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Publié : 2 déc. 03, 20:20
par Bob Harris
Que des mauvais échos en tout cas. :?

Publié : 2 déc. 03, 22:04
par Cinetudes
Salut,

en direct du festival fantastique de Sitges :D
je vois Bright Future de kurosawa plus un documentaire demain et je ne saia pas si c' est le mème que Jelly Fish mais je pense .
En tout cas je vous tient au courant.
Sinon Doppelganger son dernier filñ est absoluñent excellent avec son acteur fetiche.
C'est un variation delirante sur le them du double, un humour ravageur tres noir et sruprenant des momemts vraiment violnet et marquants et des crises de rire terribles.

100% conseille

Stefan

Publié : 2 déc. 03, 22:42
par Requiem
Cinetudes a écrit :Salut,

en direct du festival fantastique de Sitges :D
je vois Bright Future de kurosawa plus un documentaire demain et je ne saia pas si c' est le mème que Jelly Fish mais je pense .
En tout cas je vous tient au courant.
Sinon Doppelganger son dernier filñ est absoluñent excellent avec son acteur fetiche.
C'est un variation delirante sur le them du double, un humour ravageur tres noir et sruprenant des momemts vraiment violnet et marquants et des crises de rire terribles.

100% conseille

Stefan
C'est vcrai que j'ai déjà eu pas mal de très bons echos de Doppelganger... :wink: Par curiosité, où l'as tu vu ?

Sinon, tu as raison, Jellyfish=Bright Future (Ce que je trouve très bizarrz, encore ils auraient foutus un titre frnaçais mais là, je vois pas l'utilité... A moins que ce ne soit pour "enterrer" la mauvaise presse Cannoise en prenant les spectateurs pour des cons) :?

Publié : 2 déc. 03, 22:47
par Bob Harris
Kurosawa a fait 3 ou 4 films cette année et il considère que "Jellyfish" est son moins bon... D'ailleurs, il comprend pas pourquoi c'est celui-ci qui a été selectionné à Cannes.

Publié : 3 déc. 03, 09:41
par Simone Choule
Requiem a écrit :Je ne sais pas où Simone l'a vu, mais il faut noter que la version qui sort en salle est rallongée de 20 minutes par rapport à celle présentée à Cannes ce qui bonnifierait le film d'après ceux qui ont vu les deux... :wink:

Sinon voici une ptite critique d'un "collègue" : http://www.cinemasie.com/japon/fiche/oe ... iques.html
Vu à Cannes, le film s'appellait encore Bright Future...
20 minutes de plus, mouais...
Perso, j'aurais préféré 20 minutes de moins. :lol:

Publié : 3 déc. 03, 10:41
par Ryo_Saeba
Pour ma part j'ai pas du tout accroché mais a part Kairo je suis assez hermetique a Kurosawa, pour l'instant il ne m'a pas convaincu et je le trouve assez surestimé mais lui benificie de distributions en France alors que d'autres réalisateur Japonais bien meuilleur que lui n' ont pas cette chance.

Re: Jelly Fish (Kurosawa)

Publié : 3 déc. 03, 11:03
par Pancake
Vu....c'est pas top mais intéressant.
http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=696

QUI VA GARDER MA MEDUSE CET ETE?

Chaque année à Cannes, il émerge de la sélection un mouton noir qui voit tous les fusils se diriger vers ses tremblantes oreilles. La méduse de Kurosawa y a en tout cas laissé quelques filandres, sans pour autant qu’il y ait à convoquer Géricault pour en monter le radeau mortuaire. Car l’objet, bien que raté, n’est pas totalement dénué d’intérêt. Avant tout si l’on s’intéresse au tracé de l’œuvre de Kiyoshi Kurosawa, réalisateur obsédé par les ombres du futur qu’il prévoit ténébreux, de la ville plongée dans les flammes de Charisma à l’apocalypse sur Terre de Kaïro.

Le metteur en scène ajoute une nouvelle variante de sa dialectique de la contamination: après l’arbre à la fois dieu et démon dont les racines pourrissent la ville dans Charisma, le virus tueur d’une secte dans Cure, le net comme autoroute des fantômes dans Kaïro, ce sont maintenant les méduses qui véhiculent sa représentation d’une société japonaise qui vole et roule droit dans le mur. Kurosawa se penche en particulier sur ses jeunes désœuvrés, ceux à qui il est promis un bright future (traduction initiale du titre) dont le rayonnement paraît bien ironique aux yeux du pessimiste réalisateur (à l’image du dernier plan très révélateur). Son Japon sent le bitume mort, et la chair jeune y est désabusée, pataugeant dans son eau noire comme les méduses dans les égouts.


UN FILM A LA MER

Dans chacun de ses films, Kurosawa s’échine à peindre des personnages tentant de poser des ponts de communication, cherchant parfois à intégrer un cercle, souvent en vain. Ici, le témoin se passe de main en main (une méduse), les liens se tissent (Yuji et son ami puis Yuji et son père de substitution) mais tout demeure illusion. Les rapports humains se heurtent à l’impossibilité (l’ami est emprisonné, le "père" ne peut rien contre le conflit générationnel) et la méduse stigmatise le manque. Elle est le symbole traditionnel du sexe féminin qui est ici aussi fascinant qu’intouchable, mais aussi l'agent muet du virus qui s'étend sur la ville (et qui donne au film ses plus beaux instants, oniriques et très réussis visuellement).

Mais au-delà de la cinégénie des méduses, il demeure une œuvre bien sinueuse si ce n'est brumeuse, et un récit qui s'étend plus que de raison alors que la réflexion - intéressante certes - de Kurosawa en vient rapidement à sa conclusion. Alors le film boite péniblement vers sa fin, laissant derrière lui une traînée étrange mais bien brouillonne. Jellyfish livre quelques pistes pertinentes mais peu fouillées, tente visuellement mais avec quelques hésitations, et laisse un goût frustrant à la fois d’œuvre inachevée et d'idée mal dégrossie.

2/6

Publié : 3 déc. 03, 11:04
par Pancake
Simone Choule a écrit :Perso, j'aurais préféré 20 minutes de moins. :lol:
Il me semble bien que c'est 20 minutes qui ont été coupées et non rajoutées depuis Cannes...

Publié : 3 déc. 03, 11:05
par Pancake
Sinon la critique n'est pas si désastreuse après les brrr de Cannes...

http://www.allocine.fr/film/critique_ge ... pub=0.html

Publié : 1 sept. 05, 13:05
par Colqhoun
Katie Tippel - Paul Verhoeven
3ème long métrage du hollandais, ce film reste toutefois mineur dans sa filmographique, malgré une superbe interprétation de la toujours très mignonne Monique van de Ven (ou ven de Van...) et de l'imposant Rutger Hauer. Verhoeven nous raconte ici l'histoire d'une famille quasiment obligée de se vendre pour survivre et qui verra leur fille aînée réussir à se sortir de cette pauvreté crasse. On se retrouve confronté de plein fouet à l'horrible réalité, à ce quotidien minable et le réalisateur réussit à capturer l'essence même de cette existence en soulignant certaines choses en laissant sa caméra pointer la misère, créant un malaise continue, même lorsque Katie découvre la vie de la haute société de l'époque. Au final, un film pas forcément boulversant, mais touchant et intéressant. A noter un très joli thème musical.

Soldier of Orange / director's cut - Paul Verhoeven
Je continue ma découverte du coffret Metropolitan pour arriver à ce grand film sur les résistants hollandais de la 2ème Grande Guerre. Un magnifique portrait d'un groupe d'amis qui se retrouvent un peu malgré eux pris dans l'engrenage terrible de la guerre et de la résistance avec le toujours incroyable Rutger Hauer en pilier central (ce mec est vraiment vraiment hallucinant). Verhoeven réussit à rendre son histoire impressionante tout en restant toujours près des personnages, leur collant à la peau et nous plongeant directement dans l'action, quitte à déranger par des images crues et violentes.

Un film à la fois patriotique, mais aussi critique sur ces personnes qui ont données leur vie pour une cause ou pour une autre, n'hésitant pas à tuer leurs propres amis. Un film dur mais juste qui révèle un réalisateur de plus en plus attaché à faire ressurgir certaines vérités.

Publié : 4 oct. 06, 11:37
par Helward
Jellyfish de Kiyoshi Kurosawa

Bien difficile de s'intéresser à ce film qui ne semble pas avoir d’autre ambition que de proposer un trip auquel, j'ai l'impression, seul le réalisateur a été sensible. Les personnages me sont restés totalement étranger et l’intrigue à base de culture de méduses venimeuses m’a paru bien ténue (malgré un potentiel poétique évident). Il faut sûrement y voir une évocation métaphorique d’un quelconque mal-être existentiel (ou pas), mais j’avoue ne pas avoir fait beaucoup d’effort de cogitation pour étayer ce point de vue. Formellement, le film reste en deçà de ce que j'ai pû voir dans Cure ou dans Séance. J'ai cependant beaucoup aimé la séquence finale en travelling sur le "gang en blanc". A 3 minutes du générique de fin, malheureusement. Mais malgré tout il m'est difficile d'être totalement négatif vis-à-vis d'un film dès lors qu'on y parle japonais (pas très objectif tout çà). Et puis un paysage nippon de zone urbaine en marge suffit à me faire rêver (un jour viendra...).

Publié : 5 oct. 06, 12:03
par Max Schreck
Helward a écrit :Jellyfish de Kiyoshi Kurosawa

(...)
J'ai cependant beaucoup aimé la séquence finale en travelling sur le "gang en blanc". A 3 minutes du générique de fin, malheureusement.
Bon, j'ai été souvent largué face aux intentions plus opaques que jamais du réalisateur sur ce film, mais effectivement cette dernière scène m'a complétement retourné et fasciné, ce que je suis incapable d'expliquer. Le plan dégage une impression presque palpable de fin du monde, d'un truc qui va arriver, qui peut surgir à tout instant. Et je crois me souvenir que la musique participe de ça. Enfin bref, j'aime beaucoup ce que j'ai vu de Kurosawa, ce Jellyfish est clairement celui qui m'a le moins enthousiasmé mais je garde un souvenir marquant de cette scène.

Publié : 4 févr. 08, 22:02
par Anorya
Bright future

Je reprends son titre original et même si c'est un Kurosawa mineur comme on l'a bien dit, il s'avère néanmoins des plus optimistes (on est loin de l'apocalypse de Kaïro. :mrgreen: ) et rafraîchissants. J'ai apprécié pour ma part l'usage de la caméra numérique même si celà reste des plus sommaires. C'est pas le top si on cherche une certaine esthétique de la beauté mais c'est pas le pire non plus (aie aie aie, évitez "Ju-Rei").
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Et le réalisateur nous prouve qu'il n'a pas perdu la main lors de rares scènes d'une poésie sublime (photos 1,2,3) : Une fillette traumatisée par le meurtre de ses parents, un assassin d'un calme confondant au centre de sa prison (là ça joue sur les cadrages et symétrie), Une troupe de méduses venimeuses dans les égouts et cours d'eau de Tokyo, de nuit comme de jour. La musique joue pour beaucoup aussi, tour à tour féerique et enjouée, en contrepoint de ce qui peut se passer à l'écran (très bonne musique) quand elle ne donne pas dans les grondements inquiétants.

Pourtant Kiyoshi Kurosawa nous délivre une histoire qui part un peu l'on ne sait où et c'est là son plus grand défaut. Sans celà, Jellyfish/Bright Future aurait été un très grand film. On comprend rapidement la thématique chère au réalisateur (si on a vu d'autres de ses films mais pas que...) avec cette société qui ne respecte plus rien et pourrit lentement, la méduse n'étant qu'un prétexte fantastique de plus (comme l'arbre de Charisma ou les fantômes du net de Kaïro), symbole métaphorique de la non-communication régnant au sein de la société. Pourtant le film va un peu dans toutes les directions, ce qui le dessert bien trop malgré un certain optimiste, de l'humour et de rares touches de douceur (le père de substitution) ainsi que quelques fragments de poésie.
ImageImage
Frank Sinatra : Meduses in the night... :mrgreen:
Bref, plaisant et sympathique mais mineur. :|

3,5/6