplement sa carrière dans lequel un panorama impressionnant d'artistes musicaux divers et variés ont collaboré...
Oui après là on rentre dans l'artistique, ça mérite débat. Mais le fait qu'il était aduler par des millions de gens, c'est juste un fait. C'est ça être un phénomène sociologique.
Oui, on parlait également d'impact culturel.
Re: Johnny Hallyday (1943-2017)
Publié : 6 déc. 17, 16:25
par Pomponazzo
Watkinssien a écrit :Rien que pour avoir contribué à faire reconnaître un certain Jimi Hendrix et son groupe, il peut se targuer d'avoir cet impact, alors si en plus on rajoute tout simplement sa carrière dans lequel un panorama impressionnant d'artistes musicaux divers et variés ont collaboré...
Johnny est resté inconnu hors de France et de quelques territoires francophones. Hendrix lui devrait donc une partie de sa renommée planétaire ? C'est une façon de voir les choses, en effet.
Re: Johnny Hallyday (1943-2017)
Publié : 6 déc. 17, 20:41
par Supfiction
Une personnalité éminemment sympathique et "populaire" qui fait qu'on a forcement un peu de peine, un showman exceptionnel et une voix surpuissante. Il a surtout pour mérite d'avoir été la première idole des jeunes et d'avoir réussi à tenir près de 60 ans au premier plan (avec un énorme passage à vide dans les années 70 avant que Berger ne le sauve). Néanmoins très peu de ses chansons sont vraiment intéressantes. Mais artistiquement Johnny n'est pour moi même pas dans le top 15 des plus grands chanteurs français. Qu'il repose en paix.
Re: Johnny Hallyday (1943-2017)
Publié : 6 déc. 17, 21:19
par Commissaire Juve
Pomponazzo a écrit :
Johnny est resté inconnu hors de France et de quelques territoires francophones...
Remarque en passant : donc, en milieu de journée, en Suède, on n'en parlait pas du tout. Ce soir, le "Dagens Nyheter" évoque son décès -- tout en bas de la une, en avant-dernière position -- en parlant "d'icône du rock français".
Sur les trois autres principaux quotidiens ; que dalle !
Et c'est là que j'en viens où je voulais en venir ( ) : il y a quelques semaines, le "Dagens Nyheter" avait publié un article sur Dalida. Un truc dont l'accroche était :
Dalida, cette inconnue qui a vendu des millions de disques
J'avoue que le "cette inconnue" m'avait bien fait poiler (incidemment : le journal parlait en fait du biopic qui a été réalisé sur elle il y a quelque temps).
Re: Johnny Hallyday (1943-2017)
Publié : 6 déc. 17, 22:08
par Karras
Pomponazzo a écrit :Johnny est resté inconnu hors de France et de quelques territoires francophones.
Plus d'un quart de son répertoire est une adaptation en français d'un titre anglais, il a plutôt servi de pont vers un style de musique à une période ou chanter en français était important pour le public. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des ... ng%C3%A8re
Re: Johnny Hallyday (1943-2017)
Publié : 6 déc. 17, 22:13
par hansolo
Karras a écrit :
Plus d'un quart de son répertoire est une adaptation en français d'un titre anglais, il a plutôt servi de pont vers un style de musique à une période ou chanter en français était important pour le public.
Dans les années 60/70, une part importante des tubes "yéyé"/pop étaient des "adaptations" française de titres anglosaxons (avec souvent des paroles qui n'avaient plus rien a voir avec le morceau initial) ...
Pour Claude François par exemple, la proportion de son repertoire qui est une adaptation de titres anglais doit largement dépasser les 50%.
Re: Johnny Hallyday (1943-2017)
Publié : 6 déc. 17, 22:41
par Karras
hansolo a écrit :
Pour Claude François par exemple, la proportion de son repertoire qui est une adaptation de titres anglais doit largement dépasser les 50%.
Vu la quantité d'adaptation de Comme d’habitude ça compense ...
Re: Johnny Hallyday (1943-2017)
Publié : 7 déc. 17, 07:37
par Supfiction
Karras a écrit :
hansolo a écrit :
Pour Claude François par exemple, la proportion de son repertoire qui est une adaptation de titres anglais doit largement dépasser les 50%.
Vu la quantité d'adaptation de Comme d’habitude ça compense ...
Et Gentle on my mind par Dean Martin, et My boy par Elvis Presley..
Claude François qui avait d’ailleurs fini par surpasser Johnny-Hallyday dans les années 70.
Re: Johnny Hallyday (1943-2017)
Publié : 7 déc. 17, 09:02
par villag
Un alcoolo, drogué, évadé fiscal et on parle d'hommage national !....
Re: Johnny Hallyday (1943-2017)
Publié : 7 déc. 17, 09:11
par Alexandre Angel
Dès que j'ai appris la nouvelle hier matin, j'ai spontanément pleuré alors qu'il ne m'est jamais, mais alors jamais venu à l'idée, alors que je suis fan de rock, d'acheter un de ses disques (à titre de comparaison, j'ai souvent été tenté, sans franchir le cap, d'acheter du Eddy Mitchell).
Alors les fans, on imagine..
On est au delà du rationnel.
Re: Johnny Hallyday (1943-2017)
Publié : 7 déc. 17, 09:26
par Major Dundee
villag a écrit :Un alcoolo, drogué, évadé fiscal et on parle d'hommage national !....
J'ai hésité avant de te répondre mais je trouve quand même ton message un peu malsain. Qu'on ne l'aime pas, voire même qu'on le déteste, ok on peut comprendre... mais foutez lui au moins la paix pendant ces deux ou trois jours ! Vous pourrez toujours revenir à la charge après
Re: Johnny Hallyday (1943-2017)
Publié : 7 déc. 17, 09:34
par Jeremy Fox
Major Dundee a écrit :
villag a écrit :Un alcoolo, drogué, évadé fiscal et on parle d'hommage national !....
J'ai hésité avant de te répondre mais je trouve quand même ton message un peu malsain. Qu'on ne l'aime pas, voire même qu'on le déteste, ok on peut comprendre... mais foutez lui au moins la paix pendant ces deux ou trois jours ! Vous pourrez toujours revenir à la charge après
En effet !
Re: Johnny Hallyday (1943-2017)
Publié : 7 déc. 17, 09:35
par Jeremy Fox
Alexandre Angel a écrit :Dès que j'ai appris la nouvelle hier matin, j'ai spontanément pleuré alors qu'il ne m'est jamais, mais alors jamais venu à l'idée, alors que je suis fan de rock, d'acheter un de ses disques (à titre de comparaison, j'ai souvent été tenté, sans franchir le cap, d'acheter du Eddy Mitchell).
Alors les fans, on imagine..
On est au delà du rationnel.
Tout pareil (quelques larmes ont coulé) sauf que j'achète du Schmoll par contre et que j'aime assez certains albums de Johnny et notamment ses chansons écrites par David, et que l'homme m'était sympathique
Re: Johnny Hallyday (1943-2017)
Publié : 7 déc. 17, 09:39
par Jeremy Fox
Jeremy Fox a écrit :
Major Dundee a écrit :
J'ai hésité avant de te répondre mais je trouve quand même ton message un peu malsain. Qu'on ne l'aime pas, voire même qu'on le déteste, ok on peut comprendre... mais foutez lui au moins la paix pendant ces deux ou trois jours ! Vous pourrez toujours revenir à la charge après
En effet !
Et ce genre de réflexions me sidère d'autant plus venant de quelqu'un qui vénère John Ford ! Bonjour la tolérance ! Il aurait plus manqué qu'il soit 'pédé' !
Re: Johnny Hallyday (1943-2017)
Publié : 7 déc. 17, 09:50
par Karras
Alexandre Angel a écrit :Dès que j'ai appris la nouvelle hier matin, j'ai spontanément pleuré alors qu'il ne m'est jamais, mais alors jamais venu à l'idée, alors que je suis fan de rock, d'acheter un de ses disques (à titre de comparaison, j'ai souvent été tenté, sans franchir le cap, d'acheter du Eddy Mitchell).
Oui, moi aussi, jamais été un fan de Johnny jusqu'à acheter des disques ni même le voir en concert ( de cette période je retiens plutôt Dutronc, E. Mitchell, Nino Ferrer et F. Hardy dont j'ai quelques compils et forcément Gainsbourg ). J'ai réécouté une anthologie de Johnny hier sur Spotify : il y a forcément un effet madeleine, mais je préfère quand même ses premiers titres.
J'aime bien ce que rapporte Miossec sur le personnage, c'est sans doute assez juste :
Y avait-il une façon particulière d'écrire pour Johnny ?
Je n'écrivais pas pour faire de la littérature ou de la poésie, juste pour que les paroles puissent parler aux tripes et au cœur de Johnny. Je ne pensais qu'à la scène. C'est une écriture physique : il faut que les mots sortent, il faut que ça plaque. Je me souviens de tous ces concerts où il collait le public au plafond avec des mots très simples...
Vous rencontriez-vous régulièrement ?
Ces dernières années, oui. On s'aimait bien. Johnny, c'était vraiment ce que, à l'ancienne, on appelle un chic type. Un mec attentionné avec les gens, tout sauf la superstar méprisante. Dans les loges d'un concert, on voit comment les gens se comportent. Lui, il disait bonjour à tout le monde, il s'intéressait réellement à chacun, et pas du tout seulement aux personnes qui ont de l'importance. Il se foutait de ça.
Comment se fait-il que Johnny fédérait tant de fans ?
Ces dernières années, je disais à tous mes amis qui m'affirmaient ne pas aimer Johnny d'aller à un de ses concerts. Et tous ceux qui sont venus ont été scotchés ! Parce que, faire chanteur, c'est un joli métier, mais il faut savoir donner son cœur, ses tripes ! Et lui était un des rares à le faire entièrement. Pour Johnny, chanter, ce n'était pas une question d'argent. Je me souviens l'avoir vu à Penfeld, à Brest. Il était dans un tel état de fatigue que je me suis demandé comment il allait pouvoir jouer. Seulement - et je n'avais jamais vu ça de ma vie -, en entrant en scène, le mec s'est métamorphosé complètement, en une minute. Et sans prendre de produits !
) : il y a quelques semaines, le "Dagens Nyheter" avait publié un article sur Dalida. Un truc dont l'accroche était :
